Après avoir été contaminé par le SARS-CoV-2, Donald Trump a reçu un cocktail expérimental d'anticorps qu'il a qualifié de «miraculeux et venant de Dieu», lui permettant de «guérir» du Covid-19. Mais le sujet a de façon inattendue mis en lumière les ambiguïtés des mouvements pro-vie et la propre administration du président américain sur le dossier de l'avortement. L'un des laboratoires à l'origine de ce traitement a en effet reconnu que son développement reposait en partie sur des cellules humaines dérivées d'un tissu foetal avorté.
Concrètement, Donald Trump a été soigné par des anticorps de synthèse, développés notamment par la société de biotechnologie américaine Regeneron. Un traitement totalement expérimental et qui jusqu'à présent a produit des résultats prometteurs dans des essais cliniques préliminaires sur 275 malades.
Ces anticorps fabriqués en laboratoire ont ensuite été transfusés en une dose aux patients concernés et sont destinés à remplacer le système immunitaire pour neutraliser au plus vite le coronavirus. Comme d'autres biotechs à travers le monde, Regeneron a testé ses anticorps en utilisant des cellules, appelées HEK 293T, dérivées d'un foetus avorté aux Pays-Bas dans les années 1970.
Dans les faits, cela ne veut pas pour autant dire que ces cellules proviennent «directement» de ce foetus. En près de cinquante ans, les cellules HEK 293T ont en effet été «immortalisées», ce qui signifie qu’elles continuent à se diviser en laboratoire, un peu comme le ferait un cancer, et, au fil du temps, elles ont reçu d’innombrables changements et ajouts génétiques en fonction des pathologies visées ou à des fins de recherches.
Ces cellules «immortelles» n'ont donc rien d'exceptionnel en soi puisqu'elles sont communément utilisées dans l'industrie pharmaceutique, mais dans le cas de Donald Trump - et plus encore dans la perspective américaine - le sujet est vite revenu sur le devant de la scène en raison de l'opposition traditionnelle des conservateurs américains au recours à des cellules issues d'avortement, fussent-elles dérivées et lointaines ou encore développées suivant des protocoles sévères.
Vos réactions
Attendez,quand Hillary Clinton sera arrêtée et mise derrière les barreaux,vous tomberer sur votre cul !
Donald réfléchi un instant !!! ( si tu en est capable )
si tu durci les lois anti-avortement tu va manquer de matière première
pour tes traitements contre le covid !
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