Philharmonie de Paris Quarante personnes placées en garde à vue dans le cadre de la manifestation contre la controversée proposition de loi Sécurité globale à Paris ont obtenu un classement sans suite et 41 ont fait l'objet d'un rappel à la loi, a annoncé le parquet de Paris. Alors que 124 personnes avaient été placées samedi en garde à vue à Paris, dont 105 majeurs, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait qualifié dans des tweets les personnes interpellées de "casseurs" ou d'"individus ultra-violents".
Quarante de ces gardés à vue ont vu la procédure les visant classée sans suite, tandis que 41 ont fait l'objet d'un rappel à la loi, dont 30 après présentation devant un magistrat, selon le parquet de Paris.
Quinze de ces personnes gardées à vue ont été renvoyées en comparution immédiate, dont huit qui se sont déroulées lundi et au moins quatre qui doivent avoir lieu mardi. Selon des éléments recueillis par l'AFP, un manifestant a été incarcéré lundi après sa condamnation à dix mois de prison dont cinq fermes pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique en récidive, participation à un groupement et outrage.
Un autre prévenu a été condamné à dix mois de prison avec sursis, un à quatre mois avec sursis, un autre à trois mois avec sursis. Une personne jugée lundi a vu son procès renvoyé et a été placée d'ici là sous contrôle judiciaire.
Hormis ces personnes en comparution immédiate, quatre autres personnes seront par ailleurs jugées dans les prochains mois. Cinq personnes font en outre l'objet d'enquêtes qui se poursuivent, dont une confiée à un juge d'instruction.
Concernant les 19 mineurs placés en garde à vue, le parquet de Paris avait indiqué dimanche que 14 avaient obtenu un classement sans suite et quatre une convocation devant le délégué du procureur.
Un dernier avait vu sa garde à vue levée pour poursuite de l'enquête. Après deux manifestations contre la loi sécurité globale marquées par des violences à Paris, les forces de l'ordre ont samedi changé de tactique en intervenant tout au long de la manifestation par "bonds offensifs" pour interpeller toute personne soupçonnée de vouloir constituer un "bloc".
Plusieurs associations et syndicats, ainsi que des élus LFI, ont dénoncé des "arrestations arbitraires". Parmi les interpellés figuraient au moins deux journalistes.
Vos réactions
J'avais espoir que Dupont Moretti allait être plus ferme avec les délinquants et racaille de tous bords, mais je ne vois pas grande différence. Pour parodier une phrase célèbre de l'histoire "tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens ", je dirais "ramassez tous ceux qui semblent louches et on triera après"
Autrefois, disons, quand j'étais jeune, les délinquants, on leur laissait le choix, la prison ou la Légion étrangère, j'en connais, et ils ont bien fait de choisir la Légion, ça leur a mis du plomb dans la tête en 5 ans, appris un métier, la discipline e respect... et au moins ça débarrassait du plancher pour quelque temps. Un simple rappel à la loi ne suffit pas, il faut des travaux d'intérêt énéral qui occuperont leurs WE, ne serait ce que nettoyer bazar qu'ils ont mis
Merci à la Justice de soutenir la Police française. Un stage voire une affectation des futurs magistrats au sein des compagnie de CRS ou de Gendarmerie Mobile lors des manifestations leur serait certainement profitable avant de les mettre en fonction dans les prétoires. Après avoir pris des pavés ou des boulons sur leur casque ça les rendrait certainement plus compréhensifs.
C’est sûr que ça va inciter ces abrutis à arrêter leurs bordels ! Quelle honte cette justice Française !!!!!
Et oui, la justice ne fait pas son boulot, et carrément nuit au pays mais comme on ne peut pas porter plainte contre la justice, ils font ce qu'ils veulent !
notre justice est belle oO
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