13 novembre Selon Le Monde, la justice a fait seulement hier soir une demande au consortium du Stade de France pour obtenir les images de vidéosurveillance de la finale de Ligue des champions, alors que depuis hier midi, nous savons qu'elles ont été effacées ! . La demande a été faite par un officier de police judiciaire après saisine par le procureur de la République de la BRDA.
Le directeur des relations institutionnelles de la Fédération Française de Football (FFF), Erwan Le Prévost était auditionné au Sénat hier après-lidi concernant les débordements survenus au Stade de France le samedi 28 mai dernier, en marge de la finale de la Ligue des Champions. Alors qu’une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ces agissements, Erwan Le Prévost avait indiqué indiqué au Sénat que les images de vidéosurveillance ont été « détruites ».
« Les images sont disponibles pendant sept jours. Elles sont ensuite automatiquement détruites », a-t-il détaillé. Erwan Le Prévost a jugé qu’« on aurait dû avoir une réquisition pour les fournir ». Mais la justice ne s’en est pas préoccupée à temps. Les enregistrements des incidents ont donc été perdus pour de bon. « Pour avoir été au PC sécurité toute la journée, les images sont extrêmement violentes », a tenu à préciser Erwan Le Prévost.
Sa déclaration a suscité la surprise et l'incompréhension de plusieurs sénateurs. «C'est la loi», avait précisé à l'AFP le président de la commission sénatoriale de la culture, Laurent Lafon. «Nous sommes surpris, le préfet a saisi la justice très rapidement, il y a eu largement le temps de saisir (ces images), il faut qu'on comprenne ce qui s'est passé.»
«L'information que nous avons obtenue (pendant l'audition, NDLR) sur les images vidéos nous interpelle», a ajouté le président de la commission des lois, François-Noël Buffet, qui coprésidait l'audition. «S'il advenait qu'elles n'ont pas été conservées, cela poserait un grave problème.»
Pour le sénateur David Assouline, «des images très violentes existaient et elles ont été effacées sept jours après les faits. Pourquoi n'ont-elles pas été réquisitionnées?», a-t-il demandé.
Vos réactions
Tiens donc, si la police et leurs syndicats avaient vraiment voulu avoir ces images, ils en auraient fait la demande dans les délais qu'ils connaissent très bien et les auraient eu.
Pourquoi ne l'ont-ils pas fait, on l'a vu sur de rares vidéos, ils ont gazé à-tout-va, la violence policière a bien été présente lors de cet évènement.
Ils sont bien content que ces vidéos n'existent plus.
Tout à fait en accord avec vous. La "Justice" a demandé de récupérer les bande vidéos pour faire écran de fumée et prouver que leur boulot était bien fait, en toute transparence. Sauf que, et c'est tellement gros que cela se retourne contre eux (suspicions de violences policières, matraquages, gazages à tout va sans discernement), ils ont pris la précaution de faire leur requête au moment où ils étaient sûrs de ne pas obtenir satisfaction puisque les preuves étaient détruites depuis déjà plusieurs jours. Dans d'autres pays que la france, les responsables n'ont même pas besoin de présenter leur démission, ils sont virés (ou aimablement et fermement encouragés à partir). Mais justement, ce n'est pas en france...
Comment voulez vous être respecter après autant de laxisme. L’Espagne et la Grande Bretagne doivent avoir une sacrée image de notre pauvre France. Merci M. Macron
Qui est la personne désignée comme Directeur d'Enquête pour diligentée l'enquête?
"des images très violentes existaient"...
Pour être effacées, ces images devaient être compromettantes pour les forces de l'ordre et non les supporters soit disant sans billets.
... ou identifier clairement les crapules !
Alors OK, cela se fait automatiquement au bout d'un certain temps, mais il doit bien y avoir un moyen de stopper l'automatisme, pour certains jours face a ce jour d'évènements, ou de faire venir un huissier (c'est une personne assermenté) pour faire une copie de ces bandes.
Alors oui la justice aurait du se bouger le cul pour avoir ses bandes, mais le Stade de France, avait surement une possibilité de les garder, cela donne quand mm l'impression qu'il fallait pas voir ce qui c'est passé a l'intérieur, car en effet si la sécurité n'avait rien eut a se reprocher, sachant qu'il y avait enquête, elle aurait trouver une solution pour sauvegarder les vidéos
C'est voulu par le gouvernement pour protéger la racaille
quand on se sait pas.... on se tait
quand on demande une autorisation préfectorale pour installer une vidéoprotection, le dossier doit comporter la durée de conservation des images (limitée à 30 j maxi).
le logiciel qui gère le stockage des images est programmé pour écraser automatiquement les images enregistrées au-delà de cette durée (il n'y a aucune intervention humaine pour cette suppression)
Tiens comme par hasard ! , la vidéo effacer et au même moment l'autre dit qu'il a failli à son devoir.
Sachant qu'il y avait une enquête la vidéo aurait dû être donner à la justice ! ça arrange beaucoup de monde que la vidéo soit effacer !
La Justice réclame les vidéos prises à l'intérieur du SdF ce jeudi soir, après avoir appris un peu par hasard semble-t-il, ce même jeudi après-midi, que cette requête doit être faite dans les 7 jours, puisqu'au-delà de ce délai les bandes sont effacées. Ce serait assez poilant si la situation n'était réellement désastreuse pour l'image de la France et de ses institutions judiciaires. C'est une occasion supplémentaire, une de plus hélas, de tendre le bâton pour que l'on se foute de nous. Au fait, rappelez-moi les noms des responsables au plus haut niveau de l'Etat qui n'ont pas fait leur boulot, ou qui ne sont pas capables de le faire. Ces mêmes individus, dont les noms sont connus de tous, sont-ils en mesure de se remettre en question ? Je crois malheureusement que poser la question c'est un peu y répondre...
c'est ce qui s'appelle de la réactivité
C'est volontaire ne soyez pas naïf.
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