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Définitivement condamné en droit français pour viol et agressions sexuelles sur une collaboratrice, l'ex-secrétaire d'État Georges Tron a annoncé son intention de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) contre la procédure qu'il considère «si singulière» à son encontre. «Je réaffirme ici aujourd'hui (...) que je suis innocent des accusations portées contre moi», déclare Georges Tron dans un communiqué transmis à l'AFP par la mairie de Draveil (Essonne), qu'il a dirigée depuis 1995 jusqu'en mai.
Le rejet mercredi du pourvoi en cassation de l'édile de 64 ans a rendu définitive la peine de cinq ans de prison dont deux avec sursis à laquelle la cour d'assises de Paris l'a condamné en appel en février.
Depuis le verdict, l'ex-élu LR est incarcéré à la prison de la Santé à Paris. Au terme d'une procédure à rebondissements, Georges Tron et son ex-adjointe à la Culture à Draveil, Brigitte Gruel, ont été reconnus coupables en appel d'avoir imposé des attouchements et pénétrations digitales en novembre 2009 et janvier 2010 à une employée municipale, Virginie Ettel, sous couvert de séances de réflexologie plantaire.
La cour d'assises les a, en revanche, acquittés de faits similaires sur la seconde plaignante, Eva Loubrieu. Brigitte Gruel a été condamnée à deux ans de prison avec sursis.
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