
17h26: L'Union européenne a lancé lundi la procédure pour l'examen des demandes d'adhésion de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE. Les 3 pays ont déposé leur demande à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine. La Commission européenne va devoir exprimer un avis officiel et les 27 devront ensuite décider s'ils accordent le statut de candidat aux demandeurs, avant des négociations longues et complexes.
16h58: Le gouvernement polonais a adopté un projet de loi destiné à légaliser et faciliter le séjour des réfugiés ukrainiens en Pologne, pays qui a accueilli déjà plus d’un million de personnes fuyant l’invasion russe. En vertu de ce projet, qui doit être encore débattu et voté au parlement, les citoyens ukrainiens bénéficieront du droit automatique à un séjour légal de 18 mois, avec la possibilité de prolonger ce permis de séjour de 18 mois supplémentaires.
Les Ukrainiens auront accès au marché du travail, aux services de santé et aux établissements d’éducation. Le gouvernement prévoit aussi une aide financière aux réfugiés, aux familles d’accueil et aux autorités locales engagées dans l’assistance aux Ukrainiens.
Il s’agit d’assurer « au moins un substitut à une vie normale pour ceux qui sont arrivés en Pologne », a déclaré aux journalistes le Premier ministre Mateusz Morawiecki.
Face à l’afflux massif de réfugiés, principalement des femmes et de enfants, un phénomène d’une ampleur jamais vue depuis la Seconde guerre mondiale, les Polonais ont massivement répondu présent. Bénévoles, autorités, organisations humanitaires ou professionnelles et entreprises, ainsi que l’importante communauté ukrainienne déjà présente en Pologne proposent à ces réfugiés l’essentiel: repas, transport, et un lieu où se reposer et dormir, y compris dans leurs maisons.
16h19: L’Europe peut s’attendre à accueillir cinq millions d’exilés si l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les bombardements des villes se poursuivent, estime le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. « Si les bombardements continuent, si on continue à bombarder les villes, de manière indiscriminée, on peut s’attendre à cinq millions d’exilés », a précisé le Haut-représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité lors d’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères et du développement.
L’ONU a déjà indiqué ces jours derniers que quatre millions de personnes pourraient vouloir quitter l’Ukraine si la guerre se poursuit. Plus de 1,7 million de personnes ont déjà fui depuis le lancement de l’invasion russe le 24 février, selon les derniers décomptes de l’ONU lundi. « Dans ce cas, il faut se préparer à recevoir cinq millions de personnes », a insisté M. Borrell en estimant qu’il faut un effort financier important pour faire face à cette situation.
Le 1er mars, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait promis d’engager au moins 500 millions d’euros du budget européen pour l’assistance humanitaire après l’invasion russe de l’Ukraine. Un premier versement de 100 millions a été débloqué pour l’Ukraine et la Moldavie, a précisé M. Borrell.
14h43: La délégation ukrainienne est arrivée lundi en Biélorussie pour la troisième session de négociations avec des représentants de Russie visant à trouver une solution pour mettre fin au conflit armé en Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes. "La délégation ukrainienne est arrivée à Belovejskaïa Pouchtcha (un parc national à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne) à bord de deux hélicoptères pour des négociations avec la Russie", a indiqué l'agence de presse officielle russe TASS.
13h54: Le président français Emmanuel Macron a dénoncé lundi « le cynisme moral et politique » de Vladimir Poutine qui propose des couloirs humanitaires aux habitants de plusieurs villes d’Ukraine pour « les amener en Russie ». Ce qui est nécessaire, « ce ne sont pas simplement des couloirs, qui sont tout de suite menacés, ce n’est pas ce discours hypocrite qui consiste à dire: "On va aller protéger les gens pour les amener en Russie" », a déclaré le président dans une interview à la chaine française LCI. « Tout ça n’est pas sérieux, c’est du cynisme moral et politique, qui m’est insupportable », a-t-il ajouté.
Kiev a refusé lundi les couloirs humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou pour l’évacuation des civils des villes ukrainiennes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy, en proie à de violents combats. L’armée russe a affirmé que cette décision avait été prise après une « demande personnelle » d’Emmanuel Macron adressée à Vladimir Poutine lors d’un échange téléphonique dimanche, ce qu’a démenti l’Elysée.
« La Russie plaide pour faire des couloirs humanitaires vers la Russie » mais « je ne connais pas beaucoup d’Ukrainiens qui ont envie d’aller se réfugier en Russie. C’est une hypocrisie, un artefact de communication que je réprouve », a réagi le chef de l’Etat sur LCI. « Il faut que les acteurs de l’humanitaire puissent intervenir, qu’il y ait des trêves complètes pour mettre en protection les femmes, les enfants, les hommes qui doivent être protégés et pouvoir les sortir de la zone de conflit », a-t-il ajouté.
Notant que la situation « s’aggrave chaque jour » en Ukraine, Emmanuel Macron a insisté qu’il fallait « faire stopper cette guerre sans devenir nous-mêmes des belligérants » et assuré que la France et ses alliés vont « continuer de mettre la pression diplomatique pour que cette guerre s’arrête au plus vite ». L’une des priorités est de « nous mobiliser pour accueillir les Ukrainiens qui fuient la guerre » car « c’est notre devoir (...) nos valeurs », a-t-il ajouté, en remerciant notamment les collectivités locales souhaitant les recevoir.
Sur le plan diplomatique, Emmanuel Macron et la chancelier allemand Olaf Scholz ont prévu d’échanger mardi avec le président chinois Xi Jiping, a indiqué l’Elysée, alors que Pékin s’est dit « disposé » à participer, « le moment venu », à une médiation internationale pour mettre fin à la guerre. Emmanuel Macron accueillera par ailleurs jeudi et vendredi à Versailles un sommet européen dont l’objectif sera de discuter des moyens de rendre l’Europe « plus forte et plus souveraine » afin, notamment dans la défense, de « moins dépendre des non-Européens ».
"Tout ça n'est pas sérieux, c'est du cynisme moral et politique, qui m'est insupportable", a-t-il ajouté.
#Ukraine
— TF1Info (@TF1Info) March 7, 2022
@EmmanuelMacron à @ruthelkrief : "Il faut que les acteurs de l'humanitaire puissent intervenir... Ce n'est pas ce discours hypocrite qui consiste à dire 'On va protéger les gens pour les emmener en #Russie' : c'est du cynisme, moral et politique"
#LE13H @TF1 pic.twitter.com/wkgMWR9otJ
13h00: Les autorités russes ont établi une liste de pays « hostiles » à la Russie, auxquels les particuliers et les entreprises russes pourront rembourser leurs dettes en roubles, monnaie dont la valeur a perdu 45% depuis janvier, a indiqué lundi le gouvernement. Cette liste de pays comprend entre autres les pays de l’Union européenne, l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada, Monaco, la Corée du Sud, les États-Unis, la Suisse et Japon.
Ce texte a été préparé à la suite d’un décret présidentiel de vendredi, qui établissait en termes vagues une « procédure provisoire » de remboursement des dettes « envers certains créanciers étrangers ». Pour ce faire, un débiteur pourra désormais demander à une banque russe de créer un compte spécial en roubles au nom du créancier étranger et de lui envoyer un paiement en équivalent rouble, au taux de change du jour de la Banque centrale.
Cette nouvelle procédure temporaire s’applique aux paiements supérieurs à 10 millions de roubles par mois en équivalent à la devise étrangère. Il s’agit d’une des premières réponses russes aux sanctions sans précédent imposées à la Russie par de nombreux pays occidentaux suite à son intervention militaire en Ukraine.
12h36: Le troisième round des négociations avec la Russie doit commencer lundi à 14h00 GMT en Biélorussie, a annoncé sur Twitter un négociateur ukrainien. "Troisième round. Début à 16h00 heure de Kiev. Délégation inchangée", a écrit Mykhaïlo Podoliak, membre de la délégation ukrainienne en publiant sa photo avec un hélicoptère en fond de toile. La Russie n'a pas encore confirmé de son côté la tenue de ce troisième round de négociations.
11h14: La France n’a pas demandé l’ouverture de couloirs humanitaires en Ukraine vers la Russie et le Bélarus, comme l’a proposé Moscou, a indiqué la présidence française, en insistant sur la nécessité de « respecter le droit international », notamment dans la protection des populations civiles. L’Ukraine a refusé lundi matin les couloirs humanitaires proposés par Moscou pour acheminer des civils vers la Russie et le Bélarus, qui ne sont « pas une option acceptable ».
Au lendemain d’un entretien téléphonique entre le président français Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine, l’Elysée rappelle que la demande de Paris « comme du reste des alliés et partenaires est que l’offensive russe cesse ». Mais « tant que l’offensive est en cours, car les Russes refusent d’y mettre un terme », il faut « respecter le droit international humanitaire, la protection des populations civiles et l’acheminement de l’aide », ajoute la présidence.
Emmanuel Macron a dit à Vladimir Poutine que « cela signifiait que la protection des civils devait être organisée et que l’accès humanitaire devait être permis », selon un conseiller, en rappelant « à chaque fois que c’est la Russie qui fait la guerre à l’Ukraine et pas l’Ukraine qui fait la guerre à la Russie ». L’Elysée souligne que M. Macron n’a pas demandé que des couloirs humanitaires soient ouverts vers la Russie, alors que l’armée russe a annoncé lundi l’instauration de cessez-le-feu locaux pour évacuer des civils des villes ukrainiennes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy, en proie à de violents combats. Pour Kiev, le couloir serait dirigé vers le nord, c’est-à-dire vers la ville bélarusse de Gomel, non loin de la frontière ukrainienne.
« Ce n’est pas une option acceptable », a déploré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.. Selon elle, les civils appelés par les Russes à être évacués des villes de Kharkiv, Kiev, Marioupol et Soumy « n’iront pas au Bélarus pour ensuite prendre l’avion et aller en Russie ».
10h30: Les ministres allemands des Finances et des Affaires étrangères se sont prononcés contre une interdiction des importations de gaz, pétrole et charbon depuis la Russie dans le cadre de nouvelle sanctions liées à l’invasion de l’Ukraine. « Il faut pouvoir tenir (les sanctions) sur la durée », a expliqué la cheffe de la diplomatie, Annalena Baerbock, à la chaine ARD. « Ca ne sert à rien si dans trois semaines on découvre que nous n’avons plus que quelques jours d’électricité en Allemagne et qu’il faut donc revenir sur ces sanctions. »
« Nous sommes prêts à payer un prix économique très très élevé » mais « si demain, en Allemagne ou en Europe, les lumières s’éteignent, ça ne va pas arrêter les chars », a ajouté Mme Baerbock lors d’une interview à la chaine ZDF. « Si ces sanctions mettaient un terme à cette guerre, je les prendrais immédiatement », a observé la ministre.
Selon le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken, les Etats-Unis « discutent très activement » de la possibilité d’interdire les importations de pétrole russe. Le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, s’est également montré sceptique.
« Nous ne devons pas limiter notre capacité à tenir sur la durée » et « décider d’un embargo unilatéralement aurait un impact négatif sur cette capacité », a-t-il déclaré au journal Bild. Une telle interdiction d’importer gaz et pétrole de Russie « menacerait la paix sociale » en Allemagne, avait affirmé vendredi ministre écologiste de l’Economie Robert Habeck.
L’Allemagne importe de Russie 55% de son gaz, 42% de son pétrole ainsi que du charbon, une dépendance pour laquelle le gouvernement a fait son autocritique depuis l’invasion de l’Ukraine mais qui va nécessiter des années pour être réduite.
10h14: Kiev refuse les couloirs humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou pour l'évacuation des civils de villes bombardées, a annoncé lundi la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. "Ce n’est pas une option acceptable", a-t-elle déploré. Selon elle, les civils appelés par les Russes à être évacués des villes de Kharkiv, Kiev, Marioupol et Soumy "n’iront pas au Bélarus pour ensuite prendre l’avion et aller en Russie".
09h44: Le point sur la situation ce matin
Moscou a annoncé lundi l'instauration de cessez-le-feu locaux et l'ouverture de couloirs humanitaires pour permettre l'évacuation de civils de plusieurs villes d'Ukraine dont la capitale Kiev, où les sirènes d'alertes ont retenti à l'aube, au douzième jour de l'invasion russe.
L'aggravation du conflit et la possibilité d'un embargo sur le pétrole russe provoquaient lundi matin une poussée de fièvre sur les marchés internationaux, avec des hausses vertigineuses du pétrole et de l'or et une lourde chute des bourses en Asie.
L'annonce de Moscou est intervenue après une nuit de violents bombardements au sol, depuis la mer et les airs sur les villes d'Ukraine, et alors que la guerre a poussé plus de 1,5 millions de personnes à fuir pour se réfugier dans les pays voisins selon l'ONU. Selon l'armée russe, la décision d'ouvrir des couloirs humanitaires a été prise après une "demande personnelle" du président français Emmanuel Macron adressée à son homologue russe Vladimir Poutine. Les deux dirigeants se sont entretenus pendant deux heures dimanche par téléphone.
Cette décision concerne Kiev, que les forces russes tentent d'encercler, mais également Kharkiv (nord-est), deuxième ville du pays visée dans la nuit de dimanche à lundi par des bombardements qui ont notamment pris pour cible le complexe sportif d'une université et des immeubles résidentiels, selon un journaliste de l’AFP. "L'ennemi continue l'opération offensive contre l'Ukraine, en se concentrant sur l'encerclement de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv (nord), Soumy (nord-est) et Mykolaïev (sud)", a indiqué l'état-major ukrainien dans un communiqué. Les forces russes "accumulent leurs ressources pour lancer un assaut sur Kiev", a-t-il ajouté.
Dans la capitale, l'armée se tenait prête à détruire le dernier pont reliant la ville à son arrière-pays à l'ouest pour freiner la progression des chars russes. "Si nous recevons l'ordre d'en haut, ou si nous voyons les Russes avancer, nous le ferons sauter... avec le plus grand nombre de chars ennemis possible", a déclaré à l'AFP le sergent "Casper", d'une unité de volontaires ukrainiens. Dans les faubourgs ouest de Kiev, à Irpine, "du matin au soir, tous les bâtiments voisins ont été touchés, un tank est entré. C'était effrayant, nous avons eu peur. Avant cela, nous ne pensions pas que nous allions partir", a témoigné Tetiana Vozniuchenko, 52 ans.
La décision d'instaurer des couloirs humanitaires concerne également le port stratégique de Marioupol, sur la mer d'Azov dans le sud-est du pays, assiégé par l'armée russe et où une deuxième tentative d'évacuation humanitaire a échoué dimanche. Russes et Ukrainiens se sont mutuellement accusés d'avoir violé le cessez-le-feu accordé pour permettre cette opération. Des missiles russes tirés depuis la mer se sont abattus lundi sur le village de Touzly, dans la région d'Odessa, a indiqué un porte-parole militaire régional, Sergueï Bratchouk. Selon lui, les tirs ont visé des "sites d'infrastructures cruciales", mais n'ont pas fait de blessé.
Plus tôt, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait averti que la Russie se préparait à bombarder Odessa, port stratégique sur la mer Noire. Par ailleurs, à Lougansk, contrôlée par les séparatistes russes dans l'est de l'Ukraine, une forte explosion a provoqué lundi un incendie dans un dépôt de pétrole, selon l'agence de presse russe Interfax.
07h13: L'armée russe a annoncé l'ouverture lundi de plusieurs couloirs humanitaires et l'instauration de cessez-le-feu locaux pour évacuer des civils des villes ukrainiennes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy, en proie à de violents combats. Cette décision fait suite à la demande formulée par Emmanuel Macron à Vladimir Poutine lors de leur appel téléphonique de dimanche. Elle prendra effet à partir de 8h heure française ce lundi (10h heure de Moscou).
The civilian death toll from hostilities across Ukraine stands at 364#UkraineRussianWar #Ukraine️ https://t.co/d2Zl8ogkSV
— The Telegraph (@ttindia) March 7, 2022
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06h42: L'armée russe poursuit son siège du port stratégique de Marioupol, sur la mer d'Azov dans le sud-est du pays, où une deuxième tentative d'évacuation humanitaire a échoué dimanche. Russes et Ukrainiens se sont mutuellement accusés d'avoir violé le cessez-le-feu accordé pour permettre cette opération. Des missiles russes tirés depuis la mer se sont abattus lundi sur le village de Touzly, dans la région d'Odessa, a indiqué un porte-parole militaire régional, Sergueï Bratchouk. Selon lui, les tirs ont visé des "sites d'infrastructures cruciales", mais n'ont pas fait de blessé. Plus tôt, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait averti que la Russie se préparait à bombarder Odessa, port stratégique sur la mer Noire.
06h01: Les sirènes d'alerte anti-bombardement ont retenti lundi à l'aube à Kiev, Tcherniguiv, Mykolaïev et Vinnytsia (à 200 km au sud-ouest de Kiev), ont rapporté les médias ukrainiens. Dans la capitale, l'armée se tenait prête à détruire le dernier pont reliant la ville à son arrière-pays à l'ouest pour freiner la progression des chars russes. "Si nous recevons l'ordre d'en haut, ou si nous voyons les Russes avancer, nous le ferons sauter... avec le plus grand nombre de chars ennemis possible", a déclaré à l'AFP le sergent "Casper", d'une unité de volontaires ukrainiens.
D'intenses combats ont eu lieu toute la journée de dimanche dans la périphérie de Kiev, selon l'administration régionale ukrainienne, notamment autour de la route menant vers Jytomyr (150 km à l'ouest de Kiev), ainsi qu'à Tcherniguiv (150 km au nord de la capitale). Dans les faubourgs ouest de Kiev, à Irpine, "du matin au soir, tous les bâtiments voisins ont été touchés, un tank est entré. C'était effrayant, nous avons eu peur. Avant cela, nous ne pensions pas que nous allions partir", a témoigné Tetiana Vozniuchenko, 52 ans.
05h11: Dans la nuit de dimanche à lundi, la ville de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, a été la cible d'intenses bombardements. Selon un journaliste de l'Agence France Presse, ces frappes ont visé le complexe sportif d'une université locale ainsi que des immeubles civils. Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, Kharkiv, situé dans le nord-est du pays, est la cible de violentes frappes de la part de l'armée russe. Le siège du gouvernement local a été visé, ainsi que des habitations, faisant de nombreuses victimes. L'état-major ukrainien a annoncé que les forces russes concentrent actuellement leurs efforts sur Kharkiv, Tcherniguiv, Soumy et Mykolaïev, accumulant "leurs ressources pour lancer un assaut" sur Kiev.
Vos réactions
Macron dit :
> je ne connais pas beaucoup d’Ukrainiens
Mais ça ne l'empêche pas de parler en leur nom.
L'indigestion : cette propagande pro macron tous les jours est lourde et insupportable.
Il est clair que ce site est rempli d'abrutis en tout genre, c'est un bistrot de poivrots et d'ignorants ! Mais le pire la dedans, c'est qu'on lit et on participe au lieu de bannir ce site. On est aussi un peu cons ....
Voilà. Tout est dit.
Un complètement con qui traite les autres d'abrutis....!!!!!
guignol il s'y connais en cynisme>
Faut faire boire à Macroute 100litres de vaccin Pfizer...une bonne purge
Le minus contre le Maximus
j’espere que cette histoire fera réfléchir les gens sur une Europe unie (pas uniquement commercial et dirigé par des non-élus du peuple)
Cessez le feu en Russe signifie que l’adversaire ne doit pas riposter. Et couloir humanitaire signifie regroupement des cibles.
Excellente remarque et constatation *****
C'est vraiment un malade ce type, si cela continue il va demander a tous les Ukrainiens qui sont partis de revenir en Ukraine afin de pouvoir bénéficier du couloir humanitaire qu'il propose afin de les protéger des bombardements
La meilleure arme dans un conflit citadin reste le fusil à lunettes... Et petit rappel, on tue les officiers en premier ! En commençant par les hauts gradés !
@Foreflechir
Elles sont fières, elles sont braves et déterminées, c’est impressionnant.
Ce sont ces femmes qui devraient être mis à l’honneur par nos pseudo féministes à la con.
Même Gennadiy Trukhanov, le maire d’Odessa qui était pro russe traite aujourd’hui Poutine de batard.
On se battra jusqu’à la mort, à t’il déclaré.
Voir aussi les vidéos de jeunes ukrainiennes , fusil à la main qui préviennent les russes qu’ils vont devoir venir les abattre.
Poutine n’a peut être pas anticipé le fait que si lui est complètement cinglé, eux aussi.
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