10/05/2021 09:41

Le tribunal de Bobigny doit rendre sa décision ce lundi suite à une plainte contre un policier qui a qualifié Adama Traoré de "violeur" le 22 juillet 2017

Le tribunal de Bobigny doit rendre sa décision ce lundi suite à une plainte contre un policier pour injure et diffamation de la part de la famille de l'ancien délinquant, décédé en 2016. Une amende de 1.000 euros avec sursis a été requise il y a un peu moins d’un mois contre le fonctionnaire. Les faits remontent au 22 juillet 2017, lorsque l’agent, qui opérait sur le réseau ferroviaire francilien et effectuait un contrôle sur un passager n’ayant pas de titre de transport, avait été insulté et malmené par une demi-douzaine de militants du collectif Justice pour Adama.

L'une d’entre eux, qui se rendait à une marche blanche à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise) en mémoire du jeune homme, avait invectivé le policier en lui montrant le tee-shirt du collectif qu’elle portait et en lui demandant s’il savait pourquoi elle était dans le train. Il lui avait répondu que oui, en expliquant qu’Adama Traoré était un «repris de justice» et un «violeur».

La scène, filmée, avait été diffusée sur les réseaux sociaux. En mai 2016, un ancien codétenu d’Adama Traoré avait porté plainte à son encontre, pour agressions sexuelles.

Il avait notamment affirmé avoir dû lui pratiquer des fellations, alors qu’il le menaçait avec une fourchette. Si l’enquête a été classée sans suite à la mort de l’accusé (deux mois après la plainte), la Commission d'indemnisation des victimes d'infractions (CIVI) de Pontoise a indemnisé l'ancien codétenu en mars 2020, pour le préjudice subi. «La matérialité des infractions d’agressions sexuelles dénoncées doit être considérée comme établie», avait-elle estimé, sans pour autant aborder la question de l'auteur du préjudice qu'elle a réparé.

La famille d’Adama Traoré a toujours nié ces accusations et porte plainte systématiquement contre ceux qui les relaient publiquement, décrit l’AFP.

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Vos réactions

Portrait de Greenday2013
10/mai/2021 - 14h07

Si la famille porte plainte à tout va pour empêcher les gens de s'exprimer, dans ce cas-là il faut être très précis.

Utiliser le conditionnel à chaque fois, et dire qu'une commission a indemnisé le codétenu.

Portrait de Laurent.S
10/mai/2021 - 13h36

Violeur ou pas, le monde se porte sans doute mieux sans cette crapule. On a le droit de le dire ça ou la famille de ce petit ange trop tôt disparu va aussi porter plainte ?

Portrait de KERCLAUDE
10/mai/2021 - 11h12

Il faut se poser la  question de savoir pour quelle raison  l'ancien co détenu de cet individu a été indemnisé par l'état français.

Portrait de filou034
10/mai/2021 - 09h53

si l'ancien détenu a été indemnisé c'est bien qu'il y a eu viol non ?????????????