23/12/2020 17:18

Gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme - Le procureur évoque "une vraie scène de guerre avec des centaines de douilles et un individu surarmé" - L'auteur des faits se serait suicidé - Vidéo

17h04: Le procureur de la République de Clermont-Ferrand Eric Maillaud s'exprime : "C'est une scène de crime complexe. On est loin d'avoir toutes les réponses. Cette affaire a évidemment énormément traumatisé la gendarmerie. Une émotion extrêmement forte au sein de la communauté des gendarmes pour évoquer cette horreur criminelle. Je voudrais dire un mot de ceux qui ne sont plus là et au péril de leur vie sont venus au secours de cette femme qui craignait des violences conjugales et était réfugiée sur la toiture de son domicile. "Trois familles de gendarmes endeuillées. Le brigadier Arno Mavel, qui était gendarme adjoint du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie d'Ambert. Célibataire, sans enfant, un peu plus de 20 ans et qui venait de réussir le concours d'entrée à l'école de sous-officier de gendarmerie. C'est dire qu'il se destinait à une carrière de militaire, à une carrière de gendarme."

La famille de l’adjudant Rémi Dupuis, gradé de la brigade d'Ambert. Pacsé, père de deux enfants. Une fillette de sept ans et un garçon, qui allait avoir un an le 4 janvier prochain. Une femme a déclenché les secours par le biais d'une amie après avoir été victime de violences conjugales. Il n'y avait aucun antécédent connu pour des faits de violences conjugales ou des menaces concernant le couple"

Avant d'évoquer "une vraie scène de guerre avec des centaines et des centaines de douilles, la maison incendiée, un individu surarmé, c'est véritablement une scène complètement atypique"

"Au regard des premiers éléments de l'autopsie, on a toutes les raisons de penser" que Frédéric Limole, le forcené qui a abattu trois gendarmes, "s'est suicidé" à l'issue de sa cavale. Entre Noël et la pandémie, il est difficile d'avoir pire souvenir pour les enfants plus tard. J'y ajouterai une pensée pour l’adjudant Boillon, frappé par une balle et qui a miraculeusement survécu. La balle a frappé un petit espace du gilet par balle qu'il portait, ce qui l'a empêché de mourir et qui après avoir reçu quelques soins à l'hôpital, à souhaité revenir aussitôt à la brigade pour apporter son soutien, pour être entouré par ses proches, pour retrouver la famille qu'est pour lui la gendarmerie."

"C'est une dénommée Mme.Schultz, qui déclenche les secours par l’intermédiaire d'une amie à qui elle fait état de violences conjugales qu'elle viendrait de subir et de coups notamment au visage par son nouveau compagnon M. Frédéric Limol."

15h41: Sur Twitter, Kylian Mbappé rend hommage aux gendarmes qui ont été tués. "Mourir pour avoir voulu sauver : Une violence inacceptable. Ne laissons pas la violence gagner, quelle que soit sa forme. Mes condoléances aux familles des victimes. ", écrit le sportif.

14h53: A son arrivée dans le Puy-de-Dôme, Gérald Darmanin a estimé que la mort des trois gendarmes était, hors terrorisme, "l'un des évènements les plus tragiques" de l'histoire de la gendarmerie. Il a dénonce "les circonstances particulièrement ignobles" du drame, sans entrer dans les détails.

13h26: Les visages des 3 gendarmes tués ce matin dans le Puy-de-Dôme. Il s'agit du brigadier Mavel, âgé de 21 ans, grièvement blessé par le forcené a été le premier à succomber à ses blessures malgré les soins prodigués par les secours sur place. Le lieutenant Morel, âgé 45 ans, et l'adjudant Dupuis, de 37 ans, sont les deux autres victimes. Ils ont été tous les deux mortellement touchés alors qu'ils effectuaient une reconnaissance en direction de la maison du forcené.

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10h34: Le point complet sur la situation - Trois gendarmes ont été tués et un quatrième blessé par un forcené dans la nuit de mardi à mercredi à Saint-Just (Puy-de Dôme) alors qu'ils intervenaient pour des violences intra-familiales, le plus tragique événement - hors terrorisme - impliquant les forces de l'ordre depuis des années. Les militaires, qui appartenaient à la compagnie d’Ambert, ont été blessés mortellement par arme à feu alors qu’ils tentaient de porter secours à une femme ayant trouvé refuge sur le toit d’une maison, dans un hameau isolé. Celle-ci a pu être mise en sécurité.

Les victimes sont le brigadier Arno Mavel (21 ans), le lieutenant Cyrille Morel (45 ans) et l'adjudant Remi Dupuis (37 ans), a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

De très importants moyens ont été mis en œuvre dans la nuit pour appréhender le suspect, avec quelque 300 militaires déployés, dont un escadron de gendarmerie mobile, ainsi que des brigades cynophiles et un hélicoptère. L'homme a finalement été "retrouvé mort", a indiqué en milieu de matinée le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, sans préciser les circonstance de la mort du suspect. A priori, il s'agirait d'un suicide, a-t-on ajouté dans son entourage.

Le ministre, qui a suivi le déroulement de la traque depuis la place Beauvau, va se rendre à Ambert pour rencontrer les collègues des victimes et tiendra un point de presse à 12H00.

Le président Emmanuel Macron a rendu hommage aux trois gendarmes tués. "Nos héros", a-t-il dit. Le Premier ministre Jean Castex a également salué la mémoire des trois militaires, en soulignant que ce drame "endeuill(ait) le pays tout entier". "Je partage la douleur de leurs proches et de leurs frères d'armes et les assure de mon indéfectible soutien", a-t-il ajouté.

Le drame avait débuté peu après minuit, lorsque deux gendarmes, alertés pour des faits de violence sur conjoint, ont été visés par des tirs après avoir tenté de s’approcher de la maison où la femme menacée s’était réfugiée. L'endroit, situé dans une zone de moyenne montagne, est particulièrement isolé. Le village de Saint-Just compte 157 habitants. L’un des militaires est décédé des suites de ses blessures tandis que le deuxième, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d’Ambert. Après ces premiers tirs, le forcené a mis le feu à sa maison.

Des gendarmes présents aux abords de l’habitation et cherchant à savoir si les pompiers pouvaient s’engager pour éteindre l’incendie ont à leur tour été visés. L’homme, retranché chez lui et lourdement armé, a alors fait deux nouveaux morts parmi les militaires, a confirmé à l’AFP le parquet de Clermont-Ferrand.

Les pompiers n'ont pu s'approcher des deux victimes qu'après plusieurs dizaines de minutes, le temps de sécuriser le périmètre. Appelé sur les lieux du drame, le Samu n’a rien pu faire pour les ranimer. Le GIGN est arrivé sur place vers 02H30, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Il a été renforcé par des éléments venus de Dijon. La femme menacée est actuellement interrogée pour tenter de faire la lumière sur les faits. Le tireur serait connu pour des incidents liés à des problèmes de garde d’enfant. Hors faits de terrorisme, les agressions à l'arme à feu contre des forces de l'ordre sont relativement rares en France.

Il faut remonter à juin 2012 et le meurtre de deux femmes gendarmes à Collobrières (Var) lors d'une intervention pour un conflit de voisinage pour retrouver trace de la mort par arme à feu de gendarmes en intervention.

En mai dernier, un forcené retranché chez lui à Saint-Christoly-Médoc (Gironde) avait tiré avec un fusil sur les gendarmes, blessant légèrement l'un d'entre eux. Alors que l'homme s'apprêtait à tirer une nouvelle fois, avec un fusil à lunette, un gendarme du GIGN l'avait tué d'un "tir de neutralisation".

09h34: Selon Le Parisien, c'est dans sa voiture que le forcené a été retrouvé mort. Il s'agirait probablement d'un suicide, d'après une source proche du dossier. La femme qui était menacée a été mise en sécurité par les forces de l'ordre.

09h25: Emmanuel Macron vient de réagir à la mort des 3 gendarmes dans le Puy-de-Dôme

 

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08h46: la mort du forcené est confirmée par le Ministre de l4intérieur sur son compte Twitter qui annonce se rendre sur place.

 

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08h43: Le forcené qui a tué 3 gendarmes a été retrouvé mort selon Europe 1

08h11: Voici la totalité du communiqué du Ministère de l'Intérieur

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07h58: Gérald Darmanin vient de poster un message sur Twitter alors que l'on apprend que plus de 300 gendarmes recherchent le tireur qui est en fuite

 

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07h46: le point complet sur la situation - Trois gendarmes de la compagnie d’Ambert ont été tués et un quatrième blessé par un homme de 48 ans, dans un hameau isolé près de Saint-Just (Puy-de-Dôme), dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 décembre, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de sources concordantes. Peu après minuit, deux gendarmes, alertés pour des faits de violence sur conjoint, ont été visés par des tirs d’arme à feu, après avoir tenté de s’approcher de la maison où la femme menacée s’était réfugiée sur le toit. L’un d’eux est mort à la suite de ses blessures, tandis que le deuxième, touché à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d’Ambert.

Après avoir mis le feu à sa maison, l’homme a de nouveau tiré sur les gendarmes présents aux abords de l’habitation, faisant deux nouveaux morts parmi les militaires, a confirmé le parquet de Clermont-Ferrand, précisant que la femme a pu être mise en sécurité. L’auteur des coups de feu mortels serait connu pour des faits liés à des problèmes de garde d’enfant.

«Au moins sept membres du GIGN sont sur place. Les plus grandes précautions sont prises au regard de la dangerosité de l’individu », a déclaré à l’AFP une source proche de l’enquête. « C’est une opération de gendarmerie qui s’inscrit dans un cadre de violences intrafamiliales, qui a connu des suites toujours en cours de développement », a ajouté la préfecture du Puy-de-Dôme. Les pompiers sont par ailleurs sur place pour tenter de maîtriser l’incendie.

07H34. Selon CNews, les trois gendarmes tués sont un officier et deux sous-officiers âgés de 25 à 45 ans et qui appartenaient à la compagnie d'Ambert.

07h19: Interrogé par BFMTV, le maire de Saint-Just a expliqué que « l'opération est toujours en cours ». La maison du forcené a « été totalement détruite par l'incendie », selon François Chautard, qui précise que les enquêteurs cherchent à déterminer si l'homme de 48 ans se trouve dans les décombres ou s'il a réussi à prendre la fuite.

07h04: «Au moins 7 membres du GIGN sont sur place. Les plus grandes précautions sont prises au regard de la dangerosité de l'individu», a aussi indiqué une source proche de l'enquête. L'auteur des coups de feu mortels serait connu pour des faits liés à des problèmes de garde d'enfant. Les pompiers sont également sur place pour tenter de maîtriser l'incendie.

06h32: Que s'est-il passé hier soir dans le hameau de Saint-Just ? Peu après minuit, deux gendarmes, alertés pour des faits de violence sur conjoint ont été visés par des tirs, après avoir tenté de s'approcher de la maison où la femme menacée s'était réfugiée. L'un d'eux est mort des suites de ses blessures tandis que le deuxième, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d'Ambert. Après avoir mis le feu à sa maison, le forcené a de nouveau tiré sur les gendarmes présents aux abords de l'habitation, faisant deux nouvelles victimes parmi les militaires, a confirmé à l'AFP le parquet de Clermont-Ferrand qui précise que la femme a pu être mise en sécurité. Les pompiers sont sur place pour tenter de maîtriser l'incendie.

L'auteur des coups de feu mortels serait connu pour des faits liés à des problèmes de garde d'enfant. "C'est une opération de gendarmerie qui s'inscrit dans un cadre de violence intra-familiale qui a connu des suites toujours en cours de développement", a pour sa part indiqué à l'AFP la préfecture du Puy-de-Dôme.

06h19: Trois gendarmes ont été tués et un quatrième a été blessé par un forcené dans le Puy-de-Dôme, a annoncé le parquet. Le drame s'est produit dans un hameau isolé près de Saint-Just dans la nuit de mardi à mercredi, a appris l'AFP de sources concordantes. Les gendarmes, qui appartenaient à la compagnie d'Ambert, ont été blessés mortellement par arme à feu par un homme de 48 ans, alors qu'ils tentaient de porter secours à une femme ayant trouvé refuge sur le toit d'une maison.

06h09: Le parquet de Clermont-Ferrand a annoncé mercredi matin la mort de trois gendarmes, tués par un forcené à Saint-Just, dans le département du Puy-de-Dôme. Un quatrième représentant des forces de l'ordre a été blessé, alors que les militaires tentaient de porter secours à une femme qui s'était réfugiée sur le toit d'une maison.

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Vos réactions

Portrait de Berlioz-
23/décembre/2020 - 21h36
L Ecume des choses a écrit :

Un métier à risques

RIP

Dédramatiser ce drame par ce genre de propos, pouvez-vous vous expliquer ? Parceque j'ai vraiment du mal à saisir la finalité de votre pensée.

Je note qu'à chaque article à actualité difficile vos propos déplacés dérangent toujours. Provocation ou militantisme ?

Portrait de Wouhpïnaise
23/décembre/2020 - 19h29
KenShiro a écrit :

Quand on sait que certain policiers doivent eux mêmes s'acheter leur gilet par balle, car l'état ne fait pas son travail, pas sûr que tous les agents des forces de l'ordre en ai un ? 

Et puis un gilet pare-balle n'a jamais protégé d'une balle dans la tête. Je ne sais pas où ces policiers décédés ont été touchés. Mais un gilet pare-balle ne protège qu'une partie du corps.

Portrait de Wouhpïnaise
23/décembre/2020 - 17h50
KenShiro a écrit :

C'est un jour bien triste où encore nous devons déplorer la mort de gendarmes. La peine est déjà tellement grande de perdre un être cher, mais en plus si proche de Noël, c'est encore plus difficile.

Au moins leur meurtrier ne pourra pas un jour ressortir de prison, il s'est auto donné la peine méritée, c'est la seule consolation que l'on puisse y trouver.

Mes pensées vont à leur famille, leurs proches.

 

Pas sûr que ce soit une consolation pour les familles. Cette pourriture ne sera jamais jugée, condamnée et emprisonnée. Souvent les familles des victimes ont besoin d'un procès et d'une condamnation pour commencer à se reconstruire, faire leur deuil,... J'espère juste pour elles que ce suicide aura le même effet qu'une véritable sentence.

Je souhaite bon courage aux familles et proches. Ils en auront besoin. smiley

Portrait de supbernard
23/décembre/2020 - 14h37

C est marrant pas de message de la famille Traoré

Condoléances aux familles

Portrait de yannific
23/décembre/2020 - 11h42
tameroche a écrit :

bizaremment aucun message de haine dans les commentaires pour ce " forcené "

les fachos dorment encore ou c'est juste parce que il ne s'apelle pas karim donc ils n'ont rien a dire 

Trois familles sont en deuil et c'est tout ce que vous trouvez à dire??????? Je m'incline devant l'immense connerie et l'irrespect de votre commentaire....les mots me manquent. Pas la peine de répondre, je vous ai déjà oublié.

Portrait de ajc21
23/décembre/2020 - 10h22

auront nous droit a des messages de compassion de toute la clique qui compatit tellement vite quand c'est pour "les victimes"  des FDO. Par contre je suis certaine qu'on aura le droit a cette mm clique qui va s'offusquer de la remise en liberté conditionnelle des policiers dans l'affaire du producteur

Portrait de tameroche
23/décembre/2020 - 10h18

bizaremment aucun message de haine dans les commentaires pour ce " forcené "

les fachos dorment encore ou c'est juste parce que il ne s'apelle pas karim donc ils n'ont rien a dire 

Portrait de jarod.26
23/décembre/2020 - 09h26 - depuis l'application mobile

Forcené tué .. bah on ne va pas s’en plaindre

Portrait de n.azz44
23/décembre/2020 - 07h50

Condoléances aux familles Des victimes et à leurs collègues smiley 

 

N’etant pas un islamique, cette affaire médiatiquement va vite être bâclée d’ici demain. Il faut croire qu´un forcené est mieux vu.