03/03/2021 19:22

Coronavirus - Il n'y aura pas de confinement le week-end à Paris et dans 7 autres départements en Ile-de-France - Seuls un ou deux départements supplémentaires en France seraient concernés

19h22: Il n'y aura pas de confinement le week-end à Paris et dans les sept autres départements de la petite et de la grande couronne en Ile-de-France, a appris franceinfo de source gouvernementale. Seuls un ou deux départements, où il existe un consensus avec les élus locaux, seraient au final concernés par cette mesure. La région Île-de-France, pour laquelle un plan de confinement du week-end était fin prêt et avait même été présenté à Anne Hidalgo et Valérie Pécresse par les autorités préfectorales et sanitaires, ne sera donc pas concernée, pas plus que la grande majorité des 20 départements placés la semaine passée sous surveillance renforcée par Jean Castex, affirment les mêmes sources. Le Premier ministre doit l'officialiser ce jeudi lors d'une conférence de presse avec le ministre de la Santé, Olivier Véran.

18h13: Selon une source gouvernementale, Emmanuel Macron, qui réunissait mercredi un conseil de défense puis un conseil des ministres, a indiqué qu'il voulait tout faire pour éviter un reconfinement national mais aussi un confinement le week-end.

D'autres mesures sont envisagées, qui pourraient être annoncées durant l'habituelle conférence de presse gouvernementale jeudi, où s'exprimera Jean Castex. Parmi elles, l'interdiction des lieux de forte affluence, comme les quais, ou une nouvelle baisse des jauges dans les commerces, a indiqué la source gouvernementale à l'AFP

13h11: L'exécutif espère « un retour à une vie plus normale (...) peut-être dès la mi-avril », même si entre temps auront lieu « des semaines de gros temps », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, en précisant que Jean Castex tiendra jeudi une conférence de presse.

« Le retour à une vie plus normale est en vue, les lieux qui font notre vie sociale rouvriront, c’est un horizon au bout du tunnel que nous devons avoir en vue », grâce à la vaccination, a-t-il ajouté, réaffirmant que le gouvernement entendait maintenir une « réponse différenciée » face à une situation « hétérogène » dans les territoires. « Il s’agit d’un horizon de plus en plus proche : peut-être, nous l’espérons, dès la mi-avril, auquel nous nous préparons », a expliqué M. Attal à l’issue du Conseil des ministres, évoquant « des dispositifs et des protocoles qui pourraient permettre de rouvrir prudemment mais sûrement le pays dans les prochains temps ». Emmanuel Macron doit tenir mercredi après-midi une réunion avec le chef du gouvernement et plusieurs ministres quant aux dispositifs à mettre en place pour permettre une prochaine « réouverture » du pays.

Le gouvernement veut donner une perspective à des Français lassés par des mesures de confinement, mais reconnaît que la situation, pour l’heure, demeure « préoccupante » et que des mesures supplémentaires risquent d’être nécessaires: « ce n’est pas une explosion, ce n’est pas une hausse exponentielle, mais c’est une montée continue » des cas positifs, a expliqué le porte-parole.

« Ces données nous apprennent également que si le virus circule très activement partout sur le territoire, toute la France n’est pas touchée de manière homogène: il y a une situation hétérogène qui appelle évidemment une réponse différenciée dans une vingtaine de départements en raison d’une situation particulièrement préoccupante », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre, Jean Castex, doit tenir jeudi une conférence de presse au cours de laquelle de nouvelles mesures de restrictions doivent être annoncées, une semaine après avoir identifié une vingtaine de départements sous surveillance renforcée. « Nous menons une concertation avec les élus locaux, avec les acteurs territoriaux, afin que des mesures supplémentaires - si elles s’avèrent nécessaires - puissent être prises dans les meilleurs délais », a souligné Gabriel Attal.

« Nous maintenons une approche qui est graduée, qui est ciblée, territoire par territoire: chaque région n’est pas identique, la situation n’est pas la même partout », a encore martelé le porte-parole du gouvernement. Il a appelé à « tout mettre en oeuvre pour empêcher que la situation ne fasse tache d’huile dans les zones les plus préservées par l’épidémie » et prendre « toutes les mesures nécessaires au moment où elles sont nécessaires dans cette situation ». Gabriel Attal a en outre affirmé qu’il y avait « un horizon avec la vaccination », en rappelant l’objectif de neuf millions de personnes qui auront reçu au moins une première injection d’ici fin mars.

13h06: Bruxelles a suggéré de maintenir en 2022 la suspension des règles de stricte discipline budgétaire imposées aux Etats membres, en vigueur depuis mars 2020 en raison de la crise liée au coronavirus. Pour la Commission européenne, la décision de maintenir ou non cette suspension doit « être prise après une évaluation globale de l’état de l’économie », en utilisant « le niveau de l’activité économique » par rapport « aux niveaux d’avant la crise », fin 2019, comme « le principal critère ».

« Les indications préliminaires actuelles suggèrent de continuer à appliquer la "clause dérogatoire générale" en 2022 et de la désactiver à partir de 2023 », ajoute-t-elle dans une communication. L’activation de cette clause avait été décidée par les Etats membres --après proposition de la Commission-- en mars 2020.

Cette mesure, qui n’avait jamais été utilisée depuis sa création en 2011 en pleine crise de la dette de la zone euro, permet aux Etats membres de déroger temporairement au Pacte de stabilité et de croissance, qui fixe les règles budgétaires pour les Etats ayant adopté la monnaie unique. Parmi les obligations que les capitales n’ont plus à respecter figure la fameuse règle imposant que leur déficit public reste inférieur à 3% de leur produit intérieur brut (PIB).

Après cette suspension, les Européens ont annoncé des milliards d’euros de dépenses publiques pour aider leurs systèmes de santé et soutenir leurs économies, leurs entreprises et leurs marchés du travail face à l’impact de la pandémie. L’UE a aussi décidé un plan de relance de 750 milliards d’euros financé par un endettement commun inédit.

11h44: Selon France Bleu Paris, la proportion de variant anglais dans les eaux usées d'Ile-de-France atteint aujourd'hui 50%. "Nous mesurons ce variant depuis début janvier", indique Laurent Moulin, responsable Recherche et développement au laboratoire d'Eau de Paris, à nos confrères. Et d'ajouter : "Aujourd'hui, nous atteignons 50% de variant anglais sur l'ensemble du territoire francilien, sans différence notable selon les zones"

09h50: Emmanuel Macron doit réunir mercredi en fin d’après-midi Jean Castex et les ministres concernés pour étudier les différents scénarios de réouverture des lieux publics, et notamment l’introduction d’un « pass sanitaire » évoqué la semaine dernière par le chef de l’Etat, a indiqué à l’AFP l’Elysée.

Cette réunion intervient alors que des mesures de restrictions supplémentaires sont à l’étude dans une vingtaine de départements, où la circulation du virus s’est amplifiée ces derniers jours.

En attendant, l’exécutif entend donner des perspectives: la réunion doit permettre d’étudier les outils d’anticipation ainsi que les modalités que pourrait comporter un « pass sanitaire », comme les QR codes à utiliser dans des lieux publics, les protocoles expérimentaux pour les événements culturels et sportifs ou les restaurants, afin d’être prêt lorsque la réouverture sera possible, selon la même source.

Emmanuel Macron avait évoqué la semaine dernière la mise en place en France d’un « pass sanitaire » afin de rouvrir certains lieux sans conditionner leur accès à la vaccination, en considérant que ce « sujet important » qui « va poser beaucoup de questions techniques, de respect des données individuelles, d’organisation de nos libertés », doit être « préparé dès maintenant, techniquement, politiquement et juridiquement ».

Outre le ministre de la Santé Olivier Véran, présent à l’Elysée, Bruno Le Maire (Economie), Roselyne Bachelot (Culture), Roxana Maracineanu (Sports), Jean-Michel Blanquer (Education nationale), Cédric O (Numérique), Frédérique Vidal (Enseignement supérieur), Elisabeth Borne (Travail), Jean-Baptiste Lemoyne (Tourisme), Clément Beaune (Affaires européennes) et le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, doivent participer à la réunion par visioconférence.

L’exécutif devrait aussi étudier les expérimentations de réouverture de certains espaces publics, musées, théâtres et cinémas et festivals, comme celles menées à Marseille, Paris ou Lyon.

Deux concerts test auront lieu « dans la deuxième quinzaine de mars », avec un millier de personnes, dans la salle de spectacle du Dôme à Marseille, assis avec la possibilité de se lever. Toutes les personnes seront testées avant le concert et les cas positifs ne seront pas filtrés mais des tests post-événement évalueront les contaminations.

A Paris, 5.000 personnes participeront à une expérimentation dans la salle Accor Arena, un concert debout avec un groupe test.

09h30: Un explosif s’est enclenché près d’un centre de dépistage Covid-19 de Bovenkarpsel en Hollande-Septentrionale, a déclaré la police néerlandaise, ajoutant qu’aucun blessé n’a été signalé. « Près du centre de dépistage du service local de santé publique à Bovenkarspel, un explosif s’est enclenché à 06H55. Des fenêtres ont été détruites, pas de blessés. La police enquête. Le périmètre a été bouclé », a affirmé la police dans un communiqué.

Les services de déminage ont été déployés sur place afin de déterminer si du matériel explosif s’y trouve toujours, selon la télévision publique NOS. En janvier dernier, lors de l’entrée en vigueur d’un couvre-feu pour lutter contre le Covid-19, un centre de dépistage avait été incendié dans le village d’Urk dans la province proche du Flevoland. Pendant plusieurs jours, les Pays-Bas avaient connu des émeutes, les plus importantes ayant eu lieu dans le pays depuis plusieurs décennies.

08h02: Près de 3.600 personnes atteintes du Covid-19 étaient soignées en réanimation mardi soir, un chiffre en légère hausse par rapport à la veille, selon les données de Santé publique France. Avec 3.586 personnes soignées dans ces services, réservés aux cas les plus graves, dont 366 accueillis pendant les 24 dernières heures, contre 3.544 la veille, le niveau d'occupation est similaire à celui de début décembre, à la sortie de la deuxième vague épidémique du coronavirus. Mais ce niveau reste éloigné du pic de la 2e vague de l'automne (4.900) et, surtout, de la 1ère vague au printemps (7.000).

Le total des personnes malades du Covid-19 hospitalisées atteint lui 25.263 mardi, en hausse par rapport à lundi (+1.705 personnes). Toujours en 24 heures, 301 personnes sont décédées du Covid-19 à l'hôpital, après 379 lundi, soit le chiffre le plus haut comptabilisé depuis sept jours. Au total, près de 87.220 personnes malades du Covid-19 sont décédées depuis le début de l'épidémie, il y a environ un an, en prenant également en compte la situation dans les Ehpad. Toujours mardi soir, 22.857 cas supplémentaires ont été comptabilisés par Santé publique France.

Face à la progression des variants plus contagieux du coronavirus, le gouvernement a instauré des confinements localisés le week-end sur tout le littoral des Alpes-Maritimes et pour la communauté urbaine de Dunkerque. Il a également placé 20 départements, qui couvrent notamment Paris, Lyon et Marseille, sous surveillance accrue, avec la possibilité d'y prendre les mêmes mesures.

07h44: La Guadeloupe va introduire un couvre-feu à compter de dimanche face à la progression du variant britannique du coronavirus, particulièrement contagieux, et la détection d'un autre variant, a annoncé son préfet Alexandre Rochatte. Il a été décidé de mettre en place "un couvre-feu qui s'installera à compter du dimanche 7 mars 2021, de 22 heures à 6 heures, selon des modalités qui seront précisées d'ici à la fin de la semaine" et d'instaurer par ailleurs "le huis clos sportif", a-t-il indiqué au cours d'une conférence de presse.

Les compétitions sportives se tiendront "sans public" et "les salles de sport, de remise en forme et de fitness seront fermées à compter du lundi 8 mars, à l'exception des activités pour les compétitions et la pratique de haut niveau (sportifs inscrits sur la liste "haut niveau"), scolaire, périscolaire, extrascolaire et universitaire et les personnes munies d'une prescription médicale". "Les salles de jeux et salles d'exposition seront fermées à compter de la même date", précise aussi la préfecture dans un communiqué. "La situation est plutôt à l'aggravation puisque nous avons un doublement quasiment des cas et des taux d'incidence", a indiqué Valérie Denux, directrice générale de l'ARS (Agence régionale de santé) Guadeloupe, lors du point de situation en préfecture, à Basse-Terre.

308 cas positifs de résidents ont été relevés en Guadeloupe entre le 22 et le 28 février, contre 166 la semaine précédente. Avec 102 cas confirmés de variant britannique au 28 février, contre 44 la semaine précédente, la part de ce dernier augmente nettement : "environ 20% des cas confirmés sont liés à un variant", a souligné M. Rochatte, qui prévient que si le couvre-feu décidé "ne suffisait pas, nous serions obligés de revoir les horaires".

"L'augmentation de l'épidémie est beaucoup plus importante que lors de la deuxième vague (NDLR : en octobre) probablement à cause de ce variant anglais", a constaté Mme Denux. "Un cas de variant autre" a été détecté "chez un jeune garçon qui a moins de 12 ans et qui était symptomatique", a-t-elle par ailleurs précisé. Il s'agit d'un variant "brésilien ou sud-africain" selon les premières informations.

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Vos réactions

Portrait de FrenchDreamer
3/mars/2021 - 20h16

Il ne faudrait pas empecher les "french dreamers" d'aller travailler comme de bons toutous

Portrait de Rustik
3/mars/2021 - 17h05

Gaby le toutou du gouvernement n'a même pas l'air de croire a se qui raconte avec sa tête de caliméro smiley

Portrait de babybleuet
3/mars/2021 - 15h09

Qui peut encore croire à ces annonces ?!!!!

Portrait de Alexdelouest
3/mars/2021 - 14h21

Nos concitoyens musulmans pourront fêter le ramadan sans soucis, c’est une bonne chose. 

Portrait de hummerH2
3/mars/2021 - 14h05
seki a écrit :

Traduction, on se tape des restrictions jusqu'à min mi avril. "rouvrir le 20 janvier si nous avons", allez, cadeau :

si : avec un indicatif présent, le si exprime donc la condition. Nous ne sommes pas entrés dans cette condition, donc ils n'ont pas réouvert. Sérieux, ces restrictions me gavent, mais faites pas semblant de rien comprendre.

""Il s'agit d'un horizon de plus en plus proche, peut-être mi-avril"

Hier il utilisait le "si".

Aujourd'hui il utilise le "peut-être" . smiley

 

Portrait de hummerH2
3/mars/2021 - 13h56

Petite piqure de rappel:

21 Décembre 2020 Gabriel Attal : "Conformément à ce qu'a annoncé le président de la République, les restaurants pourront rouvrir le 20 janvier si nous avons une épidémie dont la circulation est maîtrisée".

 

Et en Mars 2021 je devrais porter la moindre attention a ses déclarations du jour ??? smiley

 

Portrait de jarod.26
3/mars/2021 - 13h35

la mi avril !!! mais quelle blague oO

Portrait de Tnolth26
3/mars/2021 - 13h35 - depuis l'application mobile

Retour à la normale, peut être mi-avril ? Mais ils se foutent de nos gueules ? Plutôt que de confiner complètement, on nous prend pour des cons avec un pseudo couvre feu de 20h qui passe à 18h et après c’est un confinement le week-end par région. Vous n’en avez pas marre de faire de la grosse merde ? On s’est tous fait endormir avec ce couvre feu du fond des chiottes qui ne sert à rien... mine de rien ça fait pratiquement 2 mois qu’on se fait niquer sans s’en apercevoir...

Portrait de remarques
3/mars/2021 - 08h45

Cette époque est vraiment lamentable.

Je suis bien content d'avoir eu raison de ne jamais faire de gosses.

J'ai la conscience tranquille.!