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Cinq femmes rapatriées en France de camps de prisonniers jihadistes en Syrie mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placées en détention provisoire

Cinq femmes rapatriées mardi en France de camps de prisonniers jihadistes en Syrie ont été mises en examen à Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placées en détention provisoire, a-t-on appris de source judiciaire. Certaines d'entre elles sont également poursuivies pour délaissement d'enfant, a précisé la même source.

Trois femmes et un adolescent, qui a eu 18 ans ce vendredi, doivent encore être présentés à des juges d'instruction antiterroristes du tribunal judiciaire de Paris. Les huit femmes, qui faisaient l'objet d'un mandat de recherche de la justice française, et le garçon ont été placés en garde à vue mardi dès leur arrivée en France à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et, pour l'une d'elles, à la Section antiterroriste (SAT) de la préfecture de police de Paris.

Ces femmes et l'adolescent faisaient partie d'un groupe de 35 mineurs et 16 femmes rapatriés en France depuis les camps de prisonniers jihadistes situés dans le nord-est de la Syrie. Les enfants, dont sept sont des mineurs isolés, ont été pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance des Yvelines.

Dès mardi, sept femmes, visées par un mandat d'arrêt, ont été présentées à des juges d'instruction et mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour certaines délaissement d'enfant. Une huitième femme, souffrant d'un cancer du côlon, a été mise en examen mercredi pour les mêmes infractions après "une prise en charge médicale", selon une source proche du dossier. Toutes ont été placées en détention provisoire.

Il s'agit du premier rapatriement massif d'enfants de jihadistes présumés et de leurs mères depuis la chute en 2019 du "califat" du groupe État islamique (EI), d'où ont été notamment planifiés les attentats meurtriers du 13 novembre 2015 en France. Jusqu'alors, seuls quelques enfants avaient été ramenés par les autorités françaises au "cas par cas".

Parmi les 16 femmes, âgées de 22 à 39 ans, figure Emilie König, l'une des jihadistes françaises les plus connues. Accusée d'avoir recruté pour le groupe EI et appelé à commettre des attaques en Occident, elle avait été placée par l'ONU sur sa liste noire des combattants les plus dangereux.

Avant ce rapatriement, 120 femmes et près de 290 enfants français étaient détenus dans les camps syriens contrôlés par les Kurdes, a indiqué vendredi à l'AFP Laurent Nunez, le coordinateur françcais du renseignement et de la lutte contre le terrorisme. 

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Vos réactions

Portrait de bergil
10/juillet/2022 - 11h19
xavierdela a écrit :

Quelle humanité, surement un partisant de la peine de mort ...

Parce que leurs concubins terroristes voire elles mêmes avaient de l'humanité ?

Pour exemple la " veuve " Coulibaly qui s'est enfuie de France juste avant que le salopard fasse un massacre à l'hyper cacher et peut-être on va la récupérer un jour !

Pour votre gouverne mon épouse a eu un cancer et cela a été le parcourt du combattant pour se faire soigner à l'IGR !

Portrait de bergil
9/juillet/2022 - 20h30

" Une huitième femme, souffrant d'un cancer du côlon, a été mise en examen mercredi pour les mêmes infractions après "une prise en charge médicale"

et je suppose soignée en priorité à l'IGR !

Portrait de COLIN33
9/juillet/2022 - 16h28 - depuis l'application mobile

La première mesure serait de leur retirer ces vêtements qui n'ont rien a faire en France !

Portrait de filou034
9/juillet/2022 - 12h59

Pour pouvoir revenir en France il faudrait leur exigé qu'elle se soumette aux règles Françaises  et ne plus porter le voile sinon retour en Syrie