03/03/2022 07:46

Guerre en Ukraine - Depuis le début de la crise en Ukraine, plusieurs agences de relations publiques cherchent à se défaire de leurs liens avec la Russie

Depuis le début de la crise en Ukraine, plusieurs agences de relations publiques, basées au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, cherchent à se défaire de leurs liens avec la Russie. "Nous observons avec détresse ce qui se passe en Ukraine", a ainsi indiqué à l'AFP un porte-parole de FTI Consulting, une entreprise basée aux Etats-Unis, qui assure qu'elle "n'acceptera plus pour le moment" comme clients les entreprises contrôlées depuis la Russie.

FTI a aussi "pris dès à présent la décision de ne pas travailler pour les entreprises" clientes qui feraient l'objet de sanctions, même "s'il est techniquement permis dans certaines circonstances de travailler avec des entreprises soumises à des +sanctions sectorielles+", a ajouté la firme dans une déclaration transmise mercredi à l'AFP.

"A l'échelle de l'entreprise, nous prenons les mesures nécessaires pour régler ces questions", a-t-elle ajouté. "Nous sommes également en train d'examiner toutes les connexions en cours avec des entités russes non sanctionnées et, s'il est approprié de nous retirer de ces dossiers, nous le ferons". La veille, l'agence londonienne de relations publiques Hudson Sandler avait annoncé rompre les liens avec la Russie, alors qu'elle dispose pourtant d'un bureau à Moscou.

Selon son site internet, elle avait notamment conseillé le Fonds souverain russe, créé en 2011 par Moscou pour favoriser les investissements étrangers en Russie, sur des questions liées au vaccin russe contre le Covid-19 Spoutnik V.

"Compte tenu de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, que nous condamnons fermement, nous arrêtons nos activités en Russie", a-t-elle annoncé sur Twitter. L'agence Brunswick, elle aussi basée à Londres, qui a travaillé récemment sur le gazoduc Nord Stream II, s'est désengagée la semaine dernière de ce projet avant l'invasion de la Russie en Ukraine, a indiqué mercredi à l'AFP une source proche du dossier. Il s'agissait du seul client lié à la Russie pour Brunswick, qui n'avait jamais eu de bureau en Russie et avait pris depuis plusieurs années ses distances avec des clients de ce pays, selon la même source.

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