louvre 15h43: Cinq premiers centres de tests antigéniques ont ouvert dans plusieurs villes d'Ile-de-France à l'initiative du conseil régional, pour réduire les délais de dépistage en pleine deuxième vague de l'épidémie de Covid-19.
"Hier (mardi) nous avons fait une quinzaine de tests, mais nous pouvons monter à 250 tests journaliers et les résultats tombent en moins de 15 minutes", explique Vivien Buros, responsable de l'entreprise Juste à Temps, qui gère un centre installé à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Quatre autres centres sont ouverts depuis mardi en Ile-de-France, aux abord des gares d'Ermont-Eaubonne (Val-d'Oise), de Val-de-Fontenay (Val-de-Marne), de Versailles-Chantier (Yvelines) et de Juvisy (Essonne).
Le test antigénique permet de détecter la présence éventuelle d'une protéine virale spécifique du Covid-19, indiquant "immédiatement à la personne testée si elle est contaminée par le virus", explique la Région Ile-de-France, qui a déployé les centres en partenariat avec la Croix-Rouge.
Venue de Saint-Ouen pour se faire tester après avoir été en contact avec son compagnon positif au Covid-19, Laura Ramdiane, 27 ans, attend son résultat dans une salle d'attente. "J'ai confiance dans la fiabilité du test, et moi qui travaille dans l'événementiel, je me dis que c'est notre sauveur pour reprendre l'organisation de séminaires", explique-t-elle, soulagée du résultat négatif, un quart d'heure plus tard.
"La rapidité du résultat va permettre à des personnes de venir se faire tester après leur travail et d'éviter ainsi les clusters dans le milieu professionnel", a indiqué le maire (PS) de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, en visite sur place. Selon la municipalité, ces tests sont gratuits.
Le prélèvement pour un test antigénique, pour lequel la Haute autorité de santé (HAS) a rendu en octobre un avis "favorable", est effectué dans les narines à l'aide d'un écouvillon, comme les tests dits RT-PCR, qui donnent actuellement les résultats les plus performants.
Ils peuvent être réalisés sur des personnes asymptomatiques, hors cas contact ou cluster, ou sur des symptomatiques, mais seulement si un test RT-PCR ne peut être obtenu avant 48 heures et si le test antigénique se déroule dans les quatre premiers jours de symptômes.
Le déploiement de ces tests antigéniques se poursuivra dans les prochaines semaines près des 50 plus grandes gares d'Ile-de-France, selon la Région.
15h41: Les tribunaux administratifs de Montpellier et Clermont-Ferrand ont suspendu par ordonnance l’exécution des arrêtés des maires de Béziers (Hérault), Perpignan et Lapte (Haute-Loire) autorisant l’ouverture des commerces dits « non essentiels ».
Le juge des référés du tribunal de Montpellier a pris des ordonnances de suspension similaire pour Carcassonne (Aude) et deux communes des Pyrénées-Orientales, Pia et Claira. Mardi déjà, le tribunal administratif de Strasbourg avait pris la même décision et suspendu un arrêté du maire de Colmar. Les préfets de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales avaient saisi le juge des référés par cinq déférés enregistrés le 31 octobre afin d’obtenir la suspension de ces arrêtés pris entre le 29 et le 31.
Le juge a mis en avant le fait que « le législateur avait institué une police spéciale donnant aux autorités de l’Etat la compétence pour édicter, dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les mesures générales ou individuelles visant à mettre fin à une catastrophe sanitaire telle que l’épidémie de Covid-19 ». Selon le juge, les arrêtés contestés, qui autorisent, sur le territoire des communes concernées, l’ouverture de tous les commerces, quelle que soit leur activité, « méconnaissent les dispositions » du décret du 29 octobre stipulant que « l’accueil du public dans les établissements relevant de la catégorie M, "magasins de vente, centres commerciaux", n’est autorisé, en dehors des livraisons et retraits de commandes, que pour ceux d’entre eux qui assurent une activité de distribution de biens et services de première nécessité ».
Mardi, les maires de Béziers Robert Ménard (proche du RN) et de Perpignan Louis Aliot (RN) étaient venus défendre leurs arrêtés devant le tribunal administratif. « Il est inéquitable, injuste, déloyal de permettre à certaines grandes surfaces de vendre des produits que certains petits commerces ne peuvent pas vendre », avait notamment martelé M. Ménard, craignant que « tout cela se termine par une belle victoire d’Amazon » et du e-commerce.
Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a également ordonné que la décision du maire de Lapte en date du 31 octobre soit « suspendue ». Le maire a « délibérément méconnu une disposition réglementaire nationale qui s’imposait à lui comme à son conseil municipal ou aux commerçants ou à la population de Lapte », précise la juridiction.
« Si un maire peut se faire le porte-parole d’une partie de sa population auprès des pouvoirs publics », l’argument d’une rupture d’égalité entre les lieux de vente « n’est pas de nature » à lui permettre « de s’exonérer de son devoir de respecter et de faire respecter les textes légaux et règlementaires nationaux », estime le tribunal.
Le tribunal a par ailleurs prononcé un non-lieu concernant l’arrêté similaire pris par le maire du Puy-en-Velay car le texte « s’appliquait à la seule journée du 31 octobre », selon une source judiciaire.
12h50: Le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, a été testé positif au Covid-19 en Thaïlande et placé en observation dans un hôpital de Bangkok, a-t-on appris mercredi, un jour après une rencontre avec le Premier ministre cambodgien Hun Sen. Ce dernier devrait théoriquement, dès lors, être testé à son tour et placé en quarantaine.
Le ministre hongrois était arrivé mardi de Phnom Penh pour une visite officielle d’un jour au cours de laquelle il devait signer plusieurs accords et rouvrir l’ambassade, qui est fermée depuis 25 ans. Peter Szijjarto, 42 ans, a été testé positif mardi soir à son arrivée et placé en quarantaine dans un hôpital de Bangkok, comme le veut le protocole sanitaire, particulièrement strict en Thaïlande.
Le test a « montré qu’il a le Covid-19 mais il ne présente aucun symptôme », a déclaré aux journalistes le ministre thaïlandais de la Santé Anutin Charnvirakul, après avoir rendu visite au ministre au Bamrasnaradura Infectious Disease Institute. « Tout son entourage a été testé négatif. »
Lors de sa visite au Cambodge, M. Szijjarto a été pris en photo avec Hun Sen lors d’une réunion au cours de laquelle aucun des deux ne semblait observer les règles de distanciation sociale. Il a aussi rencontré son homologue cambodgien et serré la main de nombreux responsables. Tous devront désormais subir un test et être placés en quarantaine, a indiqué le ministère cambodgien des Affaires étrangères dans un communiqué.
12h21: Le Président Emmanuel Macron a réuni ce matin un Conseil de défense sur l'épidémie de Covid-19, pour discuter de possibles nouvelles mesures face à l'épidémie qui galope toujours, après une série de couacs autour du reconfinement.
Le bilan de la pandémie a une nouvelle fois dépassé mardi la barre de 400 morts en 24 heures, avec 426 décès des suites du Covid à l'hôpital, auxquels s'ajoutent 428 morts enregistrés en quatre jours dans les Ehpad. Depuis le début de l'épidémie, le Covid-19 a fait 38.289 morts, selon le dernier bilan officiel.
Indicateur essentiel de la pression sur le système hospitalier, que le confinement vise à limiter, le nombre de patients gravement atteints dans les services de réanimation était mardi de 3.869 (39 de plus en 24 heures), pour quelque 6.400 lits actuellement disponibles.
Face à ces chiffres, l'exécutif choisira-t-il de durcir le confinement? Des mesures plus restrictives sont sur la table, comme un possible «couvre-feu» à Paris ou en Ile-de-France (notamment en raison des attroupements devant certains commerces autorisés à rester ouverts), annoncé prématurément mardi par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Un couac retentissant qui a succédé à la polémique et aux volte-face gouvernementales sur l'ouverture des commerces - de proximité ou grande distribution, puis produit par produit. Polémique qui a généré une fronde de dizaines de maires qui ont bravé dans différentes régions les décisions gouvernementales et pris des arrêtés pour autoriser la réouverture de magasins.
12h09: Prenant acte d'une forte recrudescence du coronavirus en Italie, le pape François a repris avec un regret manifeste les audiences générales du mercredi sans la présence de fidèles, retransmises à nouveau par vidéo depuis sa bibliothèque.
"Malheureusement nous avons dû renouer avec cette audience dans la bibliothèque pour se protéger du Covid", a souligné sur un ton grave le souverain pontife au début de son audience, rendez-vous hebdomadaire qui en temps normal attire des milliers de personnes sur la place Saint-Pierre. "Cela nous enseigne aussi que nous devons être très attentifs aux prescriptions des autorités, que ce soient les autorités politiques ou les autorités sanitaires, afin de se protéger contre cette pandémie", a préconisé le pape François, très réticent à endosser lui-même un masque ou à demander à ses visiteurs de le faire.
"Offrons au seigneur cette distance entre nous pour le bien de tous", a ajouté le pape argentin, très amateur de bains de foule, en rendant un hommage à tous ceux qui "risquent leur vie mais le font par amour, par vocation", comme les médecins, infirmiers et infirmières, ou volontaires.
La découverte d'un cas positif de Covid-19 parmi les participants la semaine dernière à l'audience générale du mercredi, tenue dans un auditorium fermé avec un public limité, a poussé le Vatican à un retour aux retransmissions par vidéo.
Le pape avait renoncé aux audiences publiques du 26 février au 2 septembre. Ce jour-là, dans une cour à ciel ouvert jouxtant le palais pontifical, François visiblement ravi s'était exclamé: "après tant de mois, nous reprenons notre rencontre face-à-face et non écran-à-écran, face-à-face, c'est magnifique !".
11h57: Le point sur la situation à la mi-journée
Confinements généraux en France ou en Angleterre, partiels à l’image du Portugal, couvre-feux nocturnes comme en Italie : les pays européens annoncent les uns après les autres de nouvelles restrictions face à un virus qui ne cesse de se propager.
L’épidémie de Covid-19 a fait au moins 1,2 million de morts dans le monde, les Etats-Unis qui attendent anxieusement les résultats de l’élection présidentielle comptant le plus de morts (plus de 231.000).
Mais l’Europe est la région où le virus progresse le plus vite : plus de 11 millions de cas y ont été recensés, dont la moitié répartis entre la Russie, qui a enregistré mercredi de nouveaux records de contaminations et de décès, la France, l’Espagne et le Royaume-Uni.
En Italie, encore traumatisée par la première vague du printemps, le chef du gouvernement Giuseppe Conte a signé dans la nuit un décret instaurant sur tout le territoire national un couvre-feu à partir de jeudi.
Il sera interdit de circuler entre 22H00 (21H00 GMT) et 05H00 du matin, et ce jusqu’au 3 décembre.
Les lycées seront fermés et les centres commerciaux devront également fermer pendant le week-end.
Les 20 régions d’Italie seront divisées en zones vertes, oranges et rouges en fonction de la gravité de la situation épidémiologique, et dans lesquelles des mesures plus ou moins restrictives seront appliquées.
Premier pays touché en Europe par l’épidémie de Covid-19 en février, l’Italie a enregistré plus de 39.000 morts pour plus de 750.000 cas.
Après la France, où le nombre de décès liés au Covid-19 continue de progresser avec 430 morts en 24 heures annoncés mardi soir, l’Allemagne ou encore la Belgique, le Royaume-Uni se prépare à se confiner jeudi.
Déjà mis à rude épreuve par des mois de pandémie, les pubs anglais, épicentre de la vie sociale, servent mercredi avec angoisse leurs dernières pintes avant au moins un mois de confinement.
Dans le très vivant quartier londonien de Soho, Joe Curran, propriétaire du pub The Queen’s Head, se demande ce qu’il adviendra de son entreprise.
«On va payer ça pendant des années. Cette fermeture nous coûtera des milliers (de livres sterling) supplémentaires, sur des milliers déjà engagés», déplore-t-il, interrogé par l’AFP. «Quand vous ne tenez plus qu’à un fil, vous devez sérieusement réfléchir à ce que cela implique».
Jusqu’au 2 décembre, les commerces non-essentiels en Angleterre devront fermer, tandis que les restaurants, pubs et cafés ne pourront proposer que livraisons ou vente à emporter. Les écoles resteront cependant ouvertes dans le pays le plus endeuillé d’Europe avec près de 47.000 morts.
Au Portugal, la majeure partie du pays est entrée mercredi dans un nouveau confinement, plus allégé que celui du printemps, mais le gouvernement pourrait bientôt prendre des mesures plus strictes.
Le reconfinement concerne environ 70% d’une population de quelque dix millions d’habitants et restera en vigueur pendant au moins deux semaines.
Le télétravail est désormais obligatoire, mais les écoles restent ouvertes, ainsi que les commerces et les restaurants, qui doivent cependant fermer leurs portes plus tôt.
09h48: Le gouvernement présente aujourd'hui un nouveau projet de budget rectifié pour 2020, le quatrième depuis le début de la crise sanitaire, afin de débloquer 20 milliards d’euros supplémentaires pour soutenir l’économie mise à mal par la deuxième vague de l’épidémie et le reconfinement.
C’est un exercice qui était devenu pure routine pour l’exécutif et la majorité: le collectif budgétaire de fin d’année servait habituellement à ajuster à la marge les crédits alloués aux ministères afin de coller au plus près des dépenses et des recettes déjà constatées durant l’année.
Mais face à une crise sanitaire et économique inédite, et à une deuxième vague épidémique qui se déclare dans les derniers mois de 2020, l’exercice prend une toute autre mesure.
Le quatrième projet de budget rectifié pour 2020 va ainsi entériner une nouvelle dégradation des prévisions économiques du fait du confinement, et 20 milliards d’euros de nouveaux moyens.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire l’a déjà annoncé la semaine dernière: le produit intérieur brut (PIB) devrait finalement se contracter de 11% cette année, contre 10% anticipé dans la précédente prévision de septembre.
En cause: le reconfinement en vigueur depuis vendredi et décidé à ce stade pour un mois, qui va faire replonger l’activité et grever le rebond du troisième trimestre.
Même s’il est moins strict que le premier confinement, de nombreux commerces, déjà fragilisés par la crise, se retrouvent contraints de fermer, malgré leurs protestations.
Pour éteindre leur colère et limiter les faillites, le gouvernement met donc 20 milliards d’euros supplémentaires sur la table, après près de 470 milliards débloqués depuis mars (dont plus de 300 milliards de garanties publiques).
Principale mesure, le fonds de solidarité dédié aux petites entreprises est gonflé de 10,9 milliards en plus des 9 milliards déjà prévus. Son accès a été élargi et les montants alloués augmentés.
Le dispositif d’activité partielle est, lui, doté de 3,2 milliards d’euros supplémentaires, après 31 milliards déjà budgétés et plus de 22 milliards dépensés.
Le gouvernement prévoit aussi 3 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales, et 1,9 milliard d’euros de nouvelles dépenses de santé dans le cadre de l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam).
Enfin, accusé de ne pas en faire assez pour soutenir les plus modestes, le gouvernement va verser des primes exceptionnelles aux bénéficiaires du RSA, des chômeurs en fin de droits et aux moins de 25 ans, qui coûteront 1,1 milliard d’euros.
09h26: Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a signé dans la nuit de mardi à mercredi un décret instaurant sur tout le territoire national un couvre-feu à 22H00 à partir de jeudi, indiquent les médias de la péninsule.
D’autres mesures restrictives, qui devraient être détaillées dans la journée par M. Conte et qui seront en vigueur jusqu’au 3 décembre, ont également été décidées, notamment la fermeture des centres commerciaux pendant le week-end.
Premier pays touché en Europe par l’épidémie de Covid-19 en février, l’Italie a enregistré plus de 39.000 morts pour plus de 750.000 cas.
Selon ce nouveau décret, les 20 régions d’Italie seront divisées, d’après les médias, en trois zones, vertes, oranges et rouges en fonction de la gravité de la situation épidémiologique, et dans lesquelles des mesures plus ou moins restrictives seront appliquées.
A l’échelle nationale, un couvre-feu de 22H00 à 05H00 du matin sera mis en oeuvre et il ne sera possible de circuler pendant cette période que pour des motifs de travail ou de santé devant être justifiés.
Les lycées devront tous passer à l’enseignement à distance et les musées seront fermés.
Les centres commerciaux seront eux aussi fermés pendant le weekend ou les jours fériés et les transport en commun ne pourront pas accepter plus de 50% de la capacité totale de passagers.
Les croisières sont également annulées à partir de cette date, sauf celles déjà en cours.
Le ministère de la Santé décidera la classification des régions et leur éventuel changement de couleur sur la base d’une vingtaine de facteurs, comme le taux de transmission ou le taux d’occupation des lits dans les hôpitaux ou dans les unités de soins intensifs.
08h25: Le gouvernement présente mercredi un nouveau projet de budget rectifié pour 2020, le quatrième depuis le début de la crise sanitaire, afin de débloquer 20 milliards d'euros supplémentaires pour soutenir l'économie mise à mal par la deuxième vague de l'épidémie et le reconfinement.
C'est un exercice qui était devenu pure routine pour l'exécutif et la majorité: le collectif budgétaire de fin d'année servait habituellement à ajuster à la marge les crédits alloués aux ministères afin de coller au plus près des dépenses et des recettes déjà constatées durant l'année.
Mais face à une crise sanitaire et économique inédite, et à une deuxième vague épidémique qui se déclare dans les derniers mois de 2020, l'exercice prend une toute autre mesure.
Le quatrième projet de budget rectifié pour 2020 va ainsi entériner une nouvelle dégradation des prévisions économiques du fait du confinement, et 20 milliards d'euros de nouveaux moyens.
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire l'a déjà annoncé la semaine dernière: le produit intérieur brut (PIB) devrait finalement se contracter de 11% cette année, contre 10% anticipé dans la précédente prévision de septembre.
En cause: le reconfinement en vigueur depuis vendredi et décidé à ce stade pour un mois, qui va faire replonger l'activité et grever le rebond du troisième trimestre.
Même s'il est moins strict que le premier confinement, de nombreux commerces, déjà fragilisés par la crise, se retrouvent contraints de fermer, malgré leurs protestations.
Pour éteindre leur colère et limiter les faillites, le gouvernement met donc 20 milliards d'euros supplémentaires sur la table, après près de 470 milliards débloqués depuis mars (dont plus de 300 milliards de garanties publiques).
Principale mesure, le fonds de solidarité dédié aux petites entreprises est gonflé de 10,9 milliards en plus des 9 milliards déjà prévus. Son accès a été élargi et les montants alloués augmentés.
Le dispositif d'activité partielle est, lui, doté de 3,2 milliards d'euros supplémentaires, après 31 milliards déjà budgétés et plus de 22 milliards dépensés.
Le gouvernement prévoit aussi 3 milliards d'euros d'exonérations de cotisations sociales, et 1,9 milliard d'euros de nouvelles dépenses de santé dans le cadre de l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam).
Enfin, accusé de ne pas en faire assez pour soutenir les plus modestes, le gouvernement va verser des primes exceptionnelles aux bénéficiaires du RSA, des chômeurs en fin de droits et aux moins de 25 ans, qui coûteront 1,1 milliard d'euros.
Ces dépenses couvrent plus d'un mois de confinement - dont le coût a été évalué à 15 milliards d'euros par Bruno Le Maire - laissant penser que le gouvernement anticipe une prolongation du confinement.
Il n'en est rien, répond-on à Bercy, où on justifie cette enveloppe par une "sortie progressive des dispositifs" de soutien après le déconfinement et non un arrêt brutal.
Conséquence: le déficit public devrait finalement se creuser à 11,3% du PIB et la dette s'envoler à 119,8% en 2020.
Avec ces hypothèses, Bercy défend un quasi-retour au scénario envisagé en juillet, lorsque le gouvernement ne s'attendait pourtant pas à une deuxième vague de l'épidémie, mettant en avant la vigueur du rebond de l'économique au troisième trimestre.
Un rebond qui s'est notamment traduit par de meilleures rentrées fiscales - 2,7 milliards de plus que ce qui était anticipé dans les dernières prévisions - et en particulier de TVA, d'impôt sur le revenu et d'impôt sur les sociétés.
Un signe "de confiance et d'espoir dans la capacité de notre économie à rebondir une fois que l'épidémie sera derrière nous et à redresser les finances publiques grâce au retour de la croissance", veut-on croire à Bercy.
Mais si le gouvernement ne pense plus atteindre en 2021 les 8% de croissance prévu jusqu'ici, il se refuse à ce stade à dévoiler toute nouvelle prévision.
08h21: Le tribunal administratif de Strasbourg a suspendu l'arrêté pris par le maire de Colmar, Eric Straumann (LR), qui autorisait la réouverture dans sa ville des commerces non alimentaires malgré les restrictions imposées par le gouvernement face à la crise sanitaire.
Dans sa décision, le juge administratif a estimé que cet arrêté municipal "méconnaît" les dispositions prises par le gouvernement dans le décret du 29 octobre relatif au reconfinement, et pourrait "compromettre la cohérence, l'efficacité et la lisibilité" de ces mesures.
Quelques dizaines de maires ont pris des arrêtés similaires, sur lesquels la justice administrative doit statuer dans les prochains jours.
Le préfet du Haut-Rhin, Louis Laugier, qui n'était pas représenté à l'audience, avait sollicité la suspension de l'arrêté municipal pris par le maire de Colmar.
Dans le référé adressé au tribunal, il avait pointé un "excès de pouvoir" d'Eric Straumann, qui n'était "pas juridiquement compétent" pour autoriser la réouverture des commerces, et dénoncé un arrêté qui "méconnaît manifestement" les mesures imposées jeudi par le gouvernement dans le cadre du reconfinement.
Eric Straumann, lui, avait pris samedi cet arrêté en considérant que la fermeture imposée des commerces non alimentaire entrainait une "rupture d'égalité" face aux supermarchés et hypermarchés. Il estimait également que leur fermeture favorisait "l'accumulation de la clientèle dans les centres commerciaux", ce qui pouvait contribuer "à la propagation de l'épidémie" de Covid-19.
Néanmoins, aucun commerce de sa ville n'a pu bénéficier de cet arrêté, qui ne devait entrer en application qu'à partir de mercredi matin.
A l'audience, le représentant de la mairie de Colmar a mis en avant le caractère "déloyal" de la concurrence entre commerces spécialisés non alimentaires, contraints de fermer, et les grandes surfaces qui poursuivaient leurs activités.
Ces mesures avaient déclenché une vague de contestation chez les commerçants, bientôt soutenus par plusieurs maires.
Face à la fronde, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé dimanche qu'au nom de l'"équité" et de la sécurité sanitaire, le gouvernement avait décidé de fermer les rayons non essentiels dans les grandes surfaces, plutôt que d'autoriser les petits commerces à rouvrir.
A l'Assemblée mardi, Jean Castex a déploré que certains élus aient appelé les maires à "violer les règles de la République" en prenant de tels arrêtés.
Toutefois, le chef du gouvernement a salué des maires "responsables" puisque, selon lui, 71 édiles seulement ont pris un arrêté pour demander la réouverture des commerces, "16 l'ont retiré, et 55 l'ont maintenu, aux chiffres d'hier, sur 36.000 maires".
08h10: Près de 3.900 malades du Covid-19 sont désormais hospitalisés en réanimation ou en soins intensifs, tandis que le nombre de décès continue de progresser, dépassant une nouvelle fois la barre de 400 morts en 24 heures, selon les chiffres de Santé Publique France mardi.
Le nombre de personnes en réa est de 3.869, avec 469 nouvelles admissions en 24 heures, selon les chiffres publiés.
Le nombre de lits de réanimation, déjà relevé de 5.100 à 5.800 après la première vague épidémique, était monté à 6.400 en début de semaine et devrait bientôt dépasser 7.000, selon le ministre de la Santé Olivier Véran.
Avec 430 nouveaux décès en 24 heures, le virus a causé la mort de 38.289 personnes depuis le début de l'épidémie, dont 26.210 en milieu hospitalier. La veille, les chiffres quotidiens de Santé publique France avaient fait état de 418 morts en 24 heures.
Alors que les Français se font massivement tester, le nombre de nouveaux cas de contamination a progressé de 36.330 selon les chiffres publiés mardi. Le taux de positivité des tests était stable par rapport à la veille, à 20,6%.
Mardi, l'épidémiologiste Antoine Flahaut a redouté sur Twitter que "l'on dépasse 100.000 cas/jour à la fin de la semaine".
Le nombre de personnes hospitalisées est lui de 26.242, contre 25.120 la veille (+1.122). Les hôpitaux ont accueilli sur les dernières 24 heures 3.311 nouveaux malades du Covid.
Vos réactions
L'escroquerie continue !
Elle s'appuie sur des résultats de tests PCR sans aucune signification vu qu'on ne donne pas le nombre d'amplifications (le CT) et que passé 35 le nombre de faux positifs monte en flèche et peut aller jusqu'à 100 % de faux positifs. De plus il ne détecte que des morceaux d'ADN, impossible de savoir si le virus est vivant, mort ou s'il ne s'agit que de débris ni si le patient est malade. Les laboratoires refusent de donner ce CT indispensable à la compréhension du test. C'est un fort indice qu'il y a une magouille pour ajuster le nombre de positifs en fonction des besoins.
Le % de positifs est donné en supprimant les cas qui ont déjà été testés une fois négatifs. Ce qui fait que mécaniquement le % de positifs augmente, c’est redoutablement efficace, plus il y a de négatifs répétés plus le taux de positifs monte. Je l’ai vérifié avec les chiffres officiels. Il y a une distinction entre le nombre de personnes testées (sans les négatifs répétés) et le nombre de tests réalisés.
Les patients hospitalisés pour n'importe quoi mais qui ont un test positif passent covid et donc rentrent dans la statistique covid alors même qu'il n'ont aucun symptôme et qu'ils ne sont pas hospitalisés pour cela. Idem pour les réanimations et les décès.
Le traitement qui guérit les patients existe, à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine, déjà utilisé depuis des années contre les pneumopathies, il est proposé entre-autres par Raoult à Marseille : Son taux de décès parmi les malades avérés est de 0,5% actuellement, 2,8% pour la France entière (19% en avril contre 0,6% pour Raoult) ! Voir aussi la vidéo du docteur Erbstein Un médecin généraliste témoigne. "Je ne pouvais pas les laisser mourir !". Mais ce traitement est soigneusement ignoré ou diabolisé, il permettrait de résoudre le problème en quelques semaines. Une pression énorme est faite sur les médecins pour qu’ils ne prescrivent pas ces médicaments et sur les pharmaciens pour qu’ils ne les délivrent pas. C’est de la non assistance à personnes en danger. Une action judiciaire est en cours par l’avocat de Raoult.
Bravo pour votre pugnacité,nous savons que vous avez raison,les petits trolls vont disparaître avec le nouveau Trump, le sort en est jeté !
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