Emmanuel Macron Le site internet d'investigation locale Mediacités, créé à Lille en 2016 mais également implanté à Lyon, Toulouse et Nantes, lance une campagne pour trouver 2.000 abonnés supplémentaires d'ici la fin de l'année afin de pouvoir continuer à exister, ont annoncé ses responsables. "Pour pouvoir poursuivre son travail d'enquête en toute indépendance en 2022, Mediacités doit convaincre 2.000 nouveaux lecteurs de s'abonner d'ici à la fin de l'année", expliquent-ils dans un communiqué. "Mediacités a connu quatre années de croissance régulière et franchi le cap des 4.000 abonnés à la fin de l'année 2020" mais "cette croissance est encore nettement insuffisante pour atteindre l'équilibre économique", poursuit le communiqué. "35.000 prospects reçoivent nos newsletters, nous espérons qu'il y en a au moins 2.000 qui vont craquer", a résumé à l'AFP le directeur de la publication, Jacques Trentesaux. Outre un nombre d'abonnés qui stagne depuis quelques mois, Jacques Trentesaux explique que le site est confronté à des difficultés pour lever des fonds. Sur les 450.000 euros qu'il cherchait auprès d'investisseurs, il n'en a trouvé que 270.000. "Nous n'avons pas réussi à convaincre de fonds d'investissement à impact social", déplore-t-il. Ce type de média d'investigation remplit "une mission sociale et démocratique qui pourrait correspondre à ce type de fond, mais (cette activité) est sans doute trop politique à leurs yeux". Le site, qui emploie dix salariés, s'appuie également sur une cinquantaine de pigistes. Revendiquant plus de 2.000 enquêtes, Mediacités a lancé des formats éditoriaux novateurs, comme Radar, un outil pour suivre les promesses électorales des exécutifs des quatre grandes villes et métropoles, et des enquêtes participatives.
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