29/06/2021 11:46

Le variant Delta progresse en France et représente déjà "20 % des nouveaux cas" , le double de la semaine précédente, mais "on peut y échapper" avec la vaccination et un traçage serré, selon Olivier Véran

Le variant Delta qui fait des ravages en Russie progresse en France et représente déjà "20 % des nouveaux cas" de Covid-19, le double de la semaine précédente, mais "on peut y échapper" avec la vaccination et un traçage serré, a assuré mardi le ministre de la Santé Olivier Véran.

"Pour l'instant, le taux d'incidence (nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants) continue de baisser, on est à 18, soit 20 à 30 fois moins que lors du pic", a expliqué le ministre sur France Info.

"Le variant représente environ 20 % des nouveaux diagnostics, mais en pourcentage, pas en valeur absolue, puisqu'il y a une baisse du nombre de cas", a poursuivi le ministre, en rappelant que Delta (anciennement appelé variant indien) est "plus contagieux et devient progressivement dominant".

Mercredi dernier, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait chiffré la présence du variant Delta, entre 9 et 10 % des nouveaux cas de Covid-19.

Olivier Véran a souligné que ce variant devient majoritaire voire dominant dans beaucoup de pays, comme au Royaume Uni, en Russie, en Australie ou à Singapour.

Pour le ministre, il "ne faut pas baisser les bras" car ce variant "à l'heure actuelle a plutôt tendance à décliner y compris dans les Landes". Dans ce département où il est apparu en premier en France, le gouvernement a mené "un plan d'action très fort, de contact tracing (recherche des cas contacts, ndlr), de vaccinatin massive et le taux d'incidence a baissé de 10 % en quelques jours".

En cas de quatrième vague à l'automne, le ministre a estimé qu'elle serait sans doute "différente" des précédentes à l'image de ce qu'il se passe au Royaume-Uni car "la logique voudrait que si vous êtes vaccinés, vous pourrez être contaminé mais ne ferez pas de formes graves".

Idéalement, le gouvernement vise "zéro impact sanitaire, social et éducatif" pour une quatrième vague puisqu'"avec le vaccin, on a 94/95 % de réduction des hospitalisations et formes sévères" et une baisse des formes asymptomatiques.

Pour le ministre, le "problème n'est pas là" mais plutôt "ces gens qui hésitent et qui retardent la vaccination, et ces gens-là qui ne sont pas vaccinés, sont particulièrement exposés face à un variant particulièrement contagieux".

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