Le député béarnais et candidat malheureux à l’élection présidentielle Jean Lassalle a annoncé lundi à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) qu’il ne se représenterait pas aux prochaines élections législatives. Le député (Libertés et Territoires), élu à l’Assemblée nationale depuis 20 ans, a justifié sa décision lors d’une conférence de presse, par la « situation nationale », fustigeant une élection présidentielle « jouée d’avance ».
Il a également précisé qu’il devait subir bientôt une opération à coeur ouvert, sans indiquer que cet impératif de santé était le motif de sa décision. M. Lassalle a également évoqué l’enquête pénale ouverte par le parquet de Pau à la suite de la mise en scène publique de son abstention au second tour de l’élection présidentielle, dans un bureau de vote de sa commune de Lourdios-Ichère. « Je me battrai corps et âme pour défendre mon honneur », a indiqué le député, qui aura 67 ans mardi, en évoquant ces poursuites pour des « infractions au code électoral concernant les atteintes à la sincérité des scrutins ».
Les suffrages de la commune dont il a été le maire pendant 42 ans, ont été annulés par le Conseil Constitutionnel. Jean Lassalle, qui avait remporté plus d’un million de voix et 3,13% des suffrages lors du premier tour sous l’étiquette de son mouvement Résistons!, avait mimé devant l’urne au second tour le geste du vote avant de glisser son « bulletin blanc » dans sa poche, se déclarant « abstentionniste devant l’urne ».
Le député, qui a fait savoir sa « très forte émotion » de quitter l’hémicycle, a indiqué qu’il était en discussion avec son frère Julien Lassalle, berger, pour que ce dernier reprenne le flambeau. La stature haute, le cheveux en brosse et les « r » qui roulent, Jean Lassalle a été un député atypique, célèbre depuis son inédite grève de la faim en 2006 dans la salle des Quatre colonnes de l’Assemblée nationale. Pendant 39 jours, du 7 mars au 14 avril, il avait mené un combat très médiatisé contre la délocalisation de l’usine japonaise Toyal dans son canton d’Accous.
Vos réactions
A quoi auront servi ces 20 années de députation de ce monsieur aux propos incompréhensibles et aux mains baladeuses ? En tous cas, il aura bien profité : Indemnité mensuelle : 7 239,91 € brut par mois + Avance de frais de mandat : 5 373 € brut par mois, pour faire face aux diverses dépenses + 10 581 € brut par mois pour rémunérer les collaborateurs + d’autres avantages comme les autres députés.
putain ..oligé de remonter sur le tracteur ......mdr
Un homme de cœur qui tire sa révérence politique pendant que les hyènes s'entredéchirent pour avoir la meilleure place.
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