
Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait en direct sur CNews un nouveau numéro de "Morandini Live". Au cours de l'émission, le journaliste a proposé un débat sur l'interdiction du burkini dans les piscines municipales à Grenoble après la confirmation du Conseil d'Etat de la suspension de son autorisation.
"J'ai été surprise par cette décision. Je comptais sur le Conseil d'Etat pour rétablir le droit. Mais ce n'est pas ce qui a été fait. C'est une décision politique qui ne tient aucunement la route à mon sens", a débuté Lilia Bouziane, étudiante en droit. Pour elle, "accepter le port du burkini dans une piscine, c'est l'égalité d'accès à tous au service public".
Face à l'étudiante, Aleksandar Nikolic du Rassemblement national a tenu à s'exprimer. "Le voile n'est pas une identité propre. Vous n'êtes pas enfermé dans cette identité. C'est un choix. C'est un enfermement identitaire que je trouve terrible. Si vous ne pouvez pas vous départir de ça, ça prouve une forme de radicalité qui est terrible", a-t-il déclaré.
Réponse de son interlocutrice : "Personne ne l'impose. On n'a pas dit à toutes les femmes musulmanes de se vêtir d'un burkini pour aller à la piscine. On a seulement dit que celles qui souhaitent le porter peuvent le porter et doivent avoir l'autorisation (...) Cette décision du maire de Grenoble est l'illustration parfaite du vivre ensemble puisqu'il autorise en même temps le burkini et le monokini".
Vos réactions
Cette porte-parole des frères musulmans devrait être interdite d'antenne !
Enmenez là à la piscine et noyez là elle sert a rien cette boufonne
Ce maire est vraiment un provocateur , il autorisait le burkini mais interdisait le short !
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