
Ce matin, Claude Butin, ancien vice-président du tribunal de Rouen, était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews à l'occasion de la sortie de son livre "Ne faites jamais confiance à la justice de votre pays". "J'ai une trop haute opinion de la justice pour pouvoir lui faire du mal. C'est pour faire réfléchir. Si je donne les moyens de faire évoluer les choses, j'aurais atteint le but que je me suis fixé", a-t-il débuté, en exclusivité, en précisant qu'il faut "remettre les choses à plat".
"La justice n'est pas parfaite et heureusement, parce qu'elle est rendue par des hommes (...) Actuellement, on assiste à une déshumanisation de la justice. On est passé de la justice du coche - où on cochait des cases de formulaires préétablis - à la justice du clic - où c'est l'ordinateur qui rend la décision. Il faut vraiment revoir ça de fond en comble !", a continué l'ancien juge.
Et d'ajouter : "Il y a des mauvais juges, parce que la justice est humaine. Il y en a quelques uns, j'en ai connu. Moi, j'ai toujours essayé d'exercer mes fonctions avec un maximum d'impartialité (...) C'est le pouvoir politique qui donne le ton à la justice. La justice est politique parce que le juge d’instruction - comme tous les magistrats - sont des citoyens comme les autres, qui ont leurs opinions. Il faudrait que le juge soit impartial. Ce n'est pas possible. Il y a des pressions politiques et des pressions hiérarchiques sur les juges".
"On ne peut pas faire confiance à la justice !", a affirmé Claude Butin en ajoutant que "les aléas judiciaires sont à ce point larges qu'on a plus de chance de gagner au Loto que de gagner son procès". "J'ai essayé d'être irréprochable. Personne ne s'est plaint de mes décisions", a-t-il conclu. Jeanmarcmorandini.com vous propose de (re)découvrir cette interview choc diffusée ce matin dans "Morandini Live" sur CNews (voir vidéo ci-dessus).
Vos réactions
Globalement il a bien raison , mais on parle trop de la justice pénale et pas assez de la justice civile, en particulier familiale :
Rien que savoir que plus de 90% des JAF (juges aux affaires familiales; chargés d'arbitrer des différents entre hommes et femmes) sont des femmes est une monstruosité structurelle. Et en plus ça se passe à huis clos.
Cela engendre une discrimination systémique : la quasi-totalité des pères sont écartés de leurs enfants si tel est le dessein de la mère. Cela provoque une hécatombe : plus de 1000 SUICIDES de pères divorcés chaque année.
♪ "La justice, n*que sa mère, le dernier juge que j'a vu avait plus de vice que le dealer de ma rue" (Assassin, "Je Glisse", 1991). ♫

bon je pense et j 'espère pas me tromper au vu de vos réactions cet homme une fois en retraite dévoile certains truc que tout le monde pensait mais dans la mesure ou le pouvoir politique s'en mêle il fait tète basse un peu comme nous vis a vis de vos employeurs qui si on donne un jugement sur vos supérieurs dans une entreprise vis a vis de votre jugement sur la fonction de celle ci et que l 'on la critique vous risquez d'avoir des problèmes voir du harcèlement pour vos réactions sur la hiérarchie au dessous de vous mais une fois en retraite rien ne vous empêche de dire votre fond de pensée sur votre entreprise et je pense que tout le monde a cette époque regarde plus a maintenir sa fonction et son salaire surtout quand vous avez un âge avancé qui risque de ne pouvoir de retrouver du travail .J 'ai 70 ans et j 'ai connu un leader CGT qui faisait de l ombre au patron et il a eu du mal a retrouver du boulot après son licenciement invoqué pour des raisons futiles mais il était un petit vis a vis de ceux au dessus de lui .Donc on arrive a un point a l heure actuelle ou il faut fermer sa gueule garder son emploi et aspirer a la retraite et que personne ne dise moi j ai jamais critiqué ma direction
Mais on avait bien compris !!!!
Des pourris y’en a partout. Rien de bien nouveau, la routine quoi . . . .
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