10/09/2021 18:58

L'ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn mise en examen pour "mise en danger de la vie d'autrui" dans le cadre de l'enquête sur la gestion de l'épidémie de Covid-19 par le gouvernement

18h58 : L'ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, est mise en examen pour "mise en danger de la vie d'autrui" dans le cadre de l'enquête sur la gestion de l'épidémie de Covid-19 par le gouvernement. L’ex-ministre de la Santé, aux manettes entre mai 2017 et février 2020, a été entendue par la Cour de justice de la République, seule juridiction habilitée à juger des ministres dans l’exercice de leur fonction, qui l’avait convoquée ce vendredi matin.

Cette dernière a donc estimé qu’il existait suffisamment d’éléments pour incriminer la médecin dans sa gestion de la crise sanitaire, alors qu’elle occupait un rôle central au gouvernement.

Agnès Buzyn, première personnalité à être mise en cause dans ce vaste dossier, a par ailleurs été placée sous le statut plus favorable de témoin assisté pour « abstention volontaire de combattre un sinistre ».

16h09: Le député de La France insoumise Alexis Corbière a salué vendredi la convocation d'Agnès Buzyn devant la Cour de justice de la République (CJR) mais ne veut pas que l'ex-ministre de la Santé serve de "fusible" à Emmanuel Macron pour sa gestion de la crise sanitaire.

"C'est une bonne chose qu'il y ait un principe de responsabilité, en Ve République, c'est un peu l'irresponsabilité (....), là il est bon qu'une ex-ministre vienne tout de même s'expliquer devant la justice sur son attitude face à une crise qui a eu des conséquences très graves", s'est réjoui le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon.

09h10: L’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn est arrivée vers 9h à la Cour de Justice de la République où elle est convoquée pour une possible mise en examen. "C’est une excellente opportunité pour moi de rétablir la vérité", a-t-elle déclaré aux journalistes lors de son arrivée.

09h05: L’enquête avait été ouverte en juillet 2020 après que la commission des requêtes de la CJR, composée de hauts magistrats, avait estimé que neuf plaintes visant l’exécutif étaient recevables. Depuis, d’autres plaintes ont été jugées recevables et jointes à l’enquête.

La commission d’instruction de la CJR avait été saisie de la seule infraction « d’abstention de combattre un sinistre » mais, d’après Le Monde, Agnès Buzyn est également convoquée vendredi pour une possible mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

L’AFP n’a pu confirmer cette information auprès d’une source judiciaire.

Mercredi, le procureur général près la Cour de cassation François Molins, qui représente l’accusation à la CJR, a déclaré que « 14 500 plaintes » sur la gestion de la pandémie étaient arrivées à la CJR. Des juges d’instruction parisiens mènent en parallèle une enquête portant cette fois sur la gestion de cette crise par l’administration.

09h00: L'ex-ministre de la santé Agnès Buzyn, qui avait démissionné en 2020 au début de l’épidémie de Covid-19, est convoquée ce matin à la Cour de justice de la République (CJR) en vue d’une possible mise en examen, a appris l’AFP jeudi de source judiciaire, confirmant une information du Monde.

Cette convocation à la CJR, seule juridiction habilitée à juger des ministres dans l’exercice de leur fonction, a lieu dans le cadre de l’enquête menée depuis juillet 2020 sur la manière dont le gouvernement a géré la pandémie. À l’issue de cette audition, Mme Buzyn peut être mise en examen ou ressortir sous le statut plus favorable de témoin assisté, si elle parvient à convaincre les juges qu’il n’existe pas suffisamment d’indices graves ou concordants pouvant être retenus contre elle.

Elle avait quitté le gouvernement mi-février 2020 pour briguer, en vain, la mairie de Paris, et avait été remplacée par Olivier Véran.

L’ex-ministre avait créé un tollé en qualifiant les élections municipales de « mascarade » et en déclarant qu’elle « savai[t] que la vague du tsunami était devant nous » au moment de son départ du ministère, à la mi-février.

Pourtant, en janvier, elle avait déclaré publiquement : « Les risques de propagation du coronavirus dans la population sont très faibles », reconnaissant que cette analyse pouvait « évoluer ». Devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la gestion de la crise sanitaire, Agnès Buzyn avait indiqué fin juin 2020 avoir alerté l’Élysée et Matignon dès janvier de la même année sur le « danger » potentiel du coronavirus.

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Vos réactions

Portrait de soly
11/septembre/2021 - 12h33
Loo a écrit :

Bref la mère Buzyn va juste répondre sur sa gestion des masques et autres détails logistiques à la con, pour mieux se faire blanchir ensuite et pourra continuer de nuire en passant juste pour une incompétente.

Elle n'est pas là pour répondre à tous les éléments qui démontrent qu'elle et son mari sont bien plus qu'impliqués dans cette crise, depuis le labo p4 d'où est sorti le covid jusqu'à l'interdiction des traitements et qu'elle a volontairement tout fait pour l'aggraver.

Dans un pays normal on aurait des journalistes pour faire la lumière là dessus et une justice pour la juger pour haute trahison. Mais on est en France...

D'accord avec vous. Des journalistes en France il n'en existe plus, mis à part une toute petite poignée de courageux le reste se ne sont que les marionnettes du pouvoir en place.

Portrait de kylun2004
11/septembre/2021 - 08h50

mais que c'est ridicule.  comme si la femme avait prevu qu'il y aurait une pandemie. 

 

vous savez dans une société, quand on a un budget pour tel ou tel "achat". si le budget n'est pas depensé, l'année d'apres, il est diminuer. et bien pour les masque et amteriel de soins, c'est pareil. si en 2019 le budget n'a pas été depensé, il a été diminué pour 2020, c'est logique.

Portrait de KERCLAUDE
11/septembre/2021 - 08h20

Un tribunal politique rien de plus, et tout cela pour quel final et dans combien d'années....

Portrait de nina83
11/septembre/2021 - 08h08

C'est juste la preuve que notre justice est complètement politisée et juste avant une période électorale, c'est évidemment bien venu..... le monde entier était dans une pagaille monstre avec cette pandémie, elle trinquera pour tous les autres. 

Portrait de papilou
10/septembre/2021 - 21h28
Le Vengeur Remasqué a écrit :

Mais on s'en fout, elle aura que dalle, comme tous les politiques en France !!

Hélas.... La justice n'est pas la même pour tous...

Portrait de COLIN33
10/septembre/2021 - 19h33 - depuis l'application mobile

Le principal responsable c'est Macron, elle n'a fait qu'exécuter les ordres du Président...c'est lui qui devrait endosser la responsabilité, ou démissionner... mais il ne pensait pas à une telle décision, comme on dit chez nous "il a du plomb dans l'aile"

Portrait de COLIN33
10/septembre/2021 - 19h33 - depuis l'application mobile

Le principal responsable c'est Macron, elle n'a fait qu'exécuter les ordres du Président...c'est lui qui devrait endosser la responsabilité, ou démissionner... mais il ne pensait pas à une telle décision, comme on dit chez nous "il a du plomb dans l'aile"

Portrait de remarques
10/septembre/2021 - 18h31

Le jour de la passation, ses pleurs étaient déjà un aveux !

Elle savait et on nous a alors menti par omission. 

Et ce n'était que le début.

Portrait de Jse
10/septembre/2021 - 16h44

Son attitude puisqu'elle savait :  il fallait qu'elle démissionne sur le champ ........;

Portrait de Youpiland
10/septembre/2021 - 12h52

Au mitard.