attentat Ce matin, un gros incident a éclaté devant le lycée Mireille-Grenet de la ville Compiègne. Des lycéens et des jeunes casseurs ont même violemment pris à partir les pompiers qui tentaient d'éteindre le feu d'une poubelle, l'un d'eux a été blessé par des tirs de mortier. Une voiture de police a également été caillassée.
"Il n'y avait qu'un petit groupe de six jeunes à ce moment-là. Mais, lorsque la police est arrivée, la foule s'est regroupée", explique Jean-Paul Vicat, le sous-préfet de Compiègne, au site du Parisien.
Avant que la voiture de police ne soit prise pour cible: "Un véritable guet-apens, commente une dame à sa fenêtre. J'ai l'impression que les jeunes ont appelé les forces de l'ordre pour en découdre.".
Pris au piège, les agents se sont échappés, laissant le véhicule derrière eux, avant d'appeler du renfort. Dans le véhicule, qui a ensuite été ouvert et détérioré, ont été volés un casque de maintien de l'ordre et des boucliers, qui ont depuis été retrouvés par les policiers.
Une lycéenne explique à nos confrères: "Il y a eu des tirs de flash-balls. Pendant ce temps-là, ça brûlait de partout. Je suis terrorisée. J'ai reconnu des élèves, mais il y avait aussi des casseurs venus de l'extérieur de l'établissement. C'est sûr.".
Peu après 9h, quatre personnes ont été interpellées selon la préfecture et Le Parisien.
Si les raisons de ces violences ne sont pas encore connues, plusieurs personnes dénoncent un protocole sanitaire trop strict dans l'établissement. Un lycéen confie au Parisien: "On ne peut pas se voir. On est parqué dans des carrés dans la cour de récré. Un carré par classe, c'est nul. OK, il faut travailler, mais on a aussi le droit de s'amuser"
Une de ses camarades ajoute: "Moi, je trouve ça déplorable. Déjà qu'on a eu une alerte terroriste qui a bien sali notre réputation début octobre… Ça fait parler de nous de la plus mauvaise façon.".
Vos réactions
riposte avec balles en caoutchou pour calmer tous ces abrutis
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?