Déchaînement de violence à Lorient : Un jeune homme de 20 ans torturé chez lui par 5 hommes alors que sa compagne était violée et la scène filmée par les agresseurs

Le 8 février dernier, trois jeunes âgés d’une vingtaine d’années ont été surpris en pleine nuit par l’intrusion de cinq hommes dans leur appartement de Lorient (Morbihan). L’un des jeunes a été roué de coups et séquestré pendant quatre jours, pendant que sa compagne était violée et filmée.

D’après du Télégramme, un jeune couple dormait dans l’appartement d’un proche, accompagnés d’un ami, quand ils ont été tous les trois réveillés en sursaut par un énorme fracas. Cinq hommes ont défoncé la porte d’entrée du logement, et se sont rués sur celui qui dormait avec sa compagne.

Traîné dans le salon, le jeune homme a subi un véritable déchaînement de violence : coups de pied, coups de poing, étranglement avec une chaîne de vélo… Les agresseurs l'ont passé à tabac et sont même allés jusqu’à l’asperger d’alcool et le menacer de le brûler vif.

Dans le même temps, sa petite amie vivait un véritable calvaire. Retenue dans la chambre par l’un des intrus, ce dernier lui a demandé un strip-tease avant de la violer, et de filmer son crime avec son téléphone portable.

Leur ami a quant à lui été victime du vol de sa carte bleue ainsi que de son code bancaire.

Ces deux victimes «collatérales» ont été enfermées jusqu’au lendemain, avant que les agresseurs ne les laissent prendre la fuite. Alors qu’il avait été descendu, puis séquestré dans la cave de l’immeuble pendant quatre jours par ses bourreaux, le premier jeune homme a finalement été autorisé à sortir en pleine nuit pour aller vendre de la drogue afin de rembourser une partie de sa dette.

Il a profité de l'occasion pour tenter de s’échapper mais a vite été rattrapé par les agresseurs, qui ont de nouveau fait pleuvoir les coups sur lui.

Par chance, des témoins de la scène ont pu alerter la police, qui est parvenue à retrouver le jeune Breton dans la nuit. Couvert d’hématomes et de contusions, les dents cassées, il s'est vu prescrire dix jours d’ITT par un médecin. Selon les informations du Télégramme, une dette liée à du trafic de stupéfiants serait à l’origine de ces quatre jours d’horreur.