
17h47: Le point sur la situation cet après-midi
Un confinement en Ile-de-France «n'est pas d'actualité» malgré une forte tension à l'hôpital liée au Covid-19 et des contaminations en hausse, a assuré mardi le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, qui a appelé à une «mobilisation maximale» pendant six semaines «cruciales». «Le confinement de l'Ile-de-France n'est pas d'actualité», a assuré le patron de la DGS sur RTL, à la veille d'un nouveau conseil de défense sanitaire autour du chef de l'Etat.
«Cette mesure de dernier recours serait proposée au gouvernement et au chef de l'Etat si nous avions l'impression que l'hôpital ne pouvait pas tenir et que nous étions en face d'un risque majeur de ne pouvoir accueillir les malades graves à l'hôpital», a poursuivi Jérôme Salomon. La région parisienne, confrontée au variant anglais du coronavirus, plus contagieux, a vu le nombre de malades du Covid-19 monter en flèche dans les services de réanimation de ses hôpitaux, à 964 malades lundi pour «moins de 1.050» lits disponibles.
Résultat, l'Agence régionale de santé (ARS) a donné «l'ordre ferme» aux hôpitaux et cliniques de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales les moins urgentes pour augmenter les capacités d'accueil, avec un objectif de 1.577 lits de réanimation.
Le gouvernement avait renoncé la semaine dernière à imposer un confinement le week-end en Ile-de-France, région la plus peuplée du pays (12 millions d'habitants), notamment face aux réticences de la maire de Paris Anne Hidalgo et de la présidente de région Valérie Pécresse. Cette mesure a été limitée au Pas-de-Calais, après le littoral des Alpes-Maritimes et Dunkerque. Pour ce territoire, voisin du Pas-de-Calais, le confinement a été prolongé pour encore trois week-ends, soit cinq au total, a annoncé mardi la préfecture du Nord.
Le taux d'incidence a grimpé à 433 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur sept jours en Seine-Saint-Denis, 405 dans le Val-de-Marne, et à 346 pour toute l'Ile-de-France, selon des chiffres arrêtés à vendredi, bien au-dessus du seuil d'alerte maximale fixé à 250 par le gouvernement, ce qui n'augure pas d'un soulagement dans les hôpitaux.
Au niveau national, le nombre de patients soignés dans les services de réanimation ne cesse de progresser, à 3.849 dans toute la France lundi, contre 4.900 au pic de la seconde vague et 7.000 lors de la première. Avec une charge très élevée dans les Hauts-de-France, en Provence Alpes-Côte d'Azur et en Ile-de-France, qui oblige à de nouveaux transferts de patients vers d'autres régions.
16h01: Le confinement le week-end entré en vigueur dans le Dunkerquois le 27 février, initialement jusqu’au 7 mars, est étendu aux trois prochains week-ends, soit jusqu’au dimanche 28 mars, a annoncé mardi la préfecture du Nord. Cette prolongation, dans le Dunkerquois et la Communauté de communes des Hauts de Flandre, répond à une situation sanitaire « qui demeure particulièrement tendue et justifie le maintien de mesures fortes », souligne la préfecture dans un communiqué.
« Les premiers effets des mesures déployées depuis le 13 février, et notamment le confinement le week-end, commencent à se ressentir, avec une baisse des taux d’incidence observés ces deux dernières semaines », note-t-elle toutefois. Mais à 785 cas dans la Communauté urbaine de Dunkerque et 687 dans la Communauté de communes des Hauts de Flandre, ces taux demeurent bien supérieurs à la moyenne nationale (216,9 pour 100.000 habitants). Les restrictions dans ces deux agglomérations sont ainsi alignées sur le département voisin du Pas-de-Calais confiné les week-ends pour tout le mois de mars, depuis le 6 mars.
Alors que le variant anglais s’est répandu à grande vitesse dans cette zone, tous les lits de réanimation sont également occupés à l’hôpital de Dunkerque, rendant la poursuite des transferts de patients indispensable. Plus de 90 d’entre eux ont été transférés en un mois dont cinq en dehors de la région, indique la préfecture. Elle salue l’esprit de responsabilité des Dunkerquois « qui ont pris la mesure de la gravité de la situation » et bien respecté les nouvelles mesures imposées, avec seulement 264 personnes verbalisées au cours des deux premiers week-ends de confinement.
#COVID19
— Préfet de la région Hauts-de-France et du Nord (@prefet59) March 9, 2021
Prolongation du #confinement mis en place sur le #Dunkerquois (communes de la Communauté urbaine de #Dunkerque et de la Communauté de communes des Hauts de Flandre). pic.twitter.com/Z8eh5js3wo
14h59: La situation sanitaire du département de la Moselle, l’un des plus touchés par le Covid-19, poursuit sa « lente amélioration » mais les structures hospitalières demeurent « sous très forte pression », ont indiqué le préfet et la directrice du CHR de Metz-Thionville.
On a assiste à « la poursuite de la lente amélioration de la situation », a indiqué lors d’une conférence de presse le préfet de Moselle Laurent Touvet qui avait déjà évoqué la semaine dernière « quelques signes encourageants » pour ce département placé par le gouvernement parmi les 23 en surveillance renforcée, notamment en raison de la présence de variants.
Cette situation sanitaire a conduit Berlin à imposer le 2 mars des mesures strictes pour franchir la frontière vers l’Allemagne, comme la présentation d’un test négatif datant de moins de 48H00.
Parmi les « signes encourageants » qui « se confirment » pour la Moselle, la baisse du taux d’incidence, 253 pour 100.000 lundi soir, contre 284 il y a une semaine et après un « pic à 315 » le 22 février, a souligné M. Touvet, saluant « une baisse significative ».
Le taux d’incidence chez les personnes âgées a lui aussi baissé, conséquence « très vraisemblable » de la vaccination: selon M. Touvet, « près de la moitié » de la population mosellane de plus de 75 ans a d’ores et déjà été vaccinée.
Au total, il y a eu 122.500 injections pratiquées sur 91.590 personnes qui ont reçu « au moins une injection », soit 9% de la population départementale, a détaillé le préfet alors que la Moselle a reçu récemment 30.000 vaccins pour faire face à l’épidémie.
La situation dans les hôpitaux du département demeure toutefois « assez tendue », a indiqué Marie-Odile Saillard, directrice générale du CHR Metz-Thionville.
« Les chiffres baissent un tout petit peu de manière générale », a-t-elle expliqué: de 200 patients Covid au CHR « il y a quelques jours, on est passé à 171 », une baisse également constatée « sur toutes les structures du département ».
Mais « les structures hospitalières » demeurent malgré tout « sous très forte pression », a-t-elle insisté, notamment pour les lits de soins critiques, « très, très élevée ».
Quelques transferts de malades ont eu lieu ces derniers jours vers des hôpitaux alsaciens, a-t-elle ajouté, précisant que, actuellement, le taux de déprogrammation des interventions dans les structures de santé mosellanes, publiques comme privées, se situait « aux alentours de 50% ».
12h18: Le vaccin russe Spoutnik V contre le Covid-19 sera produit en Italie à partir de juillet, a indiqué mardi à l’AFP la Chambre de commerce italo-russe, une première dans l’Union européenne qui ne l’a pas encore autorisé. « Le vaccin sera produit à partir du mois de juillet 2021 dans les usines de (l’entreprise pharmaceutique italo-suisse) Adienne en Lombardie à Caponago près de Monza », dans le Nord de l’Italie, a déclaré Stefano Maggi, conseiller de presse du président de la Chambre de commerce Vincenzo Trani, dans un entretien par téléphone.
« Dix millions de doses seront produites entre le 1er juillet et le 1er janvier 2022 », a-t-il précisé, soulignant qu’il s’agit du « premier accord au niveau européen pour la production sur le territoire de l’UE du vaccin Spoutnik ». Spoutnik V n’est pas encore autorisé dans l’Union européenne, mais a franchi la semaine dernière une étape clé pour son déploiement dans cette zone, avec le début de son examen par l’Agence européenne des médicaments (AEM), basée à Amsterdam. Après cette annonce, les autorités russes se sont dites prêtes à fournir des vaccins à 50 millions d’Européens à partir de juin.
Arguant que son vaccin est désormais validé dans 46 pays, le fonds souverain russe propriétaire du vaccin a de nouveau reproché mardi à l’AEM d’avoir « repoussé pendant des mois » le processus de validation du Spoutnik. La Russie a aussi vivement dénoncé mardi les propos d’une responsable de l’AEM, qui a comparé l’autorisation en urgence du vaccin Spoutnik V par certains pays européens à de la « roulette russe ».
12h15: Sur France Inter, le président du Sénat, Gérard Larcher, a appelé mardi à «trouver un équilibre entre sécurité sanitaire et réalités économiques et sociales», au moment où l'Insee a estimé à 320.200 le nombre d'emplois détruits en 2020.
11h03: Suspendues cette semaine au profit des pharmaciens, les commandes de vaccins AstraZeneca seront rouvertes aux médecins libéraux «dès la fin de la semaine», a annoncé mardi à l'AFP le ministre de la Santé, Olivier Véran. «Nous allons rouvrir aux médecins dès la fin de la semaine les réservations de doses pour la semaine du 22 mars», a indiqué M. Véran lors d'un déplacement avec le Premier ministre, Jean Castex, à l'hôpital de Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre)
La veille, les syndicats de médecins libéraux s'étaient insurgés d'une décision du ministère de la Santé, qui les privait de commandes de doses cette semaine, la priorité étant donnée aux pharmaciens, qui commenceront à vacciner la semaine prochaine. Plusieurs organisations, dont les généralistes de MG France et le Syndicat des médecins libéraux (SML), ont même demandé la démission du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
Mardi matin sur RTL, l'intéressé a toutefois exclu de quitter ses fonctions, disant voir «dans cette réaction épidermique de (ses) confrères comme un signe d'engagement, d'énergie pour la vaccination». Les médecins «ont déjà commandé 800.000 doses pour leurs patients éligibles, il y en aura 800.000 de plus» cette semaine, soit au total «1,6 million de patients à vacciner dans les prochains jours», a-t-il affirmé. Selon M. Véran, sur les 1,6 million de doses réservées aux praticiens libéraux, ceux-ci n'en ont pour l'heure récupéré que 400.000 dans les pharmacies où ils les ont commandées.
10h15: Le point sur ce qu'il faut retenir ce matin
« Le confinement de l’Ile-de-France n’est pas d’actualité », a assuré mardi le directeur général de la santé Jérôme Salomon sur RTL, malgré une « très forte tension » dans les hôpitaux liée au virus du Covid-19. « Cette mesure de dernier recours serait proposée au gouvernement et au chef de l’Etat si nous avions l’impression que l’hôpital ne pouvait pas tenir », a-t-il expliqué. « Nous sommes en très forte tension, nous libérons des lits (...) et nous suivons la situation jour après jour », a-t-il poursuivi. L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France a ordonné lundi aux hôpitaux et cliniques de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales les moins urgentes.
Lundi, le directeur général de l’ARS de l’Ile-de-France avait indiqué que les hôpitaux de cette région comptaient 973 patients Covid, pour « environ 1.050 lits disponibles » pour ces malades, plaçant ainsi les établissements « dans une situation de tension très forte ». A ce rythme, le palier de 1.127 lits disponibles précédemment fixé - et pas atteint à ce jour - devrait être dépassé cette semaine, avait-il ajouté.
La situation sur l’ensemble du territoire, et notamment l’Ile-de-France, sera réexaminée lors du conseil de défense sanitaire prévu mercredi, avait indiqué lundi à l’AFP le ministère de la Santé. Revenant sur la polémique de lundi, à savoir le coup de sang des médecins libéraux après la décision de la direction générale de la Santé d’autoriser les pharmaciens à passer commande du vaccin AstraZeneca cette semaine, mais pas les médecins libéraux, Jérôme Salomon a tenu à « rassurer » ces professionnels.
« Ils ont déjà commandé 800.000 doses pour leurs patients éligibles, il y en aura 800.000 de plus. Il y aura donc 1,6 million de patients à vacciner dans les prochains » jours, a-t-il déclaré. Furieux, le syndicat MG France et le SML avaient demandé la démission du directeur général de la Santé. Ce dernier voit « dans cette réaction épidermique de (ses) confrères comme un signe d’engagement, d’énergie pour la vaccination », a-t-il dit sur RTL, excluant de démissionner.
08h09: "Un confinement en Ile-de-France n’est pas d’actualité », affirme sur RTL le directeur général de la Santé. « Nous n’avons pas d’explosion épidémique mais une très forte tension, notamment dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France, mais nous tenons grâce à la mobilisation des citoyens », selon Jérôme Salomon. "Nous sommes en très forte tension mais nous tenons grâce à la mobilisation de tous. Je veux rassurer les généralistes, nous venons de commander 800 000 doses supplémentaires, soit au total 1 600 000 pour la fin de la semaine."
#Covid19 : "Nous n'avons pas d'explosion épidémique mais une très forte tension, notamment dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France, mais nous tenons grâce à la mobilisation des citoyens", selon Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, invité de #RTLMatin pic.twitter.com/DpsKvSzxe7
— RTL France (@RTLFrance) March 9, 2021
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07h28: L'UE cherche à reprendre la main sur des campagnes de vaccination anti-Covid au ralenti pour en augmenter la cadence, pendant que les Etats-Unis accusent la Russie de désinformation sur des vaccins qu'ils ont autorisés. L'unité de la diplomatie américaine chargée de surveiller et contrer la propagande étrangère "a identifié quatre plateformes internet russes, dirigées par les services russes de renseignement, qui répandent la désinformation", a déclaré le porte-parole du département d'Etat Ned Price. "Ces sites contiennent de la désinformation au sujet de deux des vaccins qui ont été autorisés" aux Etats-Unis, a-t-il ajouté devant la presse. En Amérique latine, l'épidémie de Covid-19 a franchi un nouveau seuil avec plus de 700.000 morts depuis décembre 2019, selon un décompte établi mardi par l'AFP à partir de chiffres officiels.
Les 34 pays de la région (Amérique latine et Caraïbes) totalisent 700.022 décès (pour 22.140.444 cas déclarés), derrière l'Europe (876.511) et devant les Etats-Unis/Canada (547.986) et l’Asie (259.925).
Face au virus et surtout à ces différents variants, l'Europe veut accélérer sur le terrain de la vaccination. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dit s'attendre lundi à ce que "100 millions de doses par mois" de vaccin soient livrées au deuxième trimestre à l'UE "et au total 300 millions d'ici fin juin", évoquant à la fois une augmentation de la cadence des livraisons et l'autorisation proche de nouveaux produits. La cheffe de l’exécutif européen a aussi prévenu que d'autres pays de l'UE pourraient bloquer les exportations de vaccins contre le Covid-19, comme l'a fait l'Italie la semaine dernière pour une livraison du produit d'AstraZeneca vers l'Australie.
L'Italie, qui a passé lundi la barre des 100.000 morts dus au Covid, avait évoqué une pénurie en Europe et un manque de besoin urgent en Australie pour justifier sa décision.
Vos réactions
Confinement prolongé à Dunkerque, mais pas l'ombre d'une restriction en IDF.
Il ne faut surtout pas déranger les dealers et leur business en IDF sous peine d'émeutes immaîtrisables.
Par contre dans les régions plus calmes, là, on peut serrer la vis, même si les places de réa ne sont pas en surcharge.
C'est comme d'habitude, un système 2 poids 2 mesures à la tête du client, pas sur la base de données scientifiques.
Sinon, Olivier Variant est impayable : "Vaccinez vous" qu'il disait !
Mais pour se faire vacciner, encore faut-il qu'il y ait des vaccins !
Les personnes de plus de 75 ans sont invitées à s'inscrire sur un site en ligne via Doctolib (bonjour pour celles qui n'y connaissent rien en informatique) et pour les quelques uns qui y arrivent, on leur annonce que tout est complet sur les 28 jours à venir, et qu'ils réessayent dans une semaine, sachant que pour elles, on leur propose malgré tout dans les choix l'AstraZeneca qu'elles ne peuvent pas recevoir !
Bref, du grand n'importe quoi, une organisation à l'image de la gestion de cette pandémie depuis le début de cette crise sanitaire, c'est à dire tout ce qu'il ne faut pas faire.
Macron peut être vraiment fier de son équipe d'amateurs !
On peut juste espérer que les français se souviendront de toute cette gestion calamiteuse avant de glisser leurs bulletins de vote dans les urnes lors des régionales puis à la présidentielle à venir.
Il ne fait pas ce qu'il veut : il subit les ordres de Véran et Macron !!!!
c('est nous qui les subissons avez vous entendu la colère des médecins qui n'auront pas les vaccins annoncés ?
les hôpitaux en tension évident quand l'APHP a pour toute la population d'Ile de France, 100 lits de réa info donnée hier par un vrai médecin DR KIERSEK (désolée pour l'orthographe) sur une chaîne info , pour ce médecin il ne faut pas paniquer mais c'est sûr anticiper sauf que salomon ne sait pas faire! comment cet incompétent ose t il encore se montrer et surtout pourquoi n'a-t-il pas encore été " viré " ?
comprendre : Nous ne confinerons pas Paris et (surtout) sa banlieue afin de ne pas voir certains quartiers se révolter contre le confinement.
C'est surtout là qu'il y a une partie de l'économie qui se joue au quotidien hein... Ils en ont rien à carrer de confiner les hauts de France ou pire les régions comme la moselle
On sait très bien pourquoi ils ne confineront pas. Qu’ils arrêtent de tourner autour du pot.
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