
Il y a "encore des risques" que le ramassage scolaire ne puisse pas être entièrement assuré à la rentrée faute de chauffeurs de bus, même si le problème devrait être "d'ampleur limité", a estimé ce jeudi le ministre délégué aux Transports Clément Beaune. "Il y a encore des risques, je le dis très franchement", a reconnu Clément Beaune sur France 2, au lendemain d'une réunion avec la profession, les régions et les ministères de l'Education et du Travail.
"Il y a encore une mobilisation pour qu'il y ait le moins de manques possible", a-t-il ajouté, précisant qu'une nouvelle réunion avait été programmée lundi. Il y a "un peu moins de 4 000 chauffeurs de bus, à l'heure où on parle, qui sont encore manquants", a noté Clément Beaune. "J'espère qu'on sera à quelques centaines sur toute la France, sur plus de 30 000 chauffeurs" à la rentrée. "Donc on aura un problème d'ampleur limité", a-t-il rassuré.
Excluant des réquisitions, le ministre a évoqué "des solutions très pratiques", comme l'appel à de jeunes retraités, notant qu'en tout état de cause "une solution" devrait être "proposée à toutes les familles". Son cabinet avait assuré mercredi soir que la "quasi-totalité" des dessertes de bus scolaires seraient assurées à la rentrée.
"Ce qui est important, c'est d'agir jusqu'au 1er septembre (le jour de la rentrée) et de continuer à agir au-delà du 1er septembre parce que le transport scolaire c'est toute l'année. (...) Il faudra continuer à agir et à simplifier l'accès au métier", a observé Clément Beaune jeudi. Chaque année, environ 1,2 million d'élèves rejoignent leur école, collège ou lycée grâce à un bus scolaire, selon des chiffres communiqués à l'AFP par Régions de France.
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C'est pas bien grave... comme on manque de profs aussi !!! Tout le monde reste à la maison avec son ordinateur...
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