
Pour les sénateurs qui ont fait le bilan des mesures éducatives du quinquennat, la mise en oeuvre des réformes du ministre Jean-Michel Blanquer a été dans de nombreux cas "mal accompagnée" donnant ainsi le sentiment de "naviguer à vue", et de créer des "générations d'élèves cobayes".
"Il ne s'agit pas d'un bilan de la personne du ministre mais un bilan des politiques publiques elles-mêmes, assorti de 36 propositions", a rappelé lors d'une conférence de presse le président centriste de la commission de la Culture, de l'Education et de la Communication, Laurent Lafon.
Sous le quinquennat de Jean-Michel Blanquer, --le plus long de la Vème République pour un ministre de l'Éducation--, plusieurs réformes d'envergure ont été adoptées.
Cette commission du Sénat s'est basée durant six mois sur l'analyse de six objectifs et mesures phares : le lien entre école et société, l'abaissement de l'âge d'instruction à trois ans, le développement de l'école inclusive, la priorité donnée au primaire à travers les politiques de limitation des effectifs de la grande section au CE1, la réforme du lycée et l'attractivité du métier d'enseignant.
Le ministre "voulait bâtir une école de la confiance" avec la loi du même nom adoptée en 2019, "mais le constat est que la relation entre les Français et l'école reste dégradée", a noté la socialiste Marie-Pierre Monier, sénatrice SER de la Drôme.
Selon elle, "les enseignants continuent à se sentir mal aimés par la société" et "seulement 4% des professeurs des écoles considèrent que leur métier est valorisé", a-t-elle dit, évoquant la "défiance" pour qualifier la relation entre les personnels de l'Éducation et leur ministre.
Les sénateurs souhaitent ainsi la mise en place automatique d'une protection fonctionnelle pour les enseignants et "la même célérité dans le suivi des dépôts de plainte des enseignants que pour d'autres personnes chargées d'une mission de service public". Ils préconisent aussi "une accélération des rendez-vous de carrière, afin d'améliorer la rémunération des enseignants".
Vos réactions
Attendez la suite... Si Macron est ré-élu, le privé aura encore plus de succès.
« Startup Nation » ...
il serait temps de se rendre compte que ces gros sénateurs revanchards ne servent plus a rien.
il serait temps de s'en rendre compte !et si il n'y avait que ça....
il serait temps de s'en rendre compte !et si il n'y avait que ça....
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?