18/05/2021 19:41

Coronavirus: Le Préfet de Seine-et-Marne change d'avis et finalement conserve le masque obligatoire après avoir annoncé le contraire en milieu de journée

19h39: Le préfet de Seine-et-Marne avait annoncé ce mardi après-midi, via un tweet et le site Internet de la préfecture, l’abrogation de l’obligation de porter le masque à l’extérieur, sur tout le territoire du département. A 18 h changement d'avis et... le masque reste obligatoire jusqu’à la fin du mois.

16h52: Le port du masque en extérieur devient facultatif en Seine-et-Marne dès demain, annonce la préfecture sur Twitter, en précisant que "la situation sanitaire s'améliore" dans le département. Le préfet rappelle que "le masque est obligatoire dans tous les autres cas".

14h00: La préfecture de l'Ardèche, département où la circulation du Covid-19 a ralenti, a annoncé la levée de l'obligation du port du masque à partir de mercredi dans les zones à faible densité de population.

"La logique est de réduire le périmètre concerné par le port du masque obligatoire du fait de la baisse des indicateurs épidémiques mais de maintenir cette obligation dans les zones à forte densité de population et qui seront très fréquentées à l'approche de la période estivale", précise mardi la préfecture dans un communiqué, qui évoque une "adaptation des zones de port du masque".

Le port du masque reste en revanche obligatoire à partir de mercredi pour les personnes de 11 ans et plus dans les centres-bourgs et les centres-villes, les voies piétonnes, les marchés couverts ou en plein-air ou encore dans un périmètre de 50 mètres autour des établissements scolaires, des lieux de culte, des centres commerciaux et des grandes surfaces. En Ardèche, le taux d'incidence du Covid-19 est de 82,5 pour 100.000 habitants (contre 104 au niveau national) et le taux de positivité atteint 3,9%.

Ces mesures s'appliquent jusqu'au 29 juin inclus, ajoute la préfecture.

Lundi matin, le ministre de la Santé Olivier Véran avait pourtant indiqué sur BFMTV que la France n'en était "pas encore" à lever l'obligation du port du masque en extérieur. Mais il avait aussi admis qu'on "y arrivera(it) bientôt" pour certaines situations.

Mercredi, cinémas, théâtres et musées, terrasses de bars et restaurants et commerces dits non-essentiels pourront rouvrir au public avec des jauges maximales de fréquentation.

Dans le cadre de l'allègement progressif des restrictions, le couvre-feu est repoussé à 21 heures.

11h17: Plus de 200 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans l’Union européenne, selon un décompte réalisé mardi par l’AFP, et près de 53 millions d’Européens sont désormais entièrement vaccinés. Au moins 200,11 millions de doses ont été administrées à environ 148 millions de personnes au sein des Vingt-Sept, soit 33,2% de la population de l’UE, selon un comptage à partir de sources officielles mardi vers 08H30 GMT.

Au total, au moins 52,90 millions de personnes sont complètement vaccinées (avec les deux doses requises ou avec le vaccin à dose unique Johnson & Johnson), soit 11,8% de la population. Malte se distingue avec quelque 32,5% de sa population déjà entièrement vaccinée, tandis que 64% de ses habitants ont déjà reçu au moins une dose. A l’inverse, la Bulgarie marque le pas: seulement 10,2% de ses habitants ont reçu une dose de vaccin, et à peine 6% sont complètement vaccinés.

En France, 29,63 millions de doses ont été administrées à 20,66 millions de personnes, soit 30,6% de la population. Parmi elles, 9,13 millions de personnes sont complètement vaccinées (13,5% de la population). L’Allemagne, elle, a administré au moins une dose à 36,8% de sa population, et 11,1% des Allemands sont désormais entièrement vaccinés.

Pour comparaison, plus de 47,7% de la population aux Etats-Unis a reçu au moins une dose, pour 37,4% d’Américains complètement vaccinés. Quelque 54% des Britanniques ont reçu au moins une dose, pour presque 30% de la population du Royaume-Uni vaccinée.

L’UE, centre crucial de la production mondiale de vaccins, a exporté à peu près autant de doses de vaccins anti-Covid fabriquées sur son sol qu’elle n’en a gardé pour elle.

10h18: "Cette réouverture doit être un succès collectif", a déclaré le ministre de l’Economie Bruno Le Maire concernant la réouverture des terrasses demain

07h43: La France va "bientôt" arriver à un point où le masque ne sera plus obligatoire en extérieur, a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran sur BFMTV, sans vouloir donner de date.

"On n'en est pas encore là en France. On y arrivera bientôt", a-t-il répondu, interrogé par la chaîne à propos de cette échéance.

"Quand vous êtes dehors, dans le centre d'une grande ville, avec plein de boutiques, vous allez faire la queue dehors, vous allez manger, vous allez croiser des gens etc. Là, tant qu'on n'a pas un niveau de couverture vaccinale adéquate, il paraît plus prudent de maintenir l'obligation de port du masque", a détaillé le ministre.

En revanche, "si vous êtes seul ou quelques-uns dans un très grand espace, très aéré comme une plage, une montagne, une forêt, un parc, une rue déserte, là on doit pouvoir être rapidement amené à revenir sur l'obligation du port du masque dans cette situation", selon M. Véran.

"Si la circulation du virus continue à baisser, ça va être rapidement envisagé", a-t-il ajouté.

Olivier Véran s'est dit réservé quant à la politique des Etats-Unis où le masque n'est plus nécessaire pour ceux qui sont vaccinés.

Le président "Joe Biden a fait une communication très importante en disant: +portez le masque ou vaccinez-vous+. L'effet immédiat, et c'est très critiqué aux Etats-Unis depuis trois-quatre jours, c'est une chute de l'adhésion à la vaccination. (...) Il faut être prudents", a considéré le ministre.

"Le plus grand risque qu'on prendrait, c'est d'y aller trop vite trop fort, de dire: +c'est parti, on y va+. Et dans un mois, dans trois semaines, dire: +les amis, il y a un problème, le virus réaugmente, il y a des hospitalisations, on referme+", a-t-il développé. "Les pays qui sont allés trop vite, trop tôt, et qui ont été obligés de revenir en arrière, ça a été extrêmement mal vécu".

07h23: Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en soins critiques a poursuivi sa décrue, tandis que le total d'hospitalisations était au plus bas depuis six mois, selon les chiffres de Santé publique France.

Les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) comptent désormais 4.186 malades du Covid, contre 4.255 la veille. Ce chiffre s'était maintenu aux alentours de 5.900 à 6.000 lors de la deuxième quinzaine d'avril, soit le pic de la troisième vague, avant de redescendre nettement début mai. Le nombre d'admissions dans ces services aura été relativement bas lors du week-end prolongé de l'Ascension (entre 100 et un peu plus de 150) et de 204 lundi. Au total, ce sont 22.749 personnes qui sont hospitalisées pour cause de Covid-19, un total au plus bas depuis fin octobre 2020. La Direction générale de la santé (DGS) recensait lundi 20,7 millions de Français ayant reçu au moins une dose de vaccin, dont près de 9 millions qui en ont reçu deux. Le gouvernement vise 30 millions de premières injections à la mi-juin, maintenant qu'elle est ouverte à tous les plus de 18 ans sous certaines conditions.

07h12Les évacuations sanitaires de patients du Covid entre la Guyane et le CHU de Fort-de-France doivent reprendre mardi pour désengorger la réanimation en Guyane, ont annoncé lundi les autorités sanitaires locales. Une première évacuation par avion militaire est programmée mardi à 13H00, a précisé à l'AFP le centre hospitalier de Cayenne. La durée du vol est d'environ 2h30.

Cette évacuation concerne les patients "stables", pour qui le voyage en avion "n'entraînera pas de perte de chance" et qui ne sont "pas susceptibles de sortir de réanimation à court terme" a indiqué lundi l'agence régionale de santé (ARS) de Guyane par communiqué. La Guyane, collectivité d'outre-mer de 300.000 habitants, est depuis le 13 mai sous semi-confinement (les établissements scolaires restent ouverts) jusqu'au 30 mai inclus à cause de la dégradation sanitaire et de la circulation notamment du "variant brésilien". "Samedi, il ne restait que deux lits disponibles" ont informé les autorités sanitaires locales.

"Nous savons que malheureusement, le nombre de patients atteints de formes graves va continuer d'augmenter, compte tenu de l'augmentation des contaminations et de la faible couverture vaccinale (4,3% de la population)" a affirmé dimanche la directrice de l'ARS de Guyane, Clara de Bort, à la chaîne locale Guyane La 1ère. Un dispositif semblable avait été enclenché durant la première vague de Covid-19 en 2020. 13 patients avaient été pris en charge en Martinique et en Guadeloupe.

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Vos réactions

Portrait de Oh Yes It's Good
18/mai/2021 - 13h50
Eddy de Nantes a écrit :

Véran sait pertinemment que les masques sont aussi utiles que des tennis pour un cul-de-jatte (il était le premier à le dire, au début).

Mais aujourd'hui que tout le monde en porte, on ne peut pas décemment dire au bon peuple de les jeter en l'air... Ça ne ferait pas sérieux...

Eddy la Science smiley