28/10/2020 20:19

Confinement jusqu'au 1er dec au minimum à partir de vendredi partout en France mais les écoles restent ouvertes et le travail va continuer. Visites aux EHPAD autorisées - Tous les commerces non essentiels fermés

20h00: Emmanuel Macron débute son allocution : "Le virus circule à une vitesse en France que même les prévisions les plus pessimistes n'avaient pas imaginées. Avons nous tout bien fait non ? Mais désormais nous sommes un pays qui testons le plus . Si les efforts consentis ont été utiles, la lucidité commande d'admettre que cela ne suffit pas. Le virus circule en France à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n'avaient pas anticipée. Hier, 527 de nos compatriotes sont décédés. Hier, nous avons dénombré près de 3 000 personnes en réanimation, soit plus de la moitié des capacités d'accueil. Nous sommes débordés par une deuxième vague qui sera plus dure et plus meurtrière que la première. Nous devons donner un coup de frein brutal aux contaminations. Quoi que nous fassions, près de 9.000 patients seront en réanimation à la mi-novembre. Nous voulons protéger les plus fragiles mais aussi les jeunes et les soignants qui ont beaucoup donnés. Il faut aussi protéger les plus modestes qui sont les plus touchés.

Il nous faut aussi protéger notre économie. Il ne faut pas opposer santé et économie et trouver un juste équilibre mais pour nous rien n'est plus important que la vie humaine.

Nous pourrions confiner uniquement les personnes à risque, mais cette voix n'est pas utilisable car nous ne pouvons pas créer une bulle autour d'une génération. Et les plus jeunes sont aussi touchées.

Nous sommes en train d'augmenter les stocks de capacités en réanimation et nous avons les stocks de matériel et de médicaments. Nous sommes passés de 5.000 lits à 6.000 et nous allons les porter à 10.000 lits. Mais cet effort n'est pas suffisant.

Il n'y a pas de solution magique et nous ne pourrons pas faire appel à une main d'oeuvre étrangère car eux aussi sont touchés. 

Quelle est donc la bonne stratégie à retenir. Il faut aller plus loin. 

 "J'ai décidé qu'il fallait confiner à partir de vendredi partout en France mais les écoles resteront ouvertes et le travail va continuer. Il sera interdit de se déplacer d'une région à l'autre sauf pour le retour de vacances. C'est également le retour des attestations pour tous ceux qui souhaitent sortir de chez eux. Les usines, les exploitations agricoles, les bâtiments et travaux publics continueront de fonctionner. L'économie ne doit ni s'arrêter, s'effondrer.

Comme au printemps, vous pourrez sortir de chez vous pour aller travailler, vous rendre à un rendez-vous médical, pour porter assistance à un proche, pour faire vos courses ou prendre l'air à proximité de votre domicile.

Nos enfants ne sauraient durablement restés priver d'instruction, d'éducation, de contact avec le système scolaire. Les crèches, les écoles, les collèges et les lycées demeureront donc ouverts avec des protocoles sanitaires renforcés. Les facultés et établissements d'enseignement supérieur assureront à l'inverse des cours en ligne. Partout où c'est possible, le télétravail sera à nouveau généralisé. Mais, c'est une seconde différence par rapport au printemps, les guichets des services publics resteront ouverts. Nos frontières intérieures à l'espace européen demeureront ouvertes et sauf exception les frontières extérieures resteront fermées. Bien évidemment, les Français de l'étranger resteront libres de regagner le territoire.

Quant aux cimetières, en cette période marquée par la Toussaint, ils demeureront ouverts et je veux que nous puissions continuer à enterrer dignement nos proches

Les visites dans les EHPAD resteront autorisées et les frontières européennes restent ouvertes.

Tous les 15 jours nous ferons le point et décideront de nouvelles mesures. 

Nous devons revenir à 5.000 contaminations par jour contre 40.000 aujourd'hui. Ce nouveau confinement ne réussira que par la mobilisation de tous et chacun à son rôle à jouer. Nous avons aussi besoin du sens des responsabilités de chacun et de l'esprit citoyen de tous. Rester au maximum chez vous. Respectez les règles. Une fois encore, je vous le dis. La réussite dépend du civisme de chacune et chacun d'entre nous

Si je sais la lassitude et cette impression d'un jour sans fin qui tous nous gagne, nous devons, quoiqu'il arrive, rester unis et solidaires et ne pas céder au poison de la division.  Mais j'ai confiance en nous, en vous.  Nous devons tenir. Nous sommes une nation unie et solidaire et à cette condition que nous y arriverons.

 

17h53:  L'Allemagne va fermer ses restaurants à partir du lundi et jusqu’à la fin du mois de novembre dans le cadre d’un arrêt visant à briser une deuxième vague d’infections à coronavirus, ont déclaré à l’agence DPA des sources proches des pourparlers en cours entre les Länder et le gouvernement fédéral. L’Allemagne prévoit également de fermer les institutions culturelles et récréatives pour le mois de novembre.

Toutes les compétitions professionnelles sportives en Allemagne, y compris les matches du championnat de football, se dérouleront à huis clos à partir de lundi. La décision a été prise mercredi par la chancelière Angela Merkel et les dirigeants des seize États régionaux. Toutes les activités sportives amateur sont également interdites à partir de lundi et pour toute la durée du mois de novembre alors que le nombre d’infections a considérablement augmenté en Allemagne ces dernières semaines

17h08: La "deuxième vague" de l'épidémie de Covid-19 qui frappe la France "pourrait être "supérieure à la première", car le nombre de malades en réanimation va encore "augmenter mécaniquement, quoi qu'on fasse", a déclaré mercredi le numéro 2 du ministère de la Santé Jérôme Salomon.

"C'est justement parce qu'on est dans l'anticipation" que les autorités tirent la sonnette d'alarme, alors même que les services hospitaliers ne sont pas encore arrivés à saturation, a expliqué le directeur général de la Santé devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la crise sanitaire.

Plus de 2.900 malades du Covid-19 étaient hospitalisés en réanimation mardi, occupant ainsi la moitié des lits actuellement disponibles en France dans ces services accueillant les patients les plus gravement atteints, selon les derniers chiffres officiels.

Au pic de la première vague épidémique, en avril, plus de 7.000 malades étaient hospitalisés en réanimation.

"Ce qu'on voit dans les statistiques" quotidiennes du nombre de nouveaux cas positifs, ce sont des personnes qui ont été contaminées en moyenne "une semaine avant": "on regarde dans le rétroviseur", a indiqué le Pr Salomon, prenant en exemple le chiffre de plus de 50.000 nouvelles contaminations publié dimanche.

Parmi elles se trouvent des "personnes fragiles" (âgées, obèses, diabétiques, etc.) qui ont "une probabilité élevée d'être hospitalisées", voire d'aller en réanimation ou de décéder, "mais pas aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Les "symptômes de difficulté respiratoire nécessitant une hospitalisation" apparaissent généralement "plusieurs jours" après les premiers symptômes et le diagnostic, avait déjà déclaré le Pr Salomon mercredi matin, au cours d'un point presse en ligne.

"Nous ne sommes pas encore, loin de là, arrivés au pic de cette 2e vague, compte tenu de cet effet de latence", a-t-il ajouté.

L'infectiologue de formation a par ailleurs souligné devant les députés qu'"avoir trois à quatre fois plus de lits de réanimation" ne supprimerait pas le problème, expliquant qu'il s'agissait d'éviter au maximum que des patients développent des formes graves nécessitant une hospitalisation dans ces services.

Outre le fait que le taux de mortalité en réanimation est d'environ 30%, "un séjour en réanimation est horriblement traumatisant psychologiquement et laisse des séquelles" dont il est difficile de se remettre, a-t-il insisté.

15h55: Le CHU de Saint-Étienne indique mercredi que la métropole stéphanoise reste "la plus durement touchée" en France par l'épidémie de Covid-19, avec un taux d'incidence dépassant 1.100 cas pour 100.000 habitants.

Le CHU et les autres établissements de santé du territoire Loire/Nord Ardèche ajoutent dans un communiqué commun que le taux d'incidence est même supérieur chez les personnes âgées de plus de 65 ans à celui de la population générale. Près de 4.400 personnes ont été contaminées au cours des sept derniers jours sur la métropole de Saint-Étienne, où le taux de positivité est de près de 35%, souligne le communiqué. Il est supérieur dans la région à 25%.Près de 600 patients Covid y sont actuellement hospitalisés, dont plus de 70 en réanimation, contre 450 au plus fort de la première vague. Ils étaient seulement 13 à être hospitalisés au 1er septembre. Les projections montrent une poursuite de la hausse de ces hospitalisations, au moins pour les deux prochaines semaines.

15h12: L'Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a annoncé avoir demandé à l'ensemble des directeurs des hôpitaux et cliniques de la région de déclencher leur «plan blanc» face à la dégradation de la situation sanitaire.

L'ARS a pris cette décision «face à la dégradation des indicateurs épidémiques Covid impactant directement les services de réanimation et de médecine des établissements de santé». Motivé par «une situation sanitaire exceptionnelle», ce dispositif permet notamment «de déprogrammer des interventions (non urgentes et sans perte de chance avérée pour les patients), de réaffecter du personnel au sein des établissements, voire de rappeler du personnel lorsque les renforts ne sont pas suffisants».

«Par anticipation, l'ARS a coordonné avec l'ensemble des établissements de santé un plan d'action gradué d'organisation des prises en charge des patients par paliers, afin d'assurer la régulation des soins dans chacun des territoires et garantir la solidarité indispensable entre les structures de tous statuts», ajoute l'ARS. «En cas de saturation capacitaire, l'ARS demandera d'établir des opérations de collaborations entre les établissements, afin de répondre aux tensions à l'échelle intra-régionale».

14h03: Plus de 500.000 nouveaux cas de contaminations par le nouveau coronavirus ont été annoncés dans le monde mardi, un nouveau record selon le comptage réalisé mercredi par l’AFP à partir des bilans fournis par les autorités de santé.

Au total, 516.898 nouvelles infections ont été déclarées, pour 7.723 nouveaux décès. Cette augmentation du nombre de cas déclarés dans le monde ne s’explique qu’en partie par la hausse du nombre de tests réalisés depuis la première vague de l’épidémie en mars-avril dans le monde.

L’Europe est le continent dans lequel la pandémie progresse le plus rapidement, avec plus de 220.000 nouvelles contaminations quotidiennes en moyenne durant les 7 derniers jours, soit une augmentation de 44% par rapport à la semaine précédente.

Au moment où de nombreux pays imposent de nouveau des mesures strictes pour tenter d’endiguer cette seconde vague, la région s’approche d’une moyenne de 2.000 décès quotidiens. Au premier pic de la pandémie en avril, plus de 4.000 décès quotidiens étaient recensés.

Les Etats-Unis sont également confrontés à une hausse du nombre de cas détectés. Ils ont enregistré pour la première fois plus de 500.000 contaminations en une semaine durant ces 7 derniers jours, tandis que 370.000 avaient été comptés la semaine précédente.

Sur les 500.000 cas enregistrés mardi dans le monde, plus de la moitié ont été signalés dans les 10 pays les plus touchés : les Etats-Unis, l’Inde, le Brésil, la Russie, la France, l’Espagne, l’Argentine, la Colombie, le Royaume-Uni et le Mexique.

13h23: "La seconde vague est là (…) Nous devons tout faire pour qu’elle ne nous submerge pas", a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal

12h26: Le maire de Lyon, Grégory Doucet, annonce l'annulation de la Fête des Lumières 2020 qui devait se tenir début décembre. "Nous abandonnons la Fête des Lumières", a-t-il annoncé à France 3. L'édition 2020 devait se tenir du 5 au 8 décembre prochain.

12h08: Le point sur la situation à la mi-journée

C’est l’heure de trancher pour Emmanuel Macron: face au bond exponentiel de l’épidémie de Covid-19, le président doit décider et annoncer mercredi aux Français de nouvelles restrictions qui pourraient aller jusqu’au reconfinement du pays, toutefois moins strict qu’au printemps.

Deux semaines après avoir annoncé le couvre-feu pour 46 millions de Français, Emmanuel Macron est contraint de réduire encore la voilure, face à une «hausse exponentielle, dans une majeure partie de l’Europe, de l’épidémie», selon les termes mardi soir du porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Les décisions doivent être prises au conseil de défense, le second en deux jours, qui s’est réuni mercredi matin avant le conseil des ministres prévu à 11h00. Conjectures et rumeurs vont ensuite filer jusqu’aux annonces du chef de l’Etat à 20H00 à la télévision. «Tout peut bouger jusqu’au dernier moment», a prévenu un conseiller ministériel.

En attendant, l’exécutif prépare les esprits: de «nouvelles mesures» sont «indispensables», a affirmé le Premier ministre Jean Castex aux responsables politiques ainsi qu’aux partenaires sociaux conviés mardi soir à une réunion de concertation.

Même discours de Gabriel Attal qui a énuméré les mesures «possibles», «à savoir un élargissement du couvre-feu (ou) un confinement qui peut être (soit) territorialisé, (soit) national».

«Il faut des mesures fortes, des mesures puissantes, compréhensibles par tous les Français, nationales», a insisté mercredi le numéro un de LREM Stanislas Guerini, pour lequel il faut mettre «la santé avant l’économie».

Le scénario du reconfinement national envisagé serait toutefois plus souple que celui de mars puisque les écoles et des commerces resteraient ouverts, à l’image de celui imposé en Irlande.

Au printemps, la population avait été confinée pendant 55 jours, du 17 mars au 11 mai, avec sévère restriction des déplacements et fermeture des établissements scolaires, des commerces non essentiels et des frontières.

«Le sentiment qu’on a, c’est que ça va durer quelques semaines et que le gouvernement essaie de trouver les moyens de préserver les écoles, les services publics» et «de maintenir un semblant de vie économique pour éviter une catastrophe», a résumé François Baroin, président de l’Association des maires de France.

Le Premier ministre a annoncé aux responsables politiques que des débats suivis de votes sur la lutte contre le Covid-19 auraient lieu à l’Assemblée nationale jeudi matin et au Sénat l’après-midi.

Mais, contrairement au printemps, les oppositions se montrent très sévères avec le gouvernement pour son «manque d’anticipation» et la mise en scène d’une concertation qui serait de pure forme.

«On a perdu un mois et demi dans des mesures de protection qui auraient pu endiguer l’avancée du virus. Aujourd’hui il n’y a plus d’autre solution, c’est trop tard. La deuxième vague c’est l’échec de la stratégie tester, tracer, isoler», a regretté le député LR Eric Ciotti sur Public Sénat.

L’ancien président socialiste François Hollande a pour sa part estimé sur France Info que le déconfinement, dont était chargé Jean Castex, «a été trop rapide» en mai et que «la rentrée de septembre a été sûrement organisée de manière trop optimiste».

11h12: Pour Philippe Juvin, chef des urgences à l’hôpital parisien Georges-Pompidou, un reconfinement est inévitable. « Il faut prendre (cette mesure), c’est certain », a-t-il dit sur la radio RTL.

« On est sur une courbe assez rapidement ascendante (de 30 à 50.000 nouveaux cas par jour) et il faut prendre des mesures maintenant parce qu’on risque de les prendre trop tard si on attendait par exemple huit jours », a-t-il ajouté, pointant « un taux de remplissage important des services de réanimation, avec un risque de submersion du système de santé ».

Même position de la part du président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux, qui a souligné que le couvre-feu de 21H00 à 6H00 mis en place pour 46 millions de Français, soit les deux tiers de la population, « n’a pas donné tous les résultats » escomptés. Selon lui, la nouvelle vague de l’épidémie pourrait être « dévastatrice » pour l’hôpital, « sorti affaibli de la première période ».

10h43: Le chef de file du parti gouvernemental LREM, Stanislas Guérini, a justifié par avance le désormais probable reconfinement. « Il faut des mesures fortes, des mesures puissantes, compréhensibles par tous les Français, nationales probablement », a-t-il indiqué sur la chaîne de télévision France 2.

10h19: L’heure de trancher pour Emmanuel Macron: face à l’aggravation «exponentielle» de l’épidémie de Covid-19, le président doit décider et annoncer mercredi aux Français d’impopulaires nouvelles restrictions qui pourraient aller jusqu’au reconfinement du pays, toutefois moins strict qu’au printemps.

Deux semaines après avoir annoncé le couvre-feu pour 46 millions de Français, Emmanuel Macron est contraint de réduire encore la voilure, face à une «hausse exponentielle, dans une majeure partie de l’Europe, de l’épidémie», selon les termes mardi soir du porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Le chef de l’Etat présidera un nouveau Conseil de défense mercredi matin, le deuxième en deux jours, avant le Conseil des ministres. Conjectures et rumeurs devraient suivre jusqu’aux annonces d’Emmanuel Macron à 20H00 à la télévision. «Tout peut bouger jusqu’au dernier moment», a prévenu un conseiller ministériel.

09h30: Le point sur la situation ce matin

La progression galopante de l’épidémie de Covid-19 en Europe va conduire la France et l’Allemagne à annoncer mercredi un durcissement de leurs mesures sanitaires, emboîtant le pas à d’autres pays comme l’Italie, où le mécontentement grandit face aux restrictions de plus en plus draconiennes.

Avec l’idée d’annoncer un nouveau tour de vis en France, où les deux tiers des habitants sont déjà soumis à un couvre-feu nocturne, le président Emmanuel Macron s’adressera mercredi soir à la nation. «Il faut s’attendre à des décisions difficiles», a prévenu le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin.

«Le sentiment qu’on a, c’est plutôt qu’on va vers un confinement, que ça va durer quelques semaines et que le gouvernement essaie de trouver les moyens de préserver les écoles, les services publics» et «de maintenir un semblant de vie économique pour éviter une catastrophe», a résumé François Baroin, président de l’Association des maires de France, à l’issue d’une réunion avec le Premier ministre Jean Castex mardi soir. La crainte des autorités françaises est avant tout la saturation des services de réanimation, où plus de la moitié des 5.800 lits disponibles sont déjà occupés.

Face à l’épidémie qui a fait plus de 35.000 morts dans le pays et a atteint un record de plus de 50.000 contaminations quotidiennes dimanche, un infectiologue, Gilles Pialoux, a plaidé mardi pour un nouveau confinement, une «mesure drastique» indispensable car la circulation du virus «est hors de contrôle». Mais le patronat a averti qu’un reconfinement total comme au printemps entraînerait «un écroulement de l’économie».

En Allemagne, une réunion de crise est prévue mercredi entre le gouvernement d’Angela Merkel et les dirigeants régionaux.

Avec environ 11.000 morts, l’Allemagne s’en sort -comme au printemps- toujours mieux que d’autres pays européens comme la France ou l’Espagne.

Mais les nouvelles infections y ont atteint samedi un record de 14.714, et la chancelière n’a de cesse ces derniers temps d’appeler ses compatriotes à rester le plus possible chez eux. «Il nous faut maintenant prendre des décisions rapidement et de façon déterminée afin de briser cette deuxième vague de contaminations», a martelé le vice-chancelier allemand Olaf Scholz.

Comme dans toute l’Europe, la crainte est d’asséner un nouveau coup à une économie convalescente. Selon les médias, Mme Merkel préconise un «lockdown light» avec fermeture des restaurants et bars, ainsi qu’une interdiction des rassemblements publics. Les écoles et crèches resteraient ouvertes. Les autres Etats de l’UE sont sur une trajectoire identique, comme la République tchèque où un couvre-feu de 21H00 à 04H59 entre en vigueur mercredi jusqu’au 3 novembre.

Et ce au moment où, en Italie, les rassemblements de personnes excédées sont désormais quotidiens. Des milliers d’entre elles sont encore descendues dans la rue lundi soir, avec de violents incidents à Milan et Turin, les deux grandes villes du nord de ce pays meurtri par la crise sanitaire au printemps.

Car certains n’y croient plus: dans la petite cité portuaire de Pesaro, non loin de San Marin (est), la police est intervenue dans un restaurant dont le propriétaire avait convié 90 personnes à dîner pour signifier son refus de se plier aux règles. «Vous pouvez m’arrêter, je ne fermerai plus», a-t-il lâché.

Le gouvernement italien a imposé ces derniers jours un couvre-feu dans plusieurs grandes régions, la fermeture des bars et des restaurants à 18h, ainsi que celle des salles de sport, de cinéma et de concert.

En Espagne, exsangues après avoir lutté contre le coronavirus pendant plus de six mois, la grande majorité des médecins espagnols du service public ont entamé mardi une grève nationale, la première en 25 ans, pour réclamer plus de reconnaissance.

Le Canada a franchi mardi soir le cap des 10.000 morts. Plus de 90% des décès ont été recensés dans les deux plus grandes provinces du pays, l’Ontario et surtout le Québec.

Le laboratoire Pfizer, qui prévoit de demander une autorisation pour un vaccin contre le Covid-19 d’ici fin novembre aux Etats-Unis, a appelé mardi à la «patience» après avoir indiqué que des résultats attendus cette semaine n’étaient pas encore prêts.

Les Etats-Unis restent pour leur part le pays le plus touché, déplorant plus de 225.000 morts sur près de neuf millions de cas. Mais à une semaine de la présidentielle américaine, Donald Trump s’est dit mardi excédé de voir la campagne dominée par la pandémie dont son adversaire Joe Biden a fait son principal atout en dénonçant la gestion du président.

«Covid, Covid, Covid! Les médias +Fake News+ n’ont que ce mot à la bouche», a lancé le milliardaire républicain lors d’un meeting à West Salem, dans le Wisconsin.

Dans le monde, le Covid-19 a fait presque 1,2 million de morts pour plus de 43,5 millions de cas enregistrés.

A l’inverse du reste du monde, un immense sentiment de soulagement dominait mercredi chez les commerçants de Melbourne, dans le sud de l’Australie, qui ont finalement pu rouvrir leurs boutiques et restaurants après plus de trois mois de fermeture. Depuis deux semaines, le nombre quotidien de nouveaux cas dans la métropole n’est que de trois. Mais le gouvernement ausralien estime que les restrictions draconiennes imposées pour parvenir à ce résultat ont coûté un millier d’emplois par jour.

En Inde, des élections locales débutent mercredi dans l’Etat du Bihar (nord), peuplé de 125 millions d’habitants, ce qui en fait l’un des principaux scrutins organisés dans le monde depuis le début de la pandémie.

08h05: A une semaine de l'élection présidentielle, le président américain, Donald Trump, s'est dit hier excédé de voir la campagne électorale dominée par la pandémie de Covid-19. "Covid, Covid, Covid ! Les médias 'Fake News' n'ont que ce mot à la bouche", a lancé le candidat à sa réélection lors du deuxième de ses trois meetings de la journée, à West Salem dans l'Etat du Wisconsin. Plus tôt dans le Michigan, le républicain avait déclaré devant des centaines de partisans que les électeurs auraient le choix "entre notre plan pour tuer le virus ou le plan Biden pour tuer le rêve américain".

07h02: En Allemagne, une réunion de crise est prévue mercredi entre le gouvernement d'Angela Merkel et les dirigeants régionaux. Avec environ 11.000 morts, l'Allemagne s'en sort -comme au printemps- toujours mieux que d'autres pays européens comme la France ou l'Espagne.

06h52: Le Canada a franchi mardi soir le cap des 10.000 morts. Plus de 90% des décès ont été recensés dans les deux plus grandes provinces du pays, l'Ontario et surtout le Québec.

06h28: Le laboratoire Pfizer, qui prévoit de demander une autorisation pour un vaccin contre le Covid-19 d'ici fin novembre aux Etats-Unis, a appelé mardi à la "patience" après avoir indiqué que des résultats attendus cette semaine n'étaient pas encore prêts. Les Etats-Unis restent pour leur part le pays le plus touché, déplorant plus de 225.000 morts sur près de neuf millions de cas. Mais à une semaine de la présidentielle américaine, Donald Trump s'est dit mardi excédé de voir la campagne dominée par la pandémie dont son adversaire Joe Biden a fait son principal atout en dénonçant la gestion du président. "Covid, Covid, Covid! Les médias +Fake News+ n'ont que ce mot à la bouche", a lancé le milliardaire républicain lors d'un meeting à West Salem, dans le Wisconsin.

05h52: Dans le monde, le Covid-19 a fait presque 1,2 million de morts pour plus de 43,5 millions de cas enregistrés. A l'inverse du reste du monde, un immense sentiment de soulagement dominait mercredi chez les commerçants de Melbourne, dans le sud de l'Australie, qui ont finalement pu rouvrir leurs boutiques et restaurants après plus de trois mois de fermeture. Depuis deux semaines, le nombre quotidien de nouveaux cas dans la métropole n'est que de trois. Mais le gouvernement ausralien estime que les restrictions draconiennes imposées pour parvenir à ce résultat ont coûté un millier d'emplois par jour.

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Vos réactions

Portrait de legaulois2009
28/octobre/2020 - 20h40

s'est du grand macron, s'est a dire du n'importe quoi, on confine mais on laisse les endroit ou on se contamine, école, boulot, transport, en un mot travailler et crever

Portrait de hamilton
28/octobre/2020 - 20h23
l'écume des choses a écrit :

les coms : un festival d'ultracrépidarianisme smiley

leboulou28/octobre/2020 - 19h48

les coms : un festival d'ultracrepridarianisme

 

Le comble du ridicule est certainement de placer un mot peu connu pour tenter de faire illusion, mais se planter dans le prononcé ou l'orthographe du mot. On passe alors pour un couillon !

Ben c'est ce qui vous arrive ! smiley

Le mot correctement orthographié est: "ultracrépidarianisme". smiley

Portrait de jarod.26
28/octobre/2020 - 20h17
confinement général !!! mais école ouverte etc ... va comprendre
Portrait de Wouhpïnaise
28/octobre/2020 - 18h17

Ça sent l'purin ! smiley