22/12/2020 18:44

Affaire Benjamin Griveaux : L'avocat Juan Branco qui assurait la défense de l'activiste russe Piotr Pavlenski convoqué par un juge d'instruction (CNews)

L'avocat franco-espagnol Juan Branco qui assurait, au début de l'affaire, la défense de l'activiste russe Piotr Pavlenski sera entendu fin janvier en vue d'un placement sous le statut de témoin assisté, selon les informations de CNEWS. Juan Branco a toujours assuré n'avoir eu qu'un rôle d'avocat auprès de son client. La justice cherche à savoir s'il a pu être impliqué davantage dans la diffusion de la vidéo à caractère sexuel concernant l'ancien candidat à la mairie de Paris.

Mi-février, quand Piotr Pavlenski revendique être à l'origine de la publication sur un site internet de la vidéo à caractère sexuel impliquant Benjamin Griveaux, Juan Branco est l'avocat de l'activiste russe. Mais suite à ses déclarations médiatiques, et en raison de «l'absence de distance manifestée par Juan Branco entre sa mission d'avocat et l'action reprochée à son client», le bâtonnier de Paris lui demande de renoncer à la défense de Piotr Pavlenski.

Si l'activiste russe a reconnu avoir publié cette vidéo, et Alexandra de Taddeo, qui en était destinataire, l'avoir gardée mais pas dans l'optique de la diffuser, la justice cherche aussi à savoir si Piotr Pvalenski a agi seul ou si une tierce personne a pu l'aider. Et si c'est le cas, ce troisième personnage est-il Juan Branco ? C'est la question à laquelle l'intéressé pourra notamment répondre le 27 janvier prochain, jour de sa convocation par la juge d'instruction, qui ne l'a pas encore entendu dans ce dossier.

Fin février dernier dans les colonnes du Parisien, l'avocat avait démenti toute implication dans cette diffusion. Il affirmait même qu'il n'était pas d'accord avec la démarche de son client.

Concédant que Piotr Pvalenski lui avait bien demandé de participer à la publication sur Internet, il affirmait avoir refusé et s'être cantonné à son rôle d'avocat en donnant à Piotr Pavlenski des conseils juridiques, l'avertissant des risques encourus en matière pénale s'il allait au bout de son projet. Il a également reconnu devant nos confrères du Parisien avoir donné à Piotr Pavlenski des noms de journalistes mais selon lui, c'était pour qu'ils aident l'activiste russe à verifier les faits.

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