10/03/2022 17:40

EN DIRECT - Guerre en Ukraine: L’Union européenne demande une enquête approfondie et évoque un "crime de guerre" à Marioupol

17h36: A l’ouverture du sommet de Versailles, le président français Emmanuel Macron s’est exprimé. « Les décisions que nous allons acter ont trait au sujet de défense, d’énergie, d’alimentation et d’agriculture », a-t-il déclaré en précisant « [qu’il] il faut protéger nos concitoyens face à la montée des prix ». « C’est un drame humain, politique et humanitaire », a déclaré le Président Emmanuel Macron avant le sommet de Versailles en évoquant la guerre en Ukraine. « C’est un acte de guerre dont l’objectif manifeste est de tuer des civils », a poursuivi le président français en évoquant l’hôpital bombardé à Marioupol. Emmanuel Macron a dénoncé "un acte de guerre indigne et amoral".

17h26: Le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, a qualifié jeudi de « crime de guerre odieux » le bombardement russe d’un établissement abritant une maternité et un hôpital pédiatrique de Marioupol en Ukraine, qui a fait trois morts, dont une fillette. « Le bombardement par la Russie d’un hôpital comprenant une maternité est un crime de guerre odieux. Les attaques aériennes contre des quartiers résidentiels et le blocage des convois d’aide (vers la ville) par les forces russes doivent cesser immédiatement », a-t-il réagi sur Twitter.

C’est un acte « inhumain, cruel et tragique. Je suis convaincue qu’il peut s’agir d’un crime de guerre: il faut mener une enquête approfondie », a déclaré de son côté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur le même réseau social. Le bombardement mercredi d’un établissement médical abritant à la fois un hôpital pédiatrique et une maternité à Marioupol (sud-est de l’Ukraine) a également fait 17 blessés, selon la mairie de cette ville portuaire prise en étau entre l’armée russe et les forces séparatistes prorusses du Donbass ukrainien.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a justifié ce bombardement en affirmant que le bâtiment servait de base à un bataillon nationaliste ukrainien. « Cette maternité a été reprise depuis longtemps par le bataillon Azov et d’autres radicaux, et toutes les femmes en couches, toutes les infirmières et tout le personnel de soutien ont été mis à la porte », a lancé M. Lavrov à l’issue de pourparlers avec son homologue ukrainien Dmytro Kuleba en Turquie.

16h20: Au moins 71 enfants ont été tués en Ukraine depuis le début de l’offensive russe le 24 février, annonce Liudmyla Denisova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien. « Du début de l’invasion russe au 10 mars 11H00 (09H00 GMT) inclus, 71 enfants ont été tués et plus de 100 blessés », a-t-elle déclaré dans un communiqué sur Telegram.

Le bombardement mercredi d’un établissement médical abritant à la fois un hôpital pédiatrique et une maternité à Marioupol (sud-est de l’Ukraine) a fait trois morts, dont une fillette, selon la mairie de cette ville portuaire prise en étau entre l’armée russe et les forces séparatistes prorusses du Donbass ukrainien. La veille, un bilan de même source faisait état de 17 adultes blessés.

A Malyn, dans la région de Jytomyr (ouest), cinq personnes dont trois très jeunes enfants ont péri quand sept maisons ont été détruites par des frappes aériennes, a par ailleurs déploré Mme Denisova, qui a cité une série d’exemples de récentes frappes dans lesquelles des mineurs ont perdu la vie.

La nuit dernière, deux femmes et deux enfants ont été tués lorsqu’un obus a touché leur maison à Slobojanske, un village de la région d’Izioum, dans l’est, a-t-elle ainsi encore dit, soulignant qu’une fillette de cinq ans avait survécu. A Irpin, non loin de la capitale Kiev, a-t-elle poursuivi, une petite fille de dix ans a été grièvement blessée et est actuellement entre la vie et la mort à l’hôpital.

15h19: Des tanks russes sont arrivés à la lisière nord-est de la capitale ukrainienne Kiev, qu'ils menacent d'encercler après être déjà parvenus dans ses faubourgs au nord et à l'ouest. Une équipe de l'AFP a vue des colonnes de fumée s'échapper du village de Skybyn, à quelques centaines de mètres du dernier barrage des forces ukrainiennes avant l'entrée de Kiev au nord-est.

Des soldats ukrainiens ont raconté à l'AFP avoir intensément combattu dans la nuit pour y garder le contrôle de la dernière portion d'autoroute avant la capitale, sa principale entrée au nord-est. "Des opérations militaires sont en cours à Skybyn", a indiqué à l'AFP un soldat prénommé Sergiy, affirmant qu'une colonne de chars russes avait été partiellement détruite.

Jeudi en fin de matinée, une pluie de missiles russes Grad s'est abattue sur le village désert de Velyka Dymerka, à environ cinq km des limites de Kiev, dont certains ont atterri à une vingtaine de mètres d'une équipe de l'AFP. Les missiles ont frappé plusieurs maisons du village, dont les troupes russes se rapprochaient ces derniers jours et où les forces ukrainiennes n'avaient plus qu'une présence minimale.

"Les Russes sont entrés ce matin dans le village" a indiqué un habitant de 38 ans, Vasyl Popov. "C'est terrifiant, mais que voulez-vous qu'on y fasse, on habite ici et on n'a nulle part où fuir ou se réfugier". Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, les forces russes ont avancé sur plusieurs front autour de Kiev, laissant craindre aux Ukrainiens un encerclement plus ou moins rapide de leur capitale.

14h50: La vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris a déclaré à Varsovie que l’Otan était devenue « plus forte » et la Russie « plus faible » à cause de l’agression russe en Ukraine. « L’alliance de l’Otan est plus forte et la Russie est plus faible à cause de ce que (le président russe Vladimir) Poutine a fait, c’est très clair pour nous », a dit Mme Harris, alors que son hôte, le président polonais Andrzej Duda, a dénoncé « la barbarie » des forces russes, qu’il a assimilée à un « génocide ». « Nous devons sauver l’Ukraine », a lancé le chef de l’Etat polonais.

« Nous devons fixer de nouvelles sanctions contre la Russie. Nous ne pouvons pas tolérer des activités militaires qui ont les caractéristiques d’un génocide », a-t-il dit. Après avoir évoqué les bombardements russes d’hôpitaux en Ukraine, M. Duda a indiqué que des procureurs de la Cour de La Haye se trouvent actuellement en Pologne pour réunir des preuves d’éventuels crime de guerre, tant sur la base de témoignages de réfugiés que d’enregistrements vidéos apportés sur leurs téléphones portables.

« Je crois que ce travail débouchera sur des actes d’accusation très sérieux et qu’ils aboutiront à la condamnation des criminels de guerre », a-t-il dit. Evoquant également « les atrocités inimaginables » des dernières 24 heures et le bombardement d’un bâtiment abritant un hôpital pédiatrique et une maternité, Mme Harris a souligné de son côté que le ministère de la Justice américain avait créé lui aussi un groupe de travail pour enquêter sur les « activités criminelles » présumées « d’institutions et de particuliers, y compris d’oligarques ».

14h00: La moitié de la population de l’agglomération de Kiev a fui depuis le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février, a annoncé jeudi le maire de la capitale ukrainienne Vitali Klitschko. « D’après nos informations, un habitant de Kiev sur deux a quitté la ville. Aujourd’hui, un peu moins de deux millions d’habitants s’y trouvent », a-t-il déclaré à la télévision ukrainienne.

« Cependant, Kiev s’est transformée en forteresse », a martelé M. Klitschko, au quinzième jour de l’invasion russe: « Chaque rue, chaque bâtiment, chaque checkpoint s’est fortifié ». L’agglomération de Kiev comptait 3,5 millions d’habitants avant le début du conflit avec la Russie. La Russie a lancé une offensive sur le territoire ukrainien le 24 février, qu’elle qualifie d’« opération militaire spéciale », forçant plus de 2,3 millions de réfugiés à fuir le pays, selon le dernier décompte de l’ONU publié jeudi.

13h28: Le gouvernement français anticipe l'arrivée possible dans les prochaines semaines en France de "50 000, peut-être 100 000" personnes fuyant le conflit en Ukraine et "se prépare" à organiser leur accueil, a annoncé jeudi le coordinateur de la cellule interministérielle de crise (CIC). "Nous devons anticiper pour être prêts le cas échéant à accueillir 50 000, peut-être 100 000 réfugiés", a déclaré le préfet Joseph Zimet lors d'une conférence de presse au ministère de l'Intérieur, à l'issue de la première réunion de cette cellule de crise.

13h14: Une solution à la guerre en Ukraine doit passer par des "négociations entre l'Ukraine et la Russie", ont déclaré au président russe Vladimir Poutine les dirigeants français et allemand lors d'un entretien téléphonique jeudi. "MM. Macron et Scholz ont insisté sur le fait que toute solution à cette crise devait passer par des négociations entre l'Ukraine et la Russie", a indiqué une source gouvernementale allemande. Lors de cet entretien, la France et l'Allemagne ont également "exigé de la Russie un cessez-le-feu immédiat".

12h28: Le gouvernement britannique a annoncé simplifier à partir de la semaine prochaine la procédure d’entrée au Royaume-Uni pour les Ukrainiens fuyant leur pays en guerre, après de nombreuses critiques sur la complexité des démarches. « À partir de mardi, je peux annoncer que les Ukrainiens titulaires d’un passeport n’auront plus besoin de se rendre dans un centre de demande de visa pour donner leurs données biométriques avant de venir au Royaume-Uni », a déclaré jeudi la ministre de l’Intérieur Priti Patel à la chambre des Communes.

Elle a précisé qu’ils pourront obtenir en ligne la permission de venir et fourniront leurs données biométriques une fois au Royaume-Uni.

« Cela signifie que les centres de demande de visa en Europe pourront concentrer leurs efforts sur l’aide aux Ukrainiens sans passeports », a-t-elle ajouté. C’est un changement de cap pour le gouvernement qui était sous pression de l’opposition, de députés conservateurs, ainsi que des gouvernements ukrainien et français, pour simplifier le système de regroupement familial qui permet aux réfugiés ukrainiens de rejoindre des proches au Royaume-Uni.

Dans une lettre adressée samedi à son homologue britannique, le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin avait critiqué la « réponse totalement inadaptée » et le « manque d’humanité » du Royaume-Uni à l’égard des réfugiés ukrainiens refoulés au port de Calais faute de visas. « Il faut voir les détails mais cela semble (je l’espère) constituer un changement très important vers une position de sanctuaire d’abord, et paperasse ensuite », s’est félicitée sur Twitter la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon qui a jugé « profondément honteuse » la position du Royaume-Uni jusqu’à présent.

11h14: Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a regretté jeudi l’absence de progrès sur un cessez-le-feu dans son pays, lors des entretiens avec son homologue russe Serguei Lavrov dans le sud de la Turquie. « Nous avons évoqué un cessez-le-feu mais aucun progrès n’a été accompli en ce sens », a-t-il déclaré devant la presse, ajoutant cependant qu’avec M. Lavrov, ils avaient décidé de « poursuivre leurs efforts ».

« L’Ukraine ne se rendra pas  » a encore prévenu le ministre. « Nous sommes ouverts à la diplomatie mais si ça ne marche pas, nous protègerons notre pays et notre peuple ». « Nous voulions obtenir un cessez-le-feu de 24 heures. Lavrov a dit que Moscou voulait parler des corridors humanitaires », a-t-il précisé, espérant un corridor pour évacuer la ville de Marioupol dans le sud de l’Ukraine, visée par d’intenses bombardements russes dont un a touché l’hôptal pédiatrique.

« Je suis d’abord venu ici pour des raisons humanitaires, pour l’évacuation des civils. Mais Lavrov n’a rien voulu promettre sur ce point », a insisté le ministre ukrainien. « Nous avons décidé de poursuivre nos efforts et je prévois de continuer dans ce format ». « Je suis déterminé à continuer parce que nous voulons que cette guerre prenne fin et que notre pays soit libéré des occupants », a encore déclaré M. Kuleba, souhaitant des « pourparlers sérieux et constructifs: si la Russie y est prête, nous aussi ».

Il s’agit de la première rencontre à ce niveau depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, il y a tout juste deux semaines.

Les pourparlers entre les ministres russe et ukrainien ont duré 1h40 dans le sud de la Turquie en présence du ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu.

10h31: Le point sur la situation ce matin

Les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne se rencontrent jeudi en Turquie pour la première fois depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, des pourparlers qui interviennent au lendemain du bombardement d'un hôpital pédiatrique dans la ville assiégée de Marioupol dans lequel trois personnes, dont une fillette, ont trouvé la mort.

Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et son homologue ukrainien Dmytro Kuleba, tous deux arrivés à Antalya (sud), station balnéaire prisée des touristes russes, ont débuté jeudi matin leur entretien sous la médiation du chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu.

Des responsables de Kiev et Moscou se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises mais c'est la première fois que la Russie, de plus en plus isolée par les sanctions occidentales qui la visent, a dépêché un ministre pour des discussions sur cette crise, qui a débuté il y a deux semaines exactement.

Les pourparlers entre Kiev et Moscou ont jusqu'à présent abouti à plusieurs cessez-le-feu locaux et à l'ouverture de corridors humanitaires pour évacuer des civils de villes assiégées, mais la Russie a été à plusieurs reprises accusée d'avoir violé ces accords.

"Je n'ai pas grand espoir mais nous ferons tout pour en retirer le maximum", a déclaré M. Kuleba avant la rencontre d'Antalya, affirmant que "tout dépendra des instructions que Lavrov aura reçues".

Lors d'un premier entretien bilatéral avec M. Cavusoglu, M. Kuleba a indiqué qu'il insisterait auprès de son homologue russe sur "un cessez-le-feu immédiat", "une amélioration de la situation humanitaire à Marioupol, Kharkiv, Soumy, Volnovakha et d'autres villes ukrainiennes", et "un retrait des troupes russes" du territoire ukrainien, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères ukrainien.

En attendant, la Russie maintient une campagne de bombardements et un siège des grandes villes. A l'image du bombardement mercredi d'un hôpital pour enfants à Marioupol, port stratégique sur la mer d'Azov (sud-est) assiégé par les forces russes.

Trois personnes, dont une fillette, y ont péri, a annoncé dans un nouveau bilan jeudi la mairie de Marioupol, qui faisait état la veille de 17 blessés.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a condamné un "crime de guerre", a partagé des vidéos montrant la destruction, après un raid aérien, de l'établissement. On peut voir l'intérieur de bâtiments soufflés, des débris, des feuilles de papier et des morceaux de verre jonchant le sol.

La Maison Blanche a de son côté dénoncé un usage "barbare" de la force contre des civils, et le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié le bombardement d'"immoral". Le bombardement s'est produit alors que des femmes étaient en train d'accoucher dans l'hôpital, qui venait d'être ré-équipé, a indiqué à l'AFP un membre de l'administration militaire de la région de Donetsk.

Le gouvernement russe n'a pas nié l'attaque, mais a affirmé que des "bataillons nationalistes" ukrainiens utilisaient l'hôpital comme base de tirs. Les neuf jours de siège de Marioupol ont déjà fait 1.207 morts, a affirmé mercredi soir la mairie. Dans son dernier bilan mercredi, l'ONU a estimé que 516 civils ont été tués et plus de 800 blessés en Ukraine depuis le début de l'invasion, qui a jeté sur les routes de l'exil plus de deux millions de réfugiés.

09h44: Les pourparlers entre les ministres des Affaires étrangères de Russie Serguie Lavrov et Dmytro Kuleba d'Ukraine, ont commencé dans le sud de la Turquie en présence de leur homologue turc, a confirmé à l'AFP un diplomate turc. Il s'agit de la première rencontre à ce niveau depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, il y a tout juste deux semaines.

08h37: Les bombardements de la maternités de Marioupol ont fait 3 morts dont une fillette selon un nouveau bilan

07h57: L'Union européenne n'enverra pas d'avions à l'Ukraine, tranche en revanche Josep Borrell, même s'il estime que les Etats membres peuvent le faire de leur propre initiative. "Il faut aider l'Ukraine, mais il faut éviter l'escalade", prévient-il, en conclusion de son interview sur franceinfo.

06h28: Le bombardement d'un hôpital pédiatrique par les forces russes dans la ville assiégée de Marioupol a provoqué l'indignation des autorités ukrainiennes et des Occidentaux, alors que l'armée russe se rapprochait jeudi de Kiev, selon l'état-major ukrainien. Cette attaque, qui a fait 17 blessés, est intervenue à la veille des discussions, jeudi en Turquie, entre les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères, leur premier face-à-face depuis le début de l'offensive russe en Ukraine il y a deux semaines. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a condamné un "crime de guerre", a partagé des vidéos montrant la destruction - après un raid aérien - de l'établissement, qui abritait une maternité et un hôtal pédiatrique, à Marioupol, port stratégique sur la mer d'Azov (sud-est). On peut voir l'intérieur de bâtiments soufflés, des débris, des feuilles de papier et des morceaux de verre jonchant le sol. La Maison Blanche a de son côté dénoncé un usage "barbare" de la force contre des civils, et le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié le bombardement d'"immoral".

05h21: Un établissement abritant un hôpital pédiatrique et une maternité a été touché par un bombardement russe mercredi à Marioupol en Ukraine, à la veille de discussions entre les chefs des diplomaties russe et ukrainienne en Turquie, la première rencontre à ce niveau depuis le début de l'invasion le 24 février. Dans le même temps, les troupes russes se rapprochaient de la capitale Kiev, tandis que le nombre des personnes ayant fui les combats pour se réfugier à l'étranger était désormais évalué à entre "2,1 et 2,2 millions" par l'ONU.

L'Etat major ukrainien a indiqué, dans son briefing sur la situation à minuit locale (22H GMT, que les forces russes poursuivaient leur "opération offensive" pour encercler Kiev, tout en attaquant sur d'autres fronts les villes d'Izioum, de Petrovske, de Hrouchouvakha, de Soumy, d'Okhtyrka, ou encore dans les régions de Donetsk et Zaparojie.

Au moins 17 membres du personnel d'un complexe hospitalier accueillant des enfants et où se trouve également une maternité ont été blessés dans un raid aérien à Marioupol, un port de la mer d'Azov (sud-est) assiégé, ont annoncé les autorités locales. "Il n'y a aucun enfant" parmi les blessés et "aucun mort", selon un bilan fourni par les autorités locales.

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Vos réactions

Portrait de Eniox
11/mars/2022 - 02h15

Milices nazis, on est dans un délire total.

Portrait de gastonL
10/mars/2022 - 19h06

Tous ceux qui prennent une arme et combattent peuvent être pris pour cible.Et quand les combattants se cachent au milieu ou à proximité des civils, il ne faut pas s'étonner qu'il y aie des morts parmi les civils.Les dirigeants ukrainiens savaient qu'il y aurait la guerre si ils n'acceptaient pas la finlandisation de l'Ukraine. Ils ont préféré la guerre, mais ils peuvent l'arrêter quand ils veulent.

Portrait de IHS
10/mars/2022 - 10h27 - depuis l'application mobile
avalonze55 a écrit :

le gogol à encore parlé ,

j'ai entendu ce matin de plusieurs spécialistes  , que la bombe est une erreur  ,  et en aucun cas n'est tombé sur le bâtiment , c'est tombé au milieu de la rue et à soufflé les façade   ils refont le même coup que la central .

@avalonze55
Non, c’est tombé au milieu de la cour intérieure de l’hôpital.
On se demande de quoi ils se plaignent, avec le cratère au,ils ont laissé, il n’y a plus qu’à carreler pour faire une piscine.
Ben voyons.

Portrait de ajc21
10/mars/2022 - 10h07

depuis quand un hôpital qui soigne des enfants malades est un objectif militaire, 

Portrait de ago47
10/mars/2022 - 09h45
Citoyen87 a écrit :

Lors d'une conférence de presse, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a déclaré mercredi que la Russie ne cherchait pas à "renverser le gouvernement" ukrainien.

L'enlisement produirait ses effets ?

C 'est bien connu que les russes ne mentent jamais.

Portrait de lucieat
10/mars/2022 - 08h57

Ce qui me met hors de moi en plus, c'est l'ambassadeur de Russie, en France donc, qui voit bien les images à la télé, qui refuse de reconnaitre les tors de la Russie et va jusqu'à dire que ce sont les Ukrainiens qui ont bombardé l'hôpital!!! Une telle mauvaise foi, un tel cynisme est incroyable.

Il serait en Russie à la rigueur, vu que tout leur est caché et que la plupart ignorent ce qu'il se passe, mais là !!! c'est sidérant

Portrait de Azrael68
10/mars/2022 - 08h56 - depuis l'application mobile

Vous ne comprenez rien ! L’ambassadeur russe en France à bien dit à la télé hier que ce n’est pas les russes qui bombarde les hôpitaux civil ! Alors pourquoi vous ne le croyez pas ? Moi je crois bien que c’est la marmotte qui plie le chocolat !

Portrait de IHS
10/mars/2022 - 07h49 - depuis l'application mobile
Astra19 a écrit :

C'est un crime de guerre, pas une guerre de reconquête! Un crime de guerre, car les russes s'attaquent sciement aux civils pas au militaires! 

@Astra19
Vous avez vu la nouvelle blague de Trump ? Sérieusement….
Bombarder les russes avec des avions américains camouflés aux couleurs du drapeau chinois.
Il nous manquait celui là depuis le temps :-)