09/04/2021 16:43

Coronavirus - Emmanuel Macron: "Le vaccin français Sanofi est en train d'avancer. L'AstraZeneca est recommandé" - Le régulateur européen examine des cas de caillots sanguins avec le vaccin Johnson & Johnson

16h42: Le vaccin anti Covid-19 d'AstraZeneca ne doit pas être utilisé en Moselle, en Guyane, à Mayotte et à La Réunion, car il est trop peu efficace contre le variant sud-africain, qui y circule beaucoup, a estimé vendredi la Haute autorité de santé (HAS).

En Moselle, la HAS recommande de "continuer à privilégier l'accès aux vaccins" de Pfizer/BioNTech et Moderna, ainsi qu'au vaccin de Johnson & Johnson (Janssen), le quatrième à avoir été autorisé en Europe, "dès lors qu'il sera disponible".

"Pour tous ces vaccins, la HAS recommande la mise en place, dans ce département, d'un accès aux professionnels autorisés à la vaccination en ville", ajoute-t-elle dans son avis.

En Guyane, à Mayotte et à la Réunion, les vaccins de Pfizer et Moderna sont de toute façon déjà les seuls à être utilisés, en raison de "contraintes logistiques", poursuit la HAS, en recommandant "la poursuite" de cette stratégie.

Pour les vaccins de Pfizer/BioNTech, Moderna et Johnson & Johnson, "on dispose de données" qui montrent "un niveau élevé d'efficacité contre le variant sud-africain", rappelle la HAS.

L'Afrique du Sud avait renoncé en février à utiliser AstraZeneca, comme initialement prévu, en s'appuyant sur une étude qui le jugeait trop peu efficace contre le variant majoritaire dans ce pays.

La HAS juge que la situation de la Moselle ainsi que des trois départements d'Outre-Mer justifie un traitement différent de celui du reste de la France, car le variant sud-africain y circule de façon particulièrement importante.

En Moselle, le variant sud-africain représentait environ 35% des cas détectés de Covid fin mars, selon la HAS. Cette proportion est encore plus importante en Guyane, à Mayotte et à la Réunion, où elle est comprise "entre 40% et 48%".

"Dans le reste du territoire national, la proportion du variant sud-africain reste systématiquement inférieure à 20%", et "cela ne justifie pas d'y mettre en place, à ce stade, une stratégie différenciée de recours aux vaccins", conclut la HAS.Globalement, c'est le variant anglais qui est majoritaire sur l'ensemble de la France, mais plusieurs études ont montré qu'il n'altérait sensiblement l'efficacité d'aucun vaccin contre le Covid.

16h33: L'Union européenne négocie actuellement l'achat de 1,8 milliard de doses de vaccins de deuxième génération contre les futurs variants, annonce la Commission européenne.

15h40: L'Agence européenne des médicaments a indiqué vendredi avoir lancé une étude sur des liens possibles entre le vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson et des caillots sanguins après que quatre cas ont été rapportés, dont un mortel. L’EMA a indiqué que sa commission pour la sûreté avait « lancé une étude » destinée « à évaluer des informations sur des incidents thrombo-emboliques » concernant des personnes ayant reçu le vaccin. L’Union européenne a autorisé ce vaccin mais n’a pas commencé à l’utiliser.

« Il a été fait état, après vaccination avec le vaccin Covid-19 Janssen, de quatre cas graves de caillots inhabituels associés à des faibles taux de plaquettes », a indiqué l’EMA, citant le nom de la filiale européenne du géant américain. « Un cas est survenu lors d’un test clinique et trois sont survenus dans le cadre de la vaccination aux Etats-Unis. L’un d’entre eux a été mortel », a ajouté l’EMA.

Le régulateur européen a approuvé le vaccin Johnson & Johnson et sa mise en oeuvre dans les pays de l’Union européenne doit commencer en avril. Cette annonce survient alors que l’organisation basée à Amsterdam a étudié des cas de caillots sanguins survenus chez des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca et a admis qu’il s’agissait bien d’effets secondaires.

Les deux vaccins utilisent un adénovirus pour vecteur.

14h07: Le gouvernement japonais a approuvé un renforcement des mesures contre le coronavirus à Tokyo et dans d'autres régions, moins de trois semaines après la levée de l'état d'urgence dans la capitale et à un peu plus de 100 jours des Jeux olympiques. Les JO de Tokyo-2020, retardés d'un an en raison de la pandémie, doivent s'ouvrir le 23 juillet dans la capitale japonaise où les infections avaient diminué grâce à l'état d'urgence mais où elles sont reparties à la hausse depuis la levée des restrictions le 21 mars.

Les nouvelles mesures --qui sont beaucoup moins sévères que les stricts confinements imposés dans d'autres pays-- prévoient principalement la fermeture des restaurants et des bars à 20H00, sous peine d'amendes pour les entreprises récalcitrantes. La ville d'Osaka (ouest) fait déjà l'objet de mesures spéciales après une recrudescence des cas de Covid-19, qui a entraîné l'annulation du relais de la flamme olympique sur la voie publique dans l'ensemble du département.

Les nouvelles mesures, qui débuteront lundi, resteront en vigueur jusqu'au 11 mai à Tokyo et pourraient affecter le parcours de la flamme olympique. Outre la capitale, la ville de Kyoto (ouest) et plusieurs zones du département d'Okinawa (sud) seront également sous le coup de restrictions jusqu'au 5 mai, y compris la semaine de congés de la «Golden Week» au cours de laquelle elles sont habituellement inondées de visiteurs.

12h53: Le gouvernement allemand va adopter la semaine prochaine un projet visant à durcir la législation sanitaire de lutte contre le Covid-19 afin de pouvoir imposer des restrictions à l’ensemble du pays, a annoncé vendredi une porte-parole. Cette réforme permettra de passer outre, si nécessaire, les résistances régionales ou locales dans ce pays au système fédéral qui donne d’importantes prérogatives en matière sanitaire au Länder.

« L’Allemagne continue à être sous l’emprise de la pandémie, le nombre d’infections continue de grimper, tout comme celui des patients en soins intensifs, le pays se trouve au beau milieu de la troisième vague », a indiqué à la presse l’une des porte-parole de la chancellerie Ulrike Demmer. « De ce fait, le gouvernement fédéral et les Länder, en concertation avec les groupes parlementaires du Bundestag, ont convenu de modifier la loi sur la protection contre les infections et de réglementer sur une base fédérale uniforme les restrictions à prendre », a-t-elle expliqué. « Le but est de créer des règles nationales uniformes », a-t-elle ajouté précisant que l’amendement serait présenté mardi en conseil des ministres.

11h39: Emmanuel Macron:

"La bataille qui est la notre, c'est celle de l'innovation et de la production"

"L'Europe a acheté 2.5 milliards de doses. Et nous avons décidé de produire sur notre sol"

"Nous produirons en 2021 sur notre sol 250 millions de doses de vaccins pour la France et l'Europe"

"Le vaccin français Sanofi est en train d'avancer"

"Nous aurons besoin de vaccins de deuxième génération pour répondre aux nouveaux variants"

"Le vaccin AstraZeneca est recommandé"

"Pour toutes les personnes de plus de 55 ans, avec leurs facteurs de risques si elles attrapent le virus (...) le vaccin est recommandé." Concernant l'utilisation du vaccin AstraZeneca chez les plus de 55 ans, évoquant "une transparence complète", "Il doit être utilisé", assure le président.

Emmanuel Macron confirme la vaccination des enseignants et des AESH "ces prochaines semaines", sans donner plus d'indication.

08h36: "Il faudra un autre vaccin pour les moins de 55 ans qui ont reçu une 1ere dose avec Astrazeneca" (Olivier Véran)

Avant une annonce officielle attendue dans la matinée, le ministre de la Santé Olivier Véran a déclaré vendredi que les moins de 55 ans qui ont reçu une première dose d'AstraZeneca contre le Covid-19 devraient avoir leur deuxième injection avec un autre vaccin. "Ce sera confirmé normalement aujourd'hui, c'est totalement logique", a déclaré Olivier Véran, en soulignant toutefois que l'annonce officielle revenait à la Haute autorité de santé (HAS), qui tiendra une conférence de presse à 10 heures. La HAS avait suspendu ce vaccin pour les moins de 55 ans le 19 mars, en raison de rares cas de thromboses repérés en Europe.

 

08h34: Le confinement de la population en vigueur depuis le 9 mars à Wallis et Futuna, a été prolongé vendredi jusqu'au 18 avril pour combattre l'épidémie de Covid-19, ont annoncé les autorités.

"Nous sommes dans une situation sanitaire fragile, qui est stabilisée mais qui nécessite d'être confortée par un prolongement des mesures de confinement", a déclaré lors d'une conférence de presse, Hervé Jonathan, administrateur supérieur (préfet).

Les déplacements individuels sont soumis à des dérogations, les établissements recevant du public sont fermés et les activités sportives, culturelles ou cultuelles sont interdites dans ces îles polynésiennes d'environ 11.500 habitants.

Les mesures ont toutefois été assouplies avec l'autorisation de la pêche vivrière et des activités agricoles ainsi que de l'entretien des jardins et espaces verts.

La cellule de crise, qui englobe aux côtés de l'Etat les autorités politiques, religieuses et coutumières de Wallis et Futuna, a décidé qu'un "déconfinement progressif et prudent" serait ensuite engagé.Longtemps resté exempt de Covid-19, l'archipel a enregistré ses premiers cas locaux début mars avant une propagation rapide de l'épidémie, notamment sur l'île de Wallis où 418 cas ont été décelés depuis et 11 à Futuna. Cinq patients âgés de 35 à 83 ans sont décédés.

Grâce à l'envoi depuis la Métropole de quelque 72 soignants de la réserve sanitaire, en cours de relève, et de 18.000 doses de vaccins, une campagne massive de toute la population majeure a été lancée le 20 mars. Actuellement, 47,5% d'entre elle a reçu au moins une dose.

07h46: La région Provence-Alpes-Côte d'Azur enregistre actuellement un nombre record d'hospitalisations en soins critiques (réanimation, soins intensifs), avec 559 malades concernés, soit plus que lors des pics de la première et de la deuxième vagues, a annoncé l'ARS.

"Depuis l'automne dernier, la tension est très forte dans les établissements de santé, le nombre de patients Covid se situant sur un plateau très élevé nécessitant la création de près de 300 lits de réanimation", écrit l'agence régionale de santé dans son bulletin.

Le nombre de personnes décédées à l'hôpital, qui était en baisse depuis huit semaines, est aussi en augmentation depuis le 29 mars, selon l'ARS Paca, avec 232 morts cette semaine, très en-dessous cependant du pic hebdomadaire de 465 morts observé dans la région en novembre.

Le taux d'incidence se situe à 494 pour 100.000 habitants dans la région, contre une moyenne nationale de 467. Il est particulièrement élevé dans les Bouches-du-Rhône, à 575.L'ARS note également une augmentation majeure des "taux de dépistage", "à des niveaux jamais atteints auparavant".

Plus tôt dans la journée, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait décrit la situation hospitalière comme "grave" au niveau national, ce qui justifie que près de 8.000 lits soient désormais armés en réanimation, a-t-il ajouté. Il a toutefois estimé que les mesures de freinage prises récemment face au Covid-19 "sembl(aient) fonctionner".

07h32: La France a dépassé jeudi les 10 millions de premières injections, une barre symbolique mais encore très éloignée d'une protection totale face à l'épidémie.

Malgré tout, le Covid-19 continue de remplir les services de réanimation: avec 5.729 patients au total, le niveau se rapproche du pic de la première vague (7.000 en avril 2020).

07h12: L'Islande, qui laisse entrer depuis début avril sans autre forme de contrôle tous les voyageurs présentant un certificat de vaccination contre le Covid-19, a annoncé jeudi qu'ils devront désormais se faire tester à leur arrivée.

07h01: Les Pays-Bas ont annoncé limiter les injections du vaccin AstraZeneca contre le coronavirus aux personnes âgées de 60 ans et plus, après avoir suspendu son utilisation pour les plus jeunes la semaine dernière.

Le Portugal a également décidé jeudi de réserver le vaccin anti-Covid d'AstraZeneca aux plus de 60 ans

L'Australie a suspendu les injections d'AstraZeneca aux moins de 50 ans à la suite de rapports confirmant un lien avec de rares cas de caillots sanguins.

Les Philippines ont décidé de faire de même pour les moins de 60 ans.

De son côté, le gouvernement britannique s'est efforcé de rassurer la population sur la sûreté des vaccins, au lendemain de l'annonce que le sérum d'AstraZeneca serait réservé aux plus de 30 ans par précaution.

L'Espagne a en revanche décidé d'élargir l'usage de ce vaccin aux 60-69 ans après l'avoir réservé aux 60-65 ans.

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Vos réactions

Portrait de dakota
9/avril/2021 - 11h56
croco a écrit :

Et plutôt que de penser aux 0,00006% de morts suspectes de thromboses, il vaut mieux penser aux 0,5% de morts après contamination par la covid. Il faut penser également aux centaines de milliers de Français qui sont en train de faire un covid long dont l'issue sur leur vie est incertaine. Par exemple après une étude, il a été découvert que 2,5% des personnes ayant été contaminées, ont fait un AVC dans les semaines qui ont suivi. C'est un taux 1000 fois supérieur aux suspicions de thromboses après vaccination avec l'astrazenecca.

J'entendais tout à l'heure, sur une chaine info, un professeur de médecine dire que si, aujourd'hui en 2021, on faisait une demande d'autorisation de mise sur le marché de l'aspirine, vu les nombreux effets secondaires potentiels, pas sur que l'aspirine l'obtiendrait ! smiley

Portrait de Otis dentiste
9/avril/2021 - 10h18
croco a écrit :

@Culotté Dagobert Le nombre de morts suspects après vaccination avec l'Astrazenecca s'élève à 0,00006%. C'est bien moins que la pilule contraceptive ou le Doliprane. Et sur la population éligible à ce vaccin, ce taux est encore bien plus bas. Et sur les 2 autres vaccin il n'y a aucune suspicion de mortalité. Et celui qui ne veut pas se faire vacciner n'est pas complotiste mais celui qui affirme que dans le vaccin, il y a un GPS ou que le vaccin a pour but de tuer la moitié de la population mondiale, est bien un complotiste.

Pas mieux.

Portrait de preshovich
9/avril/2021 - 09h02

De toute façon la durée d'efficacité du vaccin quel qu'il soit est de 9 mois max. Vu la lenteur à laquelle on vaccine + l'émergence de nouveaux variants l'épidémie n'est pas prête de stopper.

Portrait de Térisa
9/avril/2021 - 08h34

Dommage, ils n'ont pas donné par départements. Les Alpes Maritime doivent peser lourd vu l'age moyen de leur population.