
17h37 Cinq personnes ont été tuées et cinq blessées dans une frappe russe mardi contre la tour de télévision à Kiev, a annoncé le service d'Etat ukrainien pour les Situations d'urgence. "Selon les données préliminaires, cinq personnes ont été tuées et cinq autres blessées" dans cette attaque qui a aussi entraîné l'interruption de la diffusion des chaînes, a indiqué le service sur sa page Facebook.
16h39: Une frappe russe a visé mardi la tour de télévision à Kiev, entraînant l'interruption de la diffusion des chaînes, a annoncé le ministère ukrainien de l'Intérieur. La frappe, qui intervient au sixième jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a "touché" des équipements de cette tour, qui est située non loin d'un important mémorial aux victimes de la Shoah, a indiqué le ministère.
"Les chaînes ne vont pas fonctionner pendant un certain temps", mais des systèmes "de secours" permettront à certaines télévisions de rétablir leur diffusion prochainement, a ajouté le ministère. Une photographie publiée par le ministère de l'Intérieur montrait la tour noyée dans une épaisse fumée grise.
La structure principale de l'édifice était toutefois toujours debout. La tour de télévision se trouve dans le même quartier que le site de Babi Yar, un ravin où les nazis ont tué par balles plus de 30.000 juifs en deux jours en 1941. Cet endroit est aujourd'hui un lieu de mémoire important. "Ces barbares sont en train de massacrer les victimes de la Shoah pour la deuxième fois", a dénoncé sur Twitter le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.
Kyiv’s TV tower now pic.twitter.com/rguS8wtBLW
— Anastasiia Lapatina (@lapatina_) March 1, 2022
16h31: Au moins huit personnes ont été tuées et six blessées par une frappe aérienne sur une zone résidentielle de la ville de Kharkiv, prise d'assaut par les forces russes, selon le service ukrainien des situations d'urgence.
«Huit personnes sont mortes, six ont été blessées et 38 personnes ont été secourues» après «une frappe aérienne», déclare sur Facebook le service ukrainien des situations d'urgence, publiant des photos de secouristes intervenant dans un immeuble endommagé.
16h10: Plus de 500 soldats sont partis cet après-midi de la base aérienne d’Istres, dans le sud de la France, à destination de la Roumanie, afin de renforcer le dispositif de l’Otan dans la région, a-t-on appris auprès de l’armée. Parmi les militaires français déployés, des fantassins, des chasseurs alpins, des tankistes et une compagnie de soldats belges.
« Notre présence doit rassurer nos alliés sur place, c’est le sens stratégique de notre déploiement », a assuré le général Paul Sanzey, commandant de la 27e brigade d’infanterie de montagne (BIM). « On va dans une base de l’Otan et donc on n’a pas pour mission de mettre un pied en Ukraine. Pour l’instant on ne va pas être sur le front du tout. On fera notre mission de présence », a expliqué devant la presse le lieutenant Thomas.
Ce déploiement de soldats français dans le cadre d’opérations de l’Otan a été annoncé avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, dès le 19 janvier, par Emmanuel Macron. Vendredi à Bruxelles, le président français a annoncé qu’il allait l’« accélérer ». Il doit permettre de « prédisposer des forces aux frontières de l’Otan: évidemment face à l’Est, et pour répondre à la situation qui d’une manière ou d’une autre menace l’Europe », a commenté le capitaine Frédéric. Interrogé sur la mission des soldats en Roumanie, le général Sanzey a répondu: « j’ai dit aux soldats avec une pointe de sourire qu’on n’est pas là pour distribuer des couvertures (...), on est plutôt là pour faire parler les armes si nécessaire ».
15h12: Le Premier ministre Jean Castex a dénoncé mardi un « acte de guerre » russe contre l’Ukraine et une « agression cynique et préméditée » que « la France condamne de la manière la plus absolue », dans un discours devant le Parlement. « Nous faisons face à une situation de guerre mais également à un tournant dans l’histoire de l’Europe et de notre pays », a estimé le chef du gouvernement, en réaffirmant le soutien de la France « au peuple ukrainien qui vit des moments terribles ».
« Vladimir Poutine a fait le choix de la guerre », a encore martelé Jean Castex devant un hémicycle quasiment complet, dans lequel les députés de la majorité arboraient un ruban bleu et jaune, les couleurs du drapeau ukrainien. Les parlementaires se sont également levés pour applaudir longuement l’ambassadeur d’Ukraine en France, Vadym Omelchenko, présent dans les tribunes, lors de cette allocution prononcée dans le cadre de l’article 50-1 de la Constitution qui prévoit un débat sans vote.
Selon le Premier ministre français, le président russe « a fait le choix de vouloir inverser le cours de l’Histoire et revenir sur les acquis qui avaient suivi la fin de l’Union soviétique » en cherchant « à renverser le gouvernement légitime d’un pays de 44 millions d’habitants », « premier acte de cette crise qui sera longue ». Il a rappelé que la France était membre de l’Otan et qu’elle serait donc sans « aucun doute amenée à s’engager militairement dans la protection de nos alliés de l’est de l’Europe si le conflit devait connaître d’autres extensions au-delà du territoire ukrainien dans les pays membres de l’Alliance » atlantique.
Jean Castex a encore annoncé « un appui économique renforcé portant sur 300 millions d’euros d’aide immédiate » pour l’Ukraine, ainsi que « des livraisons de carburant et de matériel militaire, y compris de l’armement, en liaison avec nos partenaires européens » pour les forces armées ukrainiennes. Il a affirmé que « les avoirs et les ressources économiques détenues et contrôlées par les personnes sur lesquelles s’appuient le pouvoir de Vladimir Poutine ont été gelées ». Ces sanctions concernent « 476 personnes à ce jour », dont Vladimir Poutine et le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Face aux conséquences économique de cette crise, Jean Castex a ajouté que le gouvernement préparait « un plan de résilience qui sera finalisé dans les tout prochains jours » pour aider en particulier les filières industrielles et agricoles.
14h47: L'armée russe va frapper des infrastructures des services de sécurité ukrainiens à Kiev et a appelé mardi en conséquence les civils vivant à proximité à fuir.
«Afin d'arrêter les attaques informatiques contre la Russie, des frappes avec des armes de haute précision vont être menées contre des infrastructures technologiques du SBU (service de sécurité) et du centre principal de l'Unité des opérations psychologiques à Kiev. Nous appelons les habitants de Kiev vivant à proximité des nœuds de retransmissions à quitter leur domicile», dit le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
14h15: "40 tonnes d’aide humanitaire sont déjà parties en Pologne", annonce le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Les titres de séjour des Ukrainiens en France prolongés d'au moins 90 jours (Gérald Darmanin)
12h47: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui réclame une intégration « sans délai » de son pays à l’UE à la suite de l’invasion russe, a demandé mardi aux Européens de « prouver qu’ils sont avec l’Ukraine ». « L’Europe sera beaucoup plus forte avec l’Ukraine en son sein (...) Sans vous, l’Ukraine sera seule », a-t-il déclaré dans un discours en visioconférence aux eurodéputés, réunis à Bruxelles en séance extraordinaire, suscitant une ovation et des applaudissements nourris dans l’hémicycle.
« Nous nous battons pour notre survie (...) mais nous nous battons aussi pour être des membres égaux en droits de l’Europe (...) Donc, prouvez que vous êtes avec nous, prouvez-vous que vous ne nous abandonnez pas, et que vous êtes vraiment des Européens », a-t-il insisté. « Nous prendrons nos responsabilité », lui a répondu quelques instants plus tard le président du Conseil européen Charles Michel.
« Nous allons vaincre, je suis sûr (...) le choix européen de l’Ukraine, c’est le chemin sur lequel nous nous engageons aujourd’hui. Et j’aimerai entendre de vous aujourd’hui que l’Europe choisit l’Ukraine », a lancé aux députés européens Volodymyr Zelensky. « Nous nous battons pour nos droits, pour nos libertés, pour nos vies, pour notre survie (...) Personne ne va nous briser. Nous sommes forts, nous sommes des Ukraniens », a-t-il ajouté, apparaissant à l’écran vêtu d’un simple T-shirt sombre.
12h36: Le président ukrainien Zelensky va s'exprimer au Parlement européen. "Nous ne resterons pas silencieux alors que des gens se battent pour nos valeurs contre la machine de guerre de Poutine", a déclaré Roberta Metsola, la présidente du Parlement européen, en ouverture.
"Nous reconnaissons la perspective européenne de l'Ukraine. Nous saluons la candidature de l'Ukraine au statut de candidat et nous travaillerons dans ce sens", a continué la présidente du Parlement européen.
12h08: La France a demandé au Royaume-Uni d’assouplir ses conditions d’octroi de visas aux réfugiés ukrainiens qui fuient l’invasion de leur pays par la Russie, craignant qu’ils soient « bloqués » dans le nord du pays « sans aucune solution ». « Nous avons attiré l’attention des autorités britanniques sur les difficultés liées au manque d’informations et au caractère trop restrictif de ce régime », a confié à l’AFP un conseiller français de l’exécutif.
« A ce stade, ils ne délivrent pas de visas sur place, mais dans leurs consulats et ambassades », souligne ce conseiller, pointant « une lourdeur administrative ». Lundi, une famille de neuf Ukrainiens à bord d’un véhicule venant directement d’Ukraine s’est rendue au port de Calais en fin d’après-midi pour se rendre au Royaume-Uni. Faute de visas, ils ont été refoulés et vont être logés provisoirement dans des chambres d’hôtel, a-t-on rapporté côté français.
Saisie par le président du port de Calais vers 18H00, la maire de Calais Natacha Bouchart a « contacté les services de l’Etat » et « fait ouvrir une auberge de jeunesse de Calais, qui était temporairement fermée, pour les accueillir », explique-t-elle. Cette famille a « fourni les coordonnées de proches résidant en Angleterre », et « devrait obtenir rapidement un visa provisoire », a-t-elle estimé. Il s’agit à ce stade « de la seule famille » s’étant retrouvée dans ce cas de figure à Calais.
11h52: L'ambassadeur de France en Ukraine, Etienne de Poncins, a quitté Kiev, selon BFMTV. Nos confrères précisent que son convoi est en route vers Lviv, ville où l'ambassade a été délocalisée. "Il se trouve dans un convoi de voitures diplomatiques, escorté par les gendarmes de l’ambassade et du GIGN", ajoute BFMTV.
« Nous avons décidé, à la demande du président de la République, de transférer notre ambassade qui était jusqu’à présent à Kiev. En raison des risques et des menaces qui pèsent sur la capitale de l’Ukraine, l’ambassade est transférée à Lviv », avait déclaré hier soir Jean-Yves Le Drian sur BFMTV.
11h24: Plus de 660.000 personnes fuyant l'invasion russe en Ukraine ont afflué vers les pays voisins, et les chiffres augmentent de façon "exponentielle", indique le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
11h03: La Russie poursuivra son offensive en Ukraine jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints, a annoncé mardi le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, accusant une fois encore l’armée ukrainienne d’utiliser les civils comme « boucliers humains ». « Les forces armées de la fédération de Russie continueront l’opération militaire spéciale jusqu’à ce que les objectifs fixés soient atteints », a-t-il dit, selon des propos retransmis à la télévision. Le ministre a invoqué la « démilitarisation » et la « dénazification » de l’Ukraine, affirmant que l’armée russe « n’occupe pas l’Ukraine » et que l’Occident « cherche à utiliser le peuple ukrainien » contre Moscou.
Alors que le nombre de victimes civiles en Ukraine grimpe, il a nié que les forces russes visent des infrastructures civiles ou des habitations, tout en affirmant que les forces ukrainiennes les utilisaient comme bouclier pour se protéger des attaques russes. « Des lance-roquettes multiples, des mortiers de gros calibre sont installés dans les cours d’immeubles près d’écoles et de jardins d’enfants », a dit M. Choïgou. Le président russe Vladimir Poutine avait formulé les mêmes accusations, nourrissant la crainte de la multiplication des attaques sur les zones urbaines.
10h47: Le point sur la situation ce matin
L'armée ukrainienne fait face mardi à une nouvelle offensive des forces russes sur Kiev, Kharkiv et plusieurs villes du pays, au lendemain de premiers pourparlers infructueux sur fond de sanctions occidentales croissantes contre la Russie. Au sixième jour de l'invasion russe de l'Ukraine, la place centrale de Kharkiv, deuxième ville du pays avec 1,4 million d'habitants, proche de la frontière russe, a été bombardée et la préfecture régionale touchée, a indiqué le gouverneur régional Oleg Sinegubov, dans une vidéo sur Telegram montrant l'explosion.
Des combats ont également eu lieu lundi à Okhtyrka, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Kharkiv, qui auraient tué "environ 70 combattants ukrainiens" mais aussi de nombreux Russes, selon les autorités locales. Interrogée, l'armée ukrainienne n'a pas confirmé ce bilan. Les forces russes "se sont regroupées, accumulant véhicules blindées, missiles et artillerie pour encercler et capturer Kiev, Kharkiv, Odessa, Kherson et Marioupol", a affirmé la présidence ukrainienne dans un communiqué.
L'électricité était coupée mardi matin dans le grand port de Marioupol (sud-est) après une offensive russe, a indiqué le gouverneur de la région de Donetsk dont elle fait partie. Le chef des séparatistes prorusses de la région de Donetsk, Denis Pouchiline a dit que l’objectif était d'encercler dans la journée cette ville stratégique de la mer d'Azov. Sa prise par l'armée russe doit permettre la jonction des forces russes qui avancent le long de la côte de la mer d'Azov depuis la Crimée annexée par Moscou, des troupes dans le territoire séparatiste prorusse de Donetsk et la frontière avec la Russie.
Des photos satellites diffusées dans la nuit par la société américaine d'imagerie satellitaire Maxar montrent en outre un convoi russe s'étirant sur des dizaines de kilomètres et se dirigeant vers la capitale ukrainienne depuis le nord-ouest. La partie avancée du convoi était près de l'aéroport Antonov, à environ 25 km de Kiev, cible stratégique et au coeur de violents affrontements depuis le début de l'invasion russe jeudi.
Les défenseurs de Kiev, en partie désertée après la fuite d'habitants par milliers, ont érigé des barricades de fortune et reprogrammé des panneaux électroniques sur les grandes avenues pour prévenir les Russes qu'ils seraient accueillis "par des balles". L'état-major ukrainien a aussi cité un assaut selon lui repoussé près de Chernihiv, au nord-est de Kiev, autre direction depuis laquelle les Russes approcheraient vers la capitale.
L'armée russe a aussi érigé des barrages routiers à tous les points d'entrée de la ville côtière de Kherson (Sud, 290.000 habitants), plus à l'ouest, selon son maire, Igor Kolikhaïev. Ce dernier a appelé les habitants à rester "calmes et prudents" et à ne pas "provoquer" l'adversaire. "Ce n'est pas une bataille, c'est une guerre. Et la guerre se gagne par des actes raisonnables et avec sang-froid", a-t-il écrit sur sa page Facebook.
10h22: Le gouvernement britannique a placé la plus grande banque russe, le géant public Sberbank, sur la liste des entités soumises à des sanctions du Royaume-Uni, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Vladimir Poutine. Après avoir visé plusieurs institutions financières la semaine dernière puis lundi la banque centrale et le ministère des Finances russes, le Royaume-Uni avait annoncé lundi de nouvelles mesures visant les banques russes ainsi que la fermeture de ses ports aux navires russes.
Ces nouvelles annonces visent à « affamer la machine de guerre (du président russe) Poutine et mettre aussi la pression sur de nombreux oligarques qui ont besoin d’accéder au système (financier) international », a assuré mardi le vice-Premier ministre britannique, Dominic Raab, à la BBC. Même si les sanctions ne sont « absolument pas » destinées à cibler le peuple russe, « cela montre aussi au peuple russe dans son ensemble (...) le coût financier de s’enliser dans cette guerre injustifiée et injustifiable », a ajouté le ministre.
10h09: La ville de Marioupol, dans l'est de l'Ukraine sur la mer d'Azov, était sans électricité mardi après une offensive russe, a déclaré sur Facebook Pavlo Kirilenko, gouverneur de la région de Donetsk. "Marioupol et Volnovakha sont à nous! Les deux villes subissent la pression de l'ennemi mais elles tiennent. A Marioupol, la ligne d'électricité a été coupée, la ville est sans électricité", a-t-il déclaré sur sa page Facebook, alors que ces deux cités se trouvent sur la route des forces russes venant depuis la Crimée annexée par Moscou et les troupes dans le territoire séparatiste pro-russe de Donetsk.
09h46: La Finlande, non alignée mais membre de l'Union européenne, a annoncé avoir pris la décision "historique" de fournir des armes à l'Ukraine. Il s'agira de 2.500 fusils d'assaut, 150.000 munitions, 1.500 lance-roquettes et 70.000 rations de campagne, a précisé son ministre de la Défense, Antti Kaikkonen. Par ailleurs, le Parlement finlandais va débattre mardi d'une pétition citoyenne réclamant un référendum sur l'adhésion du pays scandinave à l'Otan.
09h37: Le centre de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine non-loin de la frontière russe, est bombardé par l'armée russe, a annoncé mardi sur Telegram le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov. "L'occupant russe continue d'user d'armes lourdes contre la population civile", a-t-il écrit, publiant des images d'une énorme explosion sur la place centrale de la ville, où se trouve le siège de l'administration locale. "Aujourd'hui, notre ennemi à sournoisement commencé à bombarder le centre-ville de Kharkiv et de quartiers résidentiels", a-t-il dit dans une vidéo, où il porte casque et gilet pare-balles.
Kharkiv, une ville largement russophone à la frontière avec la Russie, a une population d'environ 1,4 million d'habitants. Elle est ciblée par les forces russes depuis le début de l'assaut lancé jeudi sur ordre du président russe Vladimir Poutine. Au moins 70 soldats ukrainiens auraient été tués dans des bombardements lundi dans une autre ville du nord-est, Okhtyrka, dans la région de Soumy, selon le gouverneur régional, un bilan que l'armée, contacté par l'AFP, n'était pas en mesure de confirmer.
09h01: « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe » à travers les sanctions économiques occidentales imposées en réponse à l’invasion russe en Ukraine, a affirmé mardi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Fermeture des espaces aériens, gel d’avoirs de personnalités ou d’entreprises, remise en question de liens financiers ou commerciaux... L’Europe et les Etats-Unis en tête ont multiplié les annonces ces derniers jours afin de dissuader Moscou de poursuivre ses assauts sur l’Ukraine.
« Le rapport de force économique et financier est totalement en faveur de l’Union européenne qui est en train de découvrir sa puissance économique », a également estimé le ministre sur France Info. Une des dernières mesures en date, le blocage des avoirs en devises de la banque centrale russe détenues à l’étranger, a provoqué un plongeon de la monnaie russe lundi, tandis que de nombreuses personnes se sont précipitées à la banque pour retirer du liquide.
En urgence, la Russie a interdit lundi à ses résidents de transférer des devises à l’étranger et obligé les exportateurs russes à convertir une grande partie de leurs revenus en roubles. La totalité des avoirs russes que les alliés vont geler représente « presque 1.000 milliards de dollars » a indiqué le ministre mardi, ajoutant: « nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie », au lendemain d’un relèvement massif des taux d’intérêt à 20% de la banque centrale russe.
« Les entreprises ne pourront pas emprunter sauf à des taux élevés », a également dit le ministre français, affirmant que les Occidentaux sont prêts si nécessaire à « un nouveau renforcement des sanctions » comme affirmé la veille par l’Elysée. « L’urgence est de relever le coût de la guerre pour le président (Vladimir) Poutine », a indiqué lundi la présidence française, en estimant que les sanctions déjà prises « font plus mal que le président Poutine ne l’avait anticipé ». Bruno Le Maire a également indiqué mardi que le peuple russe allait subir les effets des sanctions « en raison de son dirigeant ». On ne sait pas faire autrement", a-t-il reconnu.
07h54: Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a assuré lundi que les Français encore présents à Kiev peuvent quitter la capitale ukrainienne en guerre par la route du sud car il y a une "fenêtre d'opportunité", mais sans garantie de sécurité.
07h11: Des photos satellites montrent mardi un convoi russe s'étirant sur des dizaines de kilomètres et progressant lentement vers la capitale ukrainienne: selon l'état-major ukrainien, Moscou regroupe ses forces en vue d'un assaut sur Kiev et d'autres grandes villes tandis que les mesures de rétorsion internationales contre la Russie continuaient de s'accumuler. "Certains véhicules sont parfois très distants les uns des autres et, sur d'autres portions, les équipements militaires sont positionnés à deux ou trois de front", a indiqué dans la nuit de lundi à mardi la société américaine d'imagerie satellitaire Maxar, après la diffusion de plusieurs photos prises plus tôt depuis l'espace.
Le convoi "s'étend des abords de l'aéroport Antonov (à environ 25 km du centre de Kiev) au sud aux alentours de Prybirsk" au nord, a-t-elle ajouté. Cet aéroport est, depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, le théâtre de violents affrontements, l'armée de Vladimir Poutine tentant de s'emparer de cette infrastructure stratégique pour la prise de la capitale. L'état-major de l'armée ukrainienne a affirmé mardi que les forces russes s'étaient regroupées au cours des dernières 24 heures, rassemblant des véhicules blindés et des armes d'artillerie "avant tout pour encercler et prendre le contrôle de Kiev et les autres grandes villes de l'Ukraine".
Selon deux sources interrogées lundi par l'AFP, l'une diplomatique et l'autre sécuritaire, Moscou s'apprête à lancer de manière imminente une nouvelle poussée militaire. La principale colonne russe avançant vers Kiev "a progressé d'environ cinq kilomètres" lundi, a estimé un haut responsable de la défense américaine, la localisant à 25 km de Kiev.
06h40: Selon l'état-major ukrainien, Moscou regroupe ses forces en vue d'un assaut de la capitale ukrainienne tandis que les mesures de rétorsion et de sanctions internationales contre Moscou continuent de s'accumuler. Selon la mission spéciale de l'OSCE, de multiples explosions ont retenti lundi dans et près de Kherson (sud) et Kharkiv (nord-est). Des immeubles résidentiels de plusieurs villes ont été ciblés faisant des blessés, d'après l'agence de presse Interfax-Ukraine. Au total, les forces russes ont lancé 113 missiles tactiques depuis le début de l'invasion, a précisé lundi soir Valéri Zaloujny, chef des armées ukrainiennes.
Frappes aériennes à Kherson, sud de l’Ukraine. #UkraineRussiaWar pic.twitter.com/Ij1L3xIa35
— Andreï VAITOVICH (@andreivaitovich) March 1, 2022
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05h48: Le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé lundi soir que le Canada allait interdire « toute importation de pétrole brut » russe, « une industrie dont le président Poutine et ses oligarques ont grandement profité » et apporté « son soutien à l’Ukraine pour sa défense héroïque contre l’armée russe », en lui fournissant des armes antichar et des munitions de pointe.
Le Japon a
décidé d'imposer des sanctions supplémentaires contre la Russie ciblant notamment les avoirs du président russe Vladimir Poutine et de trois institutions financières russes.
Parallèlement à cela, douze membres de la mission russe à l'ONU ont reçu l'ordre des États-Unis, qui les accusent d'espionnage, de quitter leur territoire avant le 7 mars. Une « démarche hostile », a réagi la Russie. Dans ce contexte, la Turquie a interdit lundi soir le passage des détroits du Bosphore et des Dardanelles à tous les navires de guerre appartenant à des États « riverains ou non de la Mer noire ».
#Ukrainian media report that the aggressor's infantry has entered #Kherson from the east and is moving deeper into the city. pic.twitter.com/lXwzr1uDAE
— NEXTA (@nexta_tv) March 1, 2022
Vos réactions
Zemmour, celui qui pariait fièrement et de manière méprisante que jamais la Russie n'envahirait l'Ukraine (Décembre 2021). Vraiment, un sacré modèle de prix Nobel
Prix Nobel des rateaux avec celui qu'il va prendre dans un mois.
Pour être honnête Zelensky n'a été placé au pouvoir qu'il y a 3 ans. Il n'est pas responsable de tous les morts du Donbass.
Mais il faut rappeler qu'il s'est fait élire sur la promesse de pacifier les rapports avec la Russie mais qu'il a fait tout le contraire et que ça a fait des victimes tous les jours.
C'est un homme qui n'a aucune considération pour les vies humaines de son propre peuple, qui encourage les civils ukrainiens à mourir dans des assauts inutiles, qui ne les averti pas des frappes dont il a connaissance, qui flingue toutes les tentatives de paix. Pour le compte de qui agit-il comme ça ? Certainement pas pour l'intérêt de l'Ukraine.
Il s'en tire bien puisque les médias occidentaux arrivent à mettre toutes ses victimes sur le dos de Poutine.
Petit troll pro-russe.... tu t'es fait ban avec ton ancien compte (Elizabeth11) et maintenant te revoilà? Continue à écrire des Fake News et tu vas te faire ban encore une fois.
Il y avait des neo-nazis sur la flèche de la tour c'est pour ça...
Vieille andouille Cachesexe !
Une reporter de RT Russia ou de Spoutnik ?
Non, il s'agit de la reporter de guerre française qui est sur place dans la région du Donbass : Anne Laure Bonnel et qui témoigne que l'Ukraine bombarde les civils dans la région du Donbass et a fait 13 000 morts civils (conflit depuis 8 ans sans aucune réaction de l'Occident). Je crois plus une reporter sur place que des pseudos spécialistes bien au chaud devant leurs écrans à gober tout ce qui est dit à la télé française. Je remarque que l'émoi pour certains est à géométrie variable. Les civils, dont des enfants, du Donbass peuvent se faire massacrer sans que les occidentaux ne s'émeuvent...
Tiens, on n'avait pas entendu Jeannot lapin depuis un long moment.
On commençait à s'inquiéter !
C'est logique l'Ukraine a vendu du phosphore blanc à l'Azerbaïdjan pour qu'ils finissent le génocide arménien récemment
la vérité c'est que l'Ukraine bombarde son propre peuple depuis 10 ans, que le maire de Kiev est pro nazi, que les 4 médias d'oppositions ont été fermés par zelensky, que plusieurs journalistes ont ete assassinés
que zelensky a fait une série de propagande financée par soros où il incarne le président de l'Ukraine et dans laquelle il tire à la kalashnikov sur le parlement
que les États Unis font tout pour forcer la Russie a devoir faire la guerre, que l'Europe aussi en s'y soumettant, en l'encerclant avec des missiles
que la Russie est née à Kiev il y a 1000 ans, que l'Ukraine n'existait pas il y a 100 ans
que soros s'est felicite d'avoir financé le coup d'êtat de 2014
bref que les médias américains mentent, qu'ils parlent de démocratie comme pour l'Irak
et que les médias européens sont leurs caniches, ne comprenant pas que ce sont eux qui pâtiront de ce désir hégémonique américain puisqu'ils sont juste à côté de la Russie
et que Poutine a raison, mais qu'il faut un diable pour l'occident à hair
que c'est la Russie qui nous a sauvé des nazis en 45, pas les américains, que 60% des francais pensaient ça en 45 et qu'aujourdhui ils pensent que c'est les usa
que la propagande hollywoodienne qui met les russes en méchant à marché
que la reine de France Anne de Kiev doit pleurer en voyant tous ces abrutis.
@Mocronene
On peut prendre toutes les grilles de lecture qu’on veut, il n’en reste pas moins que la Russie a bien violé les clauses du Mémorandum de Budapest.
Je viens de lire que l'Azerbaïdjan propose de l'aide...!!! peut être que les républiques phagocytées de force vont se rebeller contre Poutine et détourner une partie de son armée et en profiter pour retrouver leur liberté
C'est logique l'Ukraine a vendu du phosphore blanc à l'Azerbaïdjan pour qu'ils finissent le génocide arménien récemment
la vérité c'est que l'Ukraine bombarde son propre peuple depuis 10 ans, que le maire de Kiev est pro nazi, que les 4 médias d'oppositions ont été fermés par zelensky, que plusieurs journalistes ont ete assassinés
que zelensky a fait une série de propagande financée par soros où il incarne le président de l'Ukraine et dans laquelle il tire à la kalashnikov sur le parlement
que les États Unis font tout pour forcer la Russie a devoir faire la guerre, que l'Europe aussi en s'y soumettant, en l'encerclant avec des missiles
que la Russie est née à Kiev il y a 1000 ans, que l'Ukraine n'existait pas il y a 100 ans
que soros s'est felicite d'avoir financé le coup d'êtat de 2014
bref que les médias américains mentent, qu'ils parlent de démocratie comme pour l'Irak
et que les médias européens sont leurs caniches, ne comprenant pas que ce sont eux qui pâtiront de ce désir hégémonique américain puisqu'ils sont juste à côté de la Russie
et que Poutine a raison, mais qu'il faut un diable pour l'occident à hair
que c'est la Russie qui nous a sauvé des nazis en 45, pas les américains, que 60% des francais pensaient ça en 45 et qu'aujourdhui ils pensent que c'est les usa
que la propagande hollywoodienne qui met les russes en méchant à marché
que la reine de France Anne de Kiev doit pleurer en voyant tous ces abrutis.
L'autre qui danse avec sa b**e s'est planqué dans un endroit secret et pousse les innocents citoyens d'aller à la mort à sa place
Avec un fou imprévisible qui ne tient aucun de ses engagements, on peut comprendre qu'on se méfie, il peut sortir sa bombe sans sourciller, sans se préoccuper des conséquences sur les populations qui ne comptent pas à ses yeux.
Et si l'Europe tergiverse, c'est pour éviter une escalade qui pourrait nous mener beaucoup plus qu'on le craint, si tout le monde y va de sa bombe, on n'aura plus à se préoccuper du réchauffement climatique...il ne restera pas grand chose sur terre
Il est aveuglé par son rêve de se voir en tsar qui a réunifié les grande Russie quelqu'en soit le prix;
Que tous les marabouts, vaudous, sorciers du monde sortent leur poupée à l'éphigie de Poutine et lui plantent des aiguilles et lui jettent un sort pour le tuer
Tous les dictateurs meurtriers finissent mal en général...( Néron, Caligula, Hitler, Mussolini, Khadafi, Sadam Hussein etc...) mais ça peut prendre du temps malheureusement
@lucieat
Quand je l’observe, j’ai le sentiment qu’il est malade physiquement, qu’il a un projet pour la Russie et qu’il compte bien le mener à terme avant de mourir.
Il ne va jamais accepter de se faire possiblement humilier par le type qui a remporté Danse avec les stars version ukrainienne 2006.
Je viens de lire que l'Azerbaïdjan propose de l'aide...!!! peut être que les républiques phagocytées de force vont se rebeller contre Poutine et détourner une partie de son armée et en profiter pour retrouver leur liberté
Si l'Otan n'agit pas, qu'est-ce qui empêche un pays européen de sauver l'Ukraine attaquée comme ils l'ont déjà fait dans d'autres pays ? La frousse ?
Avec un fou imprévisible qui ne tient aucun de ses engagements, on peut comprendre qu'on se méfie, il peut sortir sa bombe sans sourciller, sans se préoccuper des conséquences sur les populations qui ne comptent pas à ses yeux.
Et si l'Europe tergiverse, c'est pour éviter une escalade qui pourrait nous mener beaucoup plus qu'on le craint, si tout le monde y va de sa bombe, on n'aura plus à se préoccuper du réchauffement climatique...il ne restera pas grand chose sur terre
Il est aveuglé par son rêve de se voir en tsar qui a réunifié les grande Russie quelqu'en soit le prix;
Que tous les marabouts, vaudous, sorciers du monde sortent leur poupée à l'éphigie de Poutine et lui plantent des aiguilles et lui jettent un sort pour le tuer
Tous les dictateurs meurtriers finissent mal en général...( Néron, Caligula, Hitler, Mussolini, Khadafi, Sadam Hussein etc...) mais ça peut prendre du temps malheureusement
Malheureusement l'OTAN laisse les civils se faire tuer sans réagir et regarde cela ! pourtant il sont au Mali ou l’Afghanistan autrefois , pays comme l'Ukraine non otan. Les Russes le savent et font ce qu'il veulent, après ce sera la Moldavie ? aucune réaction aussi ?
Les maliens ne sont pas attaqués par des gens qui ont la bombe nucléaire et la gâchette facile.
Pauvre petit président qui va être assassiné !
Ca a l'air de vous amuser?
Lui il en a au moins, pas comme certains ici !
Rien ne vous empêche de partir en Ukraine et de prendre les armes.... Alors quand partez-vous ?... Vous avez une grande bouche mais c'est tout...
Il faut se rappeler que tout ceux qui déclenche une guerre survive très souvent jusqu’à la conclusion de la guerre. Car ils se cachent.
pour les troufions et les civils ce n’est pas la même limonade.
arrêtons de vouloir la guerre et cherchons plutôt l’entente
Qui va nous débarrasser de Poutine? celui qui le fera ne méritera pas la prison,mais le prix Nobel de la Paix.....
Pour mettre qui derrière ?
propagande poutinienne!
Non il ne s'agit pas de propagande russe mais de l'observation réelle d'une reporter de guerre française qui est sur place dans la région du Donbass.
Les ukrainiens qui bombardent la région du Donbass en tuant des civils, depuis longtemps, cela n'émeut personne....
Heureusement que Poutine s'est engagé à ne pas faire de victimes civiles !!!
Des colonnes et rassemblements de chars et véhicules blindés, quelle belle cible facile si on pouvait les bombarder !
Oui, c’est ça.
Vous avez vu un peu les réunions filmées avec ses Ministres, États Généraux ou que sais je ?
Lui à l’autre bout d’une table, seul, et eux amassés à l’autre bout, la face terrorisée….
Normalement ils doivent être trois pour activer le bouton nucléaire mais je crois que le premier qui refuse se prend une balle dans la tête et est remplacé illico.
Il fait vraiment peur.
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