Léon XIV Le développement des énergies renouvelables en France s'est traduit par d'importants avantages climatiques et économiques, qui devraient continuer à se matérialiser ces prochaines années, selon un rapport publié par l'Ademe. "Le développement des EnR&R (énergies renouvelables et de récupération) en France entre 2000 et 2019 a permis d'éviter la consommation de 1 468 TWhep (térawatt-heures d'énergie primaire) de combustibles fossiles, en France et en Europe, soit l'équivalent de plus de 910 millions de barils de pétrole en cumulé", indique ce rapport commandé par l'agence de la transition écologique.
Ce développement a ainsi permis d'éviter l'équivalent de 426 millions de tonnes d'équivalent CO2. Autre avantage, financier cette fois: une économie de "22 milliards d'euros sur la facture énergétique française liées aux importations de combustibles fossiles". Cette publication intervient alors que l'essor des renouvelables est parfois critiqué, notamment pour l'empreinte de l'éolien sur les paysages.
La candidate d'extrême droite et finaliste de l'élection présidentielle Marine Le Pen proposait un "moratoire" sur la construction de toute nouvelle éolienne et d'engager leur démantèlement progressif. L'étude conclut pour sa part à "l'intérêt majeur" du développement des renouvelables pour réduire les importations d'énergies fossiles, une thématique aujourd'hui d'actualité avec l'urgence climatique mais aussi le souhait de l'Europe de se sevrer du pétrole et du gaz russes depuis l'invasion de l'Ukraine.
Ce résultat a été obtenu à la fois par le développement de l'éolien et du solaire, qui a permis une diminution de la combustion fossile pour la production d'électricité en France et en Europe (via les exportations), par le développement de la chaleur renouvelable et par celui des agrocarburants.
L'étude reconnaît au passage que si le bilan reste "largement positif" concernant les émissions, le développement de certaines énergies renouvelables peut être lui-même source d'émissions de carbone : par exemple les agrocarburants conventionnels, dits de première génération, proviennent de plantes cultivées ; or l'agriculture n'a pas un bilan carbone neutre. Pour l'avenir, sur la période de la programmation plurianuelle de l'énergie (PPE) 2021-2028, 151 millions de tonnes de CO2 seraient évitées en France et dans le reste de l'Europe si l'Hexagone tenait les objectifs de sa feuille de route énergétique.
Vos réactions
"D'importants avantages climatiques" !!!!
La fallait oser !!!!

Non mais qui pourrait bien croire que quelques petites mesures au niveau de la petite crotte que représente la France à l’échelle de la planète pourraient bien engendrer le moindre "avantage climatique" ???
Plus c'est gros plus ça passe parait t'il, mais la !!!!!!
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