
Un collectif de chercheurs, journalistes et spécialistes de l'éducation aux médias ont annoncé la naissance de "De facto", plateforme de lutte contre la désinformation et déclinaison française d'un projet lancé à l'échelle européenne. Cette initiative, portée par Sciences-Po, l'AFP, le Clemi (Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information) et la plateforme collaborative XWiki, est née d'un appel à projets lancé par la Commission européenne. Objectif? Soutenir la création de huit projets nationaux mêlant les expertises d'universitaires, de professionnels de l'éducation aux médias et journalistes pour contrer les fausses informations sur 15 pays.
"De facto", , tout comme ses voisins européens, est "indépendant des institutions, du gouvernement et des initiatives que le gouvernement pourrait prendre sur la désinformation", a souligné Dominique Cardon, directeur du Medialab de Sciences-Po, lors d'une conférence de presse. "Liberté académique" et "principe d'indépendance des rédactions journalistiques" animent la plateforme dont le lancement est "la première pierre d'un ensemble d'actions qui vont se déployer dans les années a venir", a-t-il ajouté.
"L'AFP va coordonner la publication de factchecks qui viennent non seulement de sa rédaction mais aussi d'autres rédactions", telles que Libération, Radio France, 20minutes et Les surligneurs, premiers partenaires de cette initiative, a expliqué Christine Buhagiar, directrice Europe de l'AFP. "Il peut y avoir d'autres partenaires qui nous rejoignent dans le courant de l'année, la porte restera toujours ouverte", a-t-elle poursuivi. Seront également disponibles sur le site des contenus pédagogiques, expliquant comment l'information peut être falsifiée et vérifiée. Enseignants et médias pourront aussi y trouver des outils plus spécialisés et l'accès à des logiciels libres.
La plateforme sera le point de lancement et de publication "d'un ensemble de recherches portant sur les circuits de la désinformation", sur ses effets dans la manière de s'informer ou sur les enjeux de régulation des plateformes numériques, est-il précisé dans un communiqué. Les autres projets européens "sont sur le point de se lancer", a indiqué Christine Buhagiar. Des pays encore non couverts par l'initiative européenne font actuellement l'objet d'un appel d'offres mais d'ici à la fin de l'année, "il va vraiment y avoir une couverture européenne totale par des hubs contre la désinformation", a garanti la journaliste. Parallèlement, l'agence de presse française a aussi annoncé le lancement d'un site en hongrois, consacré à la lutte contre la désinformation, une première du genre en Hongrie. L'AFP y opère en partenariat avec le site d'information national , et des chercheurs de la fondation universitaire hongroise, la Media Universalis Foundation, liée à l'université Loránd-Eötvös (ELTE) de Budapest.
D'une durée initiale de 15 mois, le projet est co-financé par un autre programme européen de lutte contre la désinformation. Outre des articles de factchecking et des outils pédagogiques pour se se familiariser avec la vérification numérique, une conférence sur la lutte contre la désinformation "ainsi que de nombreuses activités à destination du public hongrois sont aussi prévues", détaille l'AFP dans un communiqué.
Vos réactions
Une première affaire pour eux : Darmanin qui propage des fake news.
La "désinformation " c’est quand on ne pense pas comme eux !
on parle fe fake news, pas de muselage de l'info!
Et qui décide qu'il s'agit d'une fake news ? le pouvoir en place ? Cela s'appelle une dictature.
Enfin !!!!
Il était grand temps !!!
Dommage qu'une telle plateforme n'existait pas, par exemple, à l'époque de Tchernobyl !
Elle aurait pu combattre, preuves gouvernementales à l'appui, contre toutes les fake news doutant du fait que le nuage radioactif s'était bel et bien stoppé net à la frontière Française !
Les bien-pensants de retour. l'AFP, Sciences Politiques, Commission européenne etc..
On va encore nous dire comme penser, réfléchir.
Museler les populations coûte que coûte.
Allez, un organisme de propagande en plus.
on parle fe fake news, pas de muselage de l'info!
Les bien-pensants de retour. l'AFP, Sciences Politiques, Commission européenne etc..
On va encore nous dire comme penser, réfléchir.
Museler les populations coûte que coûte.
Allez, un organisme de propagande en plus.
Qui va décider qu'il s'agit d'une fakenews ? le gouvernement en place ? Cela s'appelle une dictature.
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