
Deux nouveaux élevages de canards ont été infectés par la grippe aviaire dans l’ouest de la France, portant le total d’exploitations contaminées à cinq depuis le début du mois, a annoncé lundi le ministère de l’Agriculture. Ces foyers concernent « un élevage de canards maigres en Vendée, à Saint-Maurice-des-Noues, et un élevage de canards de Barbarie reproducteurs dans les Deux-Sèvres, à Saint-Sauveur », près de Bressuire, est-il rapporté dans un communiqué.
« L’ensemble des oiseaux de ces élevages ont été abattus sans délai ou, pour les plus récents, sont en cours d’abattage », est-il ajouté.
La semaine dernière, trois cas d’influenza aviaire (communément appelée grippe aviaire) avaient été repérés dans des élevages de canards destinés à la production de foie gras dans les Landes. « La traçabilité des mouvements en amont et en aval des élevages infectés permet d’identifier à la fois les facteurs de risque et d’autres élevages potentiellement exposés, dans lesquels des prélèvements sont effectués pour rechercher le virus » H5N8 à l’origine de la maladie, précise le ministère.
Les enquêtes de traçabilité ont permis d’établir un lien entre les deux premiers élevages touchés dans les Landes. « Il y a des personnes qui sont allées du premier élevage, à Benesse-Maremne, vers le deuxième, Saint-Geours-de-Maremne », a indiqué à l’AFP Loïc Evain, directeur général adjoint de l’Alimentation, un service du ministère de l’Agriculture.
Les contrôles menés n’ont en revanche pas établi de lien entre ces deux cas et le troisième foyer landais d’Angresse, a-t-il précisé.
Les animaux sont systématiquement abattus. A ce jour, tous foyers confondus, un peu plus de 35.000 oiseaux ont été abattus, dont environ 30.000 canards, selon des chiffres communiqués à l’AFP par le ministère de l’Agriculture.
Après l’apparition de foyers en Russie et au Kazakhstan cet été, l’épizootie a atteint l’ouest de l’Europe cet automne, au gré des migrations de la faune sauvage. Les premiers cas français avaient été détectés en novembre dans des animaleries, en Corse et dans les Yvelines, toutes livrées en oies par un particulier du Nord, selon des informations du ministère livrées début décembre.
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