Le maire de Valence explique dans "Morandini Live" pourquoi il va couper les aides aux familles de jeunes délinquants - VIDEO

Ce matin, le maire LR de Valence, Nicolas Daragon, était l'invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews et Non Stop People pour revenir sur le vote en conseil municipal de la suppression de certaines aides de la mairie pour "les familles de délinquants" après des violences urbaines sur la commune survenue en octobre dernier.

"C’est à ces familles-là que l’on propose des accompagnements éducatifs, des services de prévention, des animations… Tous les services que propose la ville habituellement. Ce sont ces familles qui, au moment où leurs enfants commettent des actes, refusent de se plier aux mesures d’accompagnement que l’on propose", a-t-il débuté en précisant "si les familles refusent, elles se verront supprimer les aides mises en oeuvre".
"Quand elles sont convoquées devant le Conseil des droits et des devoirs des familles pour qu’on leur donne les informations sur les actes que commettent leurs enfants, on leur fait des préconisations et on leur demande d’agir sur l’éducation de leurs enfants", a-t-il continué en précisant que, "quand les familles refusent l’accompagnement, on passe à la phase de sanction".
A la question de savoir si ce sont seulement les familles des enfants condamnés qui seront sanctionnées ou également ceux des enfants soupçonnés, Nicolas Daragon répond : "On ne va pas ériger la ville en tribunal. Ce sont ceux qui sont condamnés ou ceux qui sont interpellés et rappelés à l’ordre de façon ferme sur des faits graves".

Quelques instants plus tard, Ambroise Méjean, président des Jeunes avec Macron, a réagi à l'annonce du maire de Valence. "Ça ne m’étonne pas de sa part. Il est vice-président de Laurent Wauquiez et donc habitué des coups de coms, plutôt que de l’efficacité en politique", a-t-il déclaré. "Quand on est élu local, on est sur le terrain. Les histoires de politiques politiciennes me désintéressent totalement et désintéressent totalement les citoyens français", a répondu l'édile en précisant "quand je mets mon écharpe bleu-blanc-rouge, je me demande si j'ai encore raison de la porter (...) Je vous invite à aller sur le terrain plutôt que de faire de la politique nationale à la télévision".