09/03/2021 18:02

Les abonnés aux plateformes de streaming vidéo dépensent en moyenne un peu plus de 15 euros par mois, selon un rapport du CSA et de la Hadopi

Les abonnés aux plateformes de streaming vidéo dépensent en moyenne un peu plus de 15 euros par mois, un budget qu'impacterait peu une multiplication des offres ou une variation des prix pour les amateurs de films et de séries, selon un rapport du CSA et de la Hadopi publié mardi. Depuis l'arrivée en France de Netflix en 2014, la consommation de ces plateformes suit "une tendance à la hausse", accélérée par les confinements et couvre-feux liés à la crise sanitaire, rappellent le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi).

Au printemps 2020, 46% des internautes français avaient accès à au moins une offre légale au sein de leur foyer (contre 36% en 2019), soit plus de 22 millions de Français. Le nombre de services disponibles est lui passé de 63 en 2017 à 78 en 2020, avec notamment le lancement d'Apple TV+ en novembre 2019 et de Disney+ en avril 2020. Autre preuve de leur succès, le chiffre d'affaires des plateformes SVOD a été multiplié par 10 depuis 2015 pour atteindre 851 millions d'euros en 2019, selon des données du Centre national du cinéma (CNC), et dépasserait "1,2 milliard d'euros en 2020".

Au global, la dépense mensuelle moyenne des abonnés à un service de SVOD s'élève à un peu plus de 15 euros. Selon divers scénarios de multiplication des offres ou de variation des prix, les abonnés à des offres de cinéma et de séries se montrent "peu sensibles" à de tels changements, avec une part d'abonnés et des dépenses variant "dans de faibles proportions". Preuve que le consommateur de fiction "s'adapte" de "manière à garder constant" son budget, notamment grâce à la possibilité de se désabonner facilement et au partage de comptes.

De même, "les pratiques illicites varient peu selon le nombre d'offres", reflet d'une "satisfaction croissante à l'égard des offres légales". A l'inverse, l'impact est plus fort chez les abonnés à des offres de sport, des prix à la hausse entraînant par exemple une diminution du nombre d'abonnés mais une augmentation des dépenses, les spectateurs les plus passionnés étant prêts à mettre le prix pour suivre les compétitions.

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Vos réactions

Portrait de Partisant
9/mars/2021 - 22h02

Si on avait le choix, je préférerai donner mon argent à ce genre de plateforme plutôt que dans le racket de la redevance TV