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17h02: L'avocate de la famille de Victorine, Me Kelly Monteiro, s'exprime devant les journalistes pour faire le point sur les dernières informations
"Le suspect en garde à vue n'est pas un proche de la victime". L'avocate a tenu à préciser que, pour l'heure, l'identité du suspect n'est pas encore connue
"Nous étions très optimistes, tous les moyens ont été mis en oeuvre". Les parents sont "soulagés de se dire que cette personne n’est plus dans les rues de Villefontaine", a précisé l'avocate.
"De l’identification de la personne gardée à vue va découler des réponses à nos questions", a-t-elle ajouté.
12h13: Une fois la piste accidentelle formellement abandonnée, d'importants moyens ont été déployés dans le cadre d'une enquête ouverte pour meurtre, enlèvement et séquestration. Une cellule de dix enquêteurs exclusivement dédiés à l'enquête a été créée au sein de la gendarmerie de l'Isère. Elle a été baptisée "HOmRoche" pour "homicide" et la commune de "Roche".
Selon Le Dauphiné Libéré, le secteur où le corps de Victorine a été retrouvé a été investi mercredi matin par les enquêteurs de la section de recherches et des techniciens en identification criminelle, qui ont bouclé les lieux pendant une heure et demie.
Lors de son dernier point d'étape sur l'enquête, la gendarmerie avait annoncé avoir réalisé 130 auditions de témoins, contacté 662 personnes dans l'enquête de voisinage, et vérifié 305 appels reçus sur un numéro vert.
La disparition de la jeune femme a provoqué une forte émotion à Villefontaine, où 6.000 personnes lui avaient rendu hommage lors d'une marche blanche le 4 octobre. Trois jours plus tard, plus d'un millier de personnes avaient également assisté à ses funérailles à Bourgoin-Jallieu, pour soutenir ses parents, ses deux soeurs et son frère.
12h00: L'étudiante en BTS de 18 ans, habitant à Villefontaine (Isère), avait disparu samedi 26 septembre après un après-midi de shopping avec des amis, alors qu'elle revenait à pied vers le domicile familial. Son corps a été retrouvé moins de 48 heures plus tard, le 28 septembre, dans un ruisseau sur la commune de Roche, limitrophe de Villefontaine.
C'est sur le trajet du retour, après un dernier coup de fil à sa famille, à 18H50, disant qu'elle "arrivait dans 20 minutes", à pied, que Victorine a disparu près d'un stade jouxtant une zone boisée. Cette zone longe à cet endroit le ruisseau de Turitin, peu profond et encombré de branchages, où son corps a été découvert.Le rapport d'autopsie a évoqué "une mort par noyade avec intervention d'un tiers en raison de multiples ecchymoses internes retrouvées sur le corps de la victime". Le parquet a précisé que, "si aucune trace de violence sexuelle n'a été constatée, il n'est pas pour autant possible à ce stade de l'enquête d'écarter cette hypothèse".
Pour les parents de la jeune fille, l'autopsie avait "accrédité la thèse d'une mauvaise rencontre", avait alors confié aux médias l'avocate de la famille, Me Kelly Monteiro.
11h44: Un homme de 25 ans a été interpellé mardi et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la mort de la jeune Victorine Dartois en Isère, a annoncé ce mercredi le parquet de Grenoble. Une perquisition a été réalisée à son domicile tandis que le suspect était interrogé par les gendarmes chargés de l'affaire, a ajouté le procureur adjoint Boris Duffau.
D'après BFMTV, le suspect - qui n'est pas connu des services de police - a reconnu les faits aux enquêteurs. Interpellé hier par le GIGN, l'homme est un père de famille âgé de 25 ans. Une perquisition a été réalisée à son domicile.
L'enquête dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Grenoble contre X pour "enlèvement et séquestration" ainsi que pour "meurtre" a mobilisé d'importants moyens de la gendarmerie. Cent-trente témoins ont été entendus dans cette affaire. Les enquêteurs ont contacté 660 personnes lors de l'enquête de voisinage.
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Vos réactions
Euhhhhh ! Vous êtes sérieuse ? Vous croyez vraiment que les journalistes ont eu l'information avant les gendarmes ? Que les gendarmes ont donné l'info avant de pouvoir faire une enquête sur place et de permettre à la maman de quitter les lieux ? Ou vous êtes naïve ou....
Dernière réponse car je n'ai pas autant de temps que certains pour polémiquer sur deux mots qui illustrent juste l'évidence que le procureur vient de rappeler à l'instant : " dans l'intérêt des investigations en cours, il n'est pas possible de donner plus de précisions". Ca veut bien dire ce que ça veut dire: 1 : l'enquête est loin d'être terminée, et 2 : moins on en dit, moins on gène les enquêteurs et les familles au passage ( le papa d'Estelle Mouzin demandait il y a peu au x journalistes de cesser de donner des détails sur l'enquête de sa fille ).
Et oui, l'évacuation du logement du mis en cause date de ce matin au moment même ou la France apprenait qu'un " père de famille " était en garde a vue, des proches ont été vus en train de vider l'appartement ( source le dauphiné libéré qui bien informé donne le déroulé des évènements): ce qui corrobore ce que j'écrivais plus haut, en n'écrivant pas " voisin de la famille" on s'évite que curieux et journalistes viennent fiche le boxon.
Le spécifier est déjà une manœuvre pour excuser en partie son délit. C'est comme les "il était sympa, un gentil garçon, il me montait les courses", je l'ai connu jeune et c'était un ange" etc etc... Les journalistes ont le don de se la jouer Dupont-Moretti par procuration au lieu de relater les faits dans leurs cruautés. Si vous ne comprenez pas la manœuvre insidieuse alors je ne peux vous aider et même feu Freud ne le pourrait.
N'importe quoi, des conneries on en lit ici mais des comme ça.... J'ai appris l'info sur le site de valeurs actuelles, ils utilisent aussi l'expression "père de famille âgé de 25 ans" tout simplement car c'est une info, il faut être complétement parano pour penser que VA veut faire pleurer dans les chaumières. L'image typique que le public se fait d'un tueur de jeune fille c'est celui d'un marginal solitaire qui compense sa frustration sexuel en tuant, informer que c'est un jeune de 25 ans inséré socialement avec une femme, des enfants, un travail, est une info qui n'a pas à être censurée, ne vous en déplaise.
Il semble que c'est un voisin de la victime. Donc "voisin" suffisait amplement pour le qualifier sans vouloir faire pleurer dans les chaumières sur le pauvre père de famille d'un enfant en bas âge.
Bien sûr on écrit "voisin " et on a une horde de gens furieuX, qui viennent débarquer dans le quartier pour en découdre et saccager le logement du mis en cause, qui peut contenir des preuves, ou agresser la compagne et le bébé qui n'ont rien à voir. D'ailleurs, les quelques heures gagnées ont permis de faire évacuer la femme et son bébé comme je l'ai écrit plus bas.
Faudrait un peu comprendre que la discrétion dans une enquête c'est d'abord pour le respect de l'ordre publique et des familles des victimes.
Apparemment il se prénomme Ludovic (daprès les RS )
J'avoue étrange de le citer comme si cela faisait une différence ?
Il est un meurtrier et un de la pire espèce.
Comme au départ les journalistes n'avaient pratiquement aucune info, ils donnent tout ce qu'ils peuvent. Et en fait c'est une vraie information, car à la question : " est ce un marginal ? Un type de passage ?" Les enquêteurs répondent : " Non c'est un père de famille " Sous entendu c'est un gars du coin, en l’occurrence un voisin.
Après jugement en bonne et due forme, il sortira pour bonne conduite, dans la plus grande injustice comme d’habitude. Pendant que des familles sont détruites, et à perpétuité dans la souffrance. Mal a cœur
Père de famille n'excuse rien.
Père de Famille est justement fait pour créer le comble de l'horreur dans nos esprits.. Du genre " un monsieur bon sous tous rapports" ce qui est plus anxiogène
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