22/04/2022 15:43

Carlos Ghosn réagit pour la première fois au mandat d'arrêt international lancé par la France contre lui: "C'est un acharnement judiciaire des autorités françaises"

15h29: Dans une interview accordée à LCI, Carlos Ghosn, qui est visé par un mandat d’arrêt international émis par le parquet de Nanterre, a réagi pour la première fois. Il dénonce un "acharnement judiciaire des autorités françaises". "Je crois toujours en la présomption d'innocence", a-t-il ajouté. L'ancien patron de Renault-Nissan réside toujours au Liban. Selon nos confrères, il affirme ne pas pouvoir quitter le pays faute de passeport et en raison de son contrôle judiciaire. 

Lors de leurs investigations, les magistrats de Nanterre s’étaient déjà déplacés deux fois à Beyrouth. En février dernier, ils y ont auditionné deux témoins. Au mois de juin précédent, ils avaient procédé, avec des magistrats de Paris, à l’audition libre de M. Ghosn pendant cinq jours, pour les enquêtes le visant à Nanterre et à Paris.

07h47: La justice française a délivré un mandat d’arrêt international contre Carlos Ghosn, ancien patron de l’alliance Renault Nissan (RNBV), dans le cadre d’une enquête instruite notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment, a indiqué vendredi le parquet, contacté par l’AFP.

Le Franco-Libano-Brésilien, qui devait être jugé à Tokyo pour malversations financières, vit à Beyrouth depuis sa fuite rocambolesque du Japon fin 2019. Si le mandat d’arrêt est exécuté, Carlos Ghosn sera directement présenté à un juge d’instruction de Nanterre, en région parisienne, qui lui notifiera sa mise en examen.

La justice française s’intéresse à près de 15 millions d’euros de paiements considérés comme suspects entre RNBV et le distributeur du constructeur automobile à Oman, Suhail Bahwan Automobiles (SBA). Le juge d’instruction de Nanterre en charge de l’enquête a délivré cinq mandats d’arrêt internationaux au total: ils visent, outre Carlos Ghosn, « les propriétaires actuels ou ex-dirigeants de la société omanaise SBA », a précisé le parquet.

« Il ne s’agit pas d’un mandat d’arrêt émis par la France mais par (...) le parquet de Nanterre », a réagi auprès de l’AFP l’un des avocats de M. Ghosn, Jean Tamalet, du cabinet King and Spalding. « Ce mandat est très surprenant car le juge d’instruction et le procureur de Nanterre savent parfaitement que Carlos Ghosn, qui a toujours coopéré avec la justice, fait l’objet d’une interdiction judiciaire de quitter le territoire libanais », a ajouté Me Tamalet.

Lors de leurs investigations, les magistrats de Nanterre s’étaient déjà déplacés deux fois à Beyrouth. En février dernier, ils y ont auditionné deux témoins. Au mois de juin précédent, ils avaient procédé, avec des magistrats de Paris, à l’audition libre de M. Ghosn pendant cinq jours, pour les enquêtes le visant à Nanterre et à Paris.

 

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Vos réactions

Portrait de blagounette
23/avril/2022 - 14h31

L'homme à la valise, qu'il soit extradé et mis en taule , point barre. 

Portrait de COLIN33
22/avril/2022 - 18h27 - depuis l'application mobile

il y a plus préoccupant que ce fait divers, les ukrainiens par exemple que l'on laisse massacrer.....

Portrait de COLIN33
22/avril/2022 - 08h23 - depuis l'application mobile

Grandeur et décadence !!!