washington 19h35: Emmanuel Macron exprime sa "solidarité avec les femmes dont les libertés sont remises en cause". "L'avortement est un droit fondamental pour toutes les femmes. Il faut le protéger", a écrit sur Twitter Emmanuel Macron, après la décision de la Cour suprême de révoquer le droit à l'avortement.
L'avortement est un droit fondamental pour toutes les femmes. Il faut le protéger. J’exprime ma solidarité avec les femmes dont les libertés sont aujourd’hui remises en cause par la Cour suprême des États-Unis d’Amérique.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) June 24, 2022
17h35: Le procureur général du Missouri a annoncé que cet État conservateur du centre des États-Unis devenait le "premier" à interdire les interruptions volontaires de grossesse dans la foulée de la décision de la Cour suprême, qui a révoqué le droit à l'avortement. "C'est un jour monumental pour le caractère sacré de la vie", a déclaré Eric Schmitt dans un tweet accompagné d'une image le montrant en train de ratifier le texte qui met fin "véritablement" à l'avortement dans le Missouri - État qui ne disposait plus que d'une clinique permettant une telle opération.
16h19: Dans une volte-face historique, la très conservatrice Cour suprême des Etats-Unis a enterré vendredi un arrêt qui, depuis près d'un demi-siècle, garantissait le droit des Américaines à avorter mais n'avait jamais été accepté par la droite religieuse. Cette décision ne rend pas les interruptions de grossesse illégales mais renvoie les Etats-Unis à la situation en vigueur avant l'arrêt emblématique "Roe v. Wade" de 1973, quand chaque Etat était libre de les autoriser ou non.
Compte tenu des fractures dans le pays, une moitié des Etats, surtout dans le Sud et le centre plus conservateurs et religieux, pourraient les bannir à plus ou moins court terme. "La Constitution ne fait aucune référence à l'avortement et aucun de ses articles ne protège implicitement ce droit", écrit le juge Samuel Alito au nom de la majorité. Roe v. Wade "était totalement infondé dès le début" et "doit être annulé".
"Il est temps de rendre la question de l'avortement aux représentants élus du peuple" dans les parlements locaux, écrit-il encore. Cette formulation est proche d'un avant-projet d'arrêt qui avait fait l'objet d'une fuite inédite début mai, provoquant d'importantes manifestations dans tout le pays et une vague d'indignation à gauche.
Depuis le climat était extrêmement tendu autour de la Cour, où une imposante barrière de sécurité a été installée pour tenir les protestataires à distance. Un homme armé a même été arrêté en juin près du domicile du magistrat Brett Kavanaugh et inculpé de tentative de meurtre.
Vos réactions
Les hommes ne prennent pas la pilule contraceptive (qui existe pour eux aussi) alors ils feraient mieux de la boucler. Les hommes, quand leur petite amie annonce être enceinte, fuient leur responsabilité ou disent que ce n’est d’eux. Ils continuent de vivre normalement mais veulent que les femmes de tout âge, de tous les milieux assument seule ce non choix et cela toute leur vie. Personne ne devrait choisir pour elles de leur avenir.
Il faut que Macron exprime aussi sa solidarité avec les femmes saoudiennes, qataries…
Les États-Unis continuent à sombrer chaque jour vers l'obscurantisme religieux. Et comme la France copie toujours les États-Unis avec quelques années de décalage, on est mal partis...
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