
16h09: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé des "garanties de sécurité" pour son pays de l'Occident et de Moscou, au moment où l'Ukraine fait face à la menace d'une invasion russe. "L'Ukraine a besoin de garanties de sécurité, claires et concrètes, immédiatement", tant de l'Occident que de la Russie, a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse.
14h34: La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse appelle à dire "stop" à Vladimir Poutine en lui infligeant "des sanctions vraiment puissantes", après un entretien sur la crise russo-ukrainienne avec l'ambassadeur d'Ukraine en France Oleg Shamshur. "On doit condamner absolument, fermement, et mettre en place des sanctions qui soient des sanctions vraiment puissantes pour éviter l'escalade de ce confit et dire à Vladimir Poutine, 'maintenant c'est stop'", a affirmé Valérie Pécresse à la sortie de l'ambassade.
Faisant référence au déplacement d'Emmanuel Macron le 7 février à Moscou, la candidate LR a estimé que le président russe avait "instrumentalisé l'Union européenne" et "son dialogue avec le président Macron" pour "violer les accords de Minsk" et "remettre en cause l'intégration du Donbass dans l'Ukraine". Ce dialogue "doit être fait sans aucune naïveté", a-t-elle poursuivi. Valérie Pécresse a également déploré le comportement de certains candidats à l'égard du président russe, "qui sont encore alignés sur (ses) positions". "Etre aligné sur les positions de Poutine ce n'est pas la France debout, ce n'est pas la France gaullienne, c'est une France à genoux", a-t-elle souligné.
La candidate LR a également dit son soutien au peuple ukrainien "qui est victime aujourd'hui d'une intolérable agression et d'une violation du traité de Minsk". "Nous devons tout faire pour éviter cette guerre", a-t-elle poursuivi faisant part de sa "volonté d'œuvrer aux côtés de tous ceux qui voudraient trouver une solution négociée pour la désescalade de ce conflit". "J'avais proposé dès janvier une conférence sur la sécurité en Europe", a rappelé Mme Pécresse, "aujourd'hui elle n'est plus d'actualité compte tenu de l'escalade du conflit mais s'il y avait désescalade elle le redeviendrait tout autant".
14h16: La Russie a promis mercredi une riposte "forte" et "douloureuse" aux sanctions américaines annoncées par Washington après la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes d'Ukraine. "Il ne doit pas y avoir de doute : il y aura une riposte forte aux sanctions, pas forcément symétrique, mais bien calculée et douloureuse pour la partie américaine", a assuré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
14h01: La Russie a commencé mercredi l’évacuation de son personnel diplomatique d’Ukraine, pays dont Moscou est accusé de préparer l’invasion. Le porte-parole de l’ambassade russe à Kiev, Denis Golenko, a répondu par l’affirmative à l’AFP quant à savoir si l’évacuation était en cours.
Le drapeau russe ne flottait plus sur le toit de la représentation russe dans la capitale ukrainienne et plusieurs personnes en sortaient avec des valises, selon des journalistes de l’AFP. M. Golenko a fait valoir que plusieurs ambassades occidentales ont elles aussi évacué une partie de leur personnel diplomatique et que Moscou a décidé de faire de même « temporairement ».
La Russie avait annoncé mardi son intention d’évacuer ses diplomates d’Ukraine, accusant les autorités locales de ne pas faire le nécessaire pour garantir leur sécurité. Cette décision intervient après que le Parlement russe a autorisé le président Vladimir Poutine à déployer des soldats russes en territoire ukrainien dans la foulée de la reconnaissance de l’indépendance des régions séparatistes de Donetsk et Lougansk dans l’est de l’Ukraine.
13h55: Vladimir Poutine a déclaré « la négation » de l’Ukraine comme « pays souverain » avec la reconnaissance de deux régions séparatistes de l’est du pays, a accusé mercredi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. « Le président Poutine dans son discours a d’une certaine manière déclaré la négation de l’Ukraine comme pays souverain. Nous sommes en phase de révisionnisme pour retrouver des espaces anciens en réinventant l’histoire », a affirmé M. Le Drian lors d’une conférence de presse à Berlin avec son homologue allemande.
« D’une manière générale, il ne répond pas aux engagements qu’il prend, ni en public ni en privé, que ce soit à l’égard du président Macron ou l’égard du chancelier (allemand Olaf) Scholz (...) Quand et comment faut-il croire sur parole le président Poutine ? Je ne sais pas si quelqu’un le sait », a-t-il regretté. Le président français Emmanuel Macron avait tenté encore dimanche soir de désamorcer la crise, espérant encore avoir arraché un sommet de la désescalade entre le président américain Joe Biden et Vladimir Poutine. Le Kremlin a douché l’espoir d’une rencontre lundi matin.
« Quand on a 140.000 militaires aux frontières de l’Ukraine mobilisés (...) tout est possible, y compris le pire », a ajouté M. Le Drian, interrogé sur la possibilité d’une invasion complète de l’Ukraine. Les Occidentaux ont pris de premières sanctions en réaction à la reconnaissance des séparatistes de ces régions de l’est de l’Ukraine que Kiev combat depuis huit ans, un conflit qui a fait plus de 14.000 morts. « Le premier paquet de sanctions est un paquet sérieux, qui va faire mal », a estimé le chef de la diplomatie française qui a averti que d’autres sanctions pourraient suivre.
13h30: "Vladimir Poutine a déchiré les accords de Minsk avec ses déclarations, il piétine le droit international", a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal en précisant "nous restons prêts à tout tenter pour éviter une escalade fatale".
12h41: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée
L'Ukraine a mobilisé mercredi ses réservistes et appelé ses ressortissants à quitter la Russie, le spectre d'une invasion russe se faisant toujours plus pressant et Vladimir Poutine insistant toujours plus sur ses exigences malgré les sanctions occidentales. Ces annonces sont une nouvelle étape dans l'escalade des tensions dans la pire crise géopolitique qu'a connue l'Europe depuis la Guerre froide. La Russie, qui a massé 150.000 troupes aux frontières et reconnu l'indépendance des séparatistes prorusses de l'Est de l'Ukraine, est accusée de préparer une attaque d'ampleur contre son voisin.
Prenant acte de l'imminence du danger, l'Ukraine a ordonné mercredi la mobilisation des réservistes de l'armée âgés de 18 à 60 ans et demandé à ses ressortissants de "quitter immédiatement" la Russie, alors que quelque trois millions d'entre eux vivent et travaillent dans le pays. Plus tôt mercredi, à l'occasion de la Journée des défenseurs de la patrie, le président russe a fait part de son intransigeance quant aux intérêts et la sécurité de son pays, qui sont "non-négociables", malgré les mises en garde et les sanctions occidentales.
M. Poutine, tout en se disant "ouvert au dialogue", exige des Occidentaux la promesse que l'Ukraine n'intègrera jamais l'Otan et, depuis mardi soir, une "démilitarisation" du pays ainsi que des concessions territoriales aux séparatistes prorusses. Se réservant le droit d'envoyer des troupes dans les deux territoires dont il a reconnu l'indépendance, les "républiques" autoproclamées de Donetsk et Lougansk, M. Poutine a revendiqué mardi l'ensemble de ces régions, alors que les rebelles n'en contrôlent qu'un tiers.
10h45: L’Ukraine a lancé mercredi la mobilisation des réservistes de son armée et demandé à ses ressortissants de quitter la Russie au plus vite, du fait de la crainte d’une escalade militaire par Moscou. « La mobilisation concernera les réservistes âgés de 18 à 60 ans », officiers et militaires de rangs de la réserve opérationnelle appelés à rejoindre leur unité d’origine si besoin, ont annoncé les forces terrestres ukrainiennes sur Facebook.
« La mobilisation commence dès aujourd’hui (mercredi, ndlr). La durée maximale du service est d’un an », selon la même source. L’Ukraine compte plus de 200.000 réservistes en plus des 250.000 membres des forces armées régulières. Le refus de se présenter à cette conscription sans motif plausible pourra faire l’objet « de sanctions administratives et pénales », ont précisé les forces armées. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a toutefois exclu la veille dans un discours télévisé une « mobilisation générale ».
Kiev a également appelé mercredi ses ressortissants à quitter la Russie au plus vite, dans un contexte « d’intensification des agressions de la Russie contre l’Ukraine », explique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Près de trois millions d’Ukrainiens vivent en Russie, selon des estimations ukrainiennes.
La Russie a elle annoncé mardi l’évacuation de ses diplomates d’Ukraine accusant les autorités ukrainiennes de ne pas faire le nécessaire pour garantir leur sécurité. Ces décisions interviennent après la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l’indépendance des régions séparatistes de l’est de l’Ukraine, faisant redouter une offensive militaire russe dans la foulée. Les parlementaires russes ont autorisé le Kremlin a déployé son armé dans les territoires sécessionnistes d’Ukraine.
09h38: L'Ukraine appelle ses ressortissants à quitter "immédiatement" la Russie. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a appelé mercredi ses ressortissants à quitter la Russie au plus vite, du fait du risque d'escalade militaire par Moscou. "Le ministère recommande aux ressortissants ukrainiens de s'abstenir de tout voyage en Russie et à ceux qui s'y trouvent déjà de quitter immédiatement le territoire", a indiqué la diplomatie ukrainienne dans un communiqué.
07h15: Le feu vert mardi du Parlement russe à une opération militaire en Ukraine est "le début d'une invasion" du pays, a dénoncé le président américain Joe Biden, en dévoilant de premières sanctions contre Moscou, comme ses partenaires occidentaux. La crainte d'une escalade militaire en Ukraine, aux portes de laquelle 150.000 soldats russes ont, selon Washington, été déployés, est à son paroxysme depuis que Vladimir Poutine a reconnu lundi l'indépendance des entités sécessionnistes de Lougansk et de Donetsk.
Le président russe est "en train d'élaborer des justifications pour aller beaucoup plus loin", a déclaré Joe Biden, 24 heures après la décision majeure de son homologue. "Il est encore temps d'éviter le pire", a-t-il cependant ajouté.
07h03: L'Otan s'attend à "une attaque massive" de la Russie en Ukraine, a annoncé dans ce contexte son secrétaire général, Jens Stoltenberg. Sans attendre, les Occidentaux ont pris de premières sanctions en réaction à la reconnaissance des séparatistes que Kiev combat depuis huit ans, un conflit qui a fait plus de 14.000 morts. La mesure la plus spectaculaire a été annoncée par Berlin, qui a gelé le gigantesque projet de gazoduc Nord Stream II, qui devait acheminer encore davantage de gaz russe en Allemagne.
06h52: Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a pour sa part annoncé qu'il ne rencontrerait pas comme prévu son homologue russe Sergueï Lavrov, tout comme son homologue français, Jean-Yves Le Drian qui a également annulé son entretien prévu à Paris avec le ministre russe. "Maintenant que nous voyons que l'invasion a commencé et que la Russie a clairement rejeté toute diplomatie, cela ne fait aucun sens de se rencontrer à ce stade", a déclaré M. Blinken.
06h18: Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé une "série de sanctions" économiques contre la Russie "jusqu'à ce que l'intégrité territoriale de l'Ukraine soit rétablie".
Vos réactions
Le président Ukrainien, dans sa vie d'avant la politique, était humoriste, acteur et réalisateur! çà ne s'invente pas!
C'est un pion.
Ah, on a des génies ici.
Selon les chiffres de 2018 les États Unis sont le premier producteur de gaz mondial devant la Russie mais malgré cela ils doivent importer plusieurs milliards de mètre cube par an...
Producteur de gaz de schiste, bon pour la planète....
Biden nous manipule plus que Poutine, le blocus s'il se met en place va impacter l'Europe bien plus que les USA , il ne rêve que d'une chose c'est que la Russie coupe le robinet du gaz pour qu'il vienne vendre le sien a la place et pour faire bonne mesure venir implanter quelques missiles de l'Otan a la frontière Russe.
C'est exactement ça!
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