
L’agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe alerte « sur les agressions physiques que les professionnels de santé ont subies ces derniers jours alors qu’ils allaient soigner les pères, les mères et les enfants de Guadeloupe ». « Ce n’est pas acceptable », affirme l’institution qui dénonce, dans un communiqué, des menaces « au fusil à pompe », une « tentative de car-jacking », un médecin « tenu en joue avec un fusil sur la tempe à la sortie de sa garde aux urgences au niveau d’un barrage » ou des « agressions de pharmaciens »
L’ARS évoque « des occupants du véhicule de l’HAD [hospitalisation à domicile] pris à partie par des personnes armées dans la soirée du 20 novembre », un « droit de passage réclamé aux points de blocage », une « course-poursuite dans le parking » d’une clinique. « Des plaintes sont systématiquement déposées et des poursuites seront engagées », précise encore le communiqué qui dénonce les effets de la situation sur la santé des malades.
« Le report de leurs soins peut être dangereux » et les délais d’attente aux barrages exposent à « la dégradation de l’état de santé de la personne ». L’ARS s’inquiète de la « condition des personnes isolées, âgées ou handicapées qui ont pu se retrouver seules à leur domicile, car leurs enfants ou leurs aides ménagères n’ont pu venir leur donner à manger ou dormir avec elles ».
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[ #Communiqué ] L’ARS alerte sur les agressions physiques que les professionnels de santé ont subi ces derniers jours alors qu’ils allaient soigner les pères, les mères et les enfants de Gpe. Ce n'est pas acceptable.
— ARS GUADELOUPE (@ars_guadeloupe) November 22, 2021
Ces situations impactent encore plus la santé des patients. pic.twitter.com/KzSbQlrfFD
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