22/08/2022 11:38

Essonne : Les services du centre hospitalier de Corbeil-Essonnes fortement perturbés à cause d'une cyberattaque - Une demande de rançon de 10 millions de dollars a été exigée!

Le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) à Corbeil-Essonnes est victime d'une attaque informatique qui a débuté dans la nuit de samedi à dimanche vers 01H00, perturbant sérieusement son activité, selon un communiqué de l'établissement.

Une demande de rançon de 10 millions de dollars, formulée en anglais, a été exigée par le ou les hackers, a dévoilé une source policière à l'AFP.

L'hôpital essonnien a déclenché un plan blanc dimanche. Cette attaque rend "pour l’heure inaccessible tous les logiciels métiers de l’hôpital, les systèmes de stockage (notamment d’imagerie médicale) et le système d’information ayant trait aux admissions de la patientèle", a indiqué l'établissement dans un communiqué.

L’Autorité Nationale en matière de Sécurité et de Défense des Systèmes d’Information (ANSSI) a été "rapidement saisie par la cellule de crise", a-t-il ajouté, détaillant par la suite les modes de prise en charge de la patientèle.

Les patients dont les soins nécessitent l’accès au plateau technique sont réorientés vers des hôpitaux publics d’Ile-de-France. Ceux se présentant spontanément aux urgences "sont évalués puis possiblement adressés à la Maison médicale de garde du centre hospitalier Sud Francilien", selon le communiqué.

Pour les patients hospitalisés au CHSF, "les services médico-techniques (notamment de biologie médicale) sont en capacité de travailler à court terme en mode dégradé".

L’établissement "met tout en oeuvre pour maintenir les soins ambulatoires", promet-il, mais "en revanche, cette situation exceptionnelle devrait avoir un impact sur l’activité du bloc opératoire".

"Cette attaque n’impacte pas le fonctionnement et la sécurité du bâtiment hospitalier", rassure le centre hospitalier qui précise que "tous les réseaux restent en activité (téléphone à l’exception du fax, flux automatisés de distribution, etc.)." Contactée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité commenter ce texte.

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