
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a estimé qu’aucune « pression » du pouvoir exécutif n’avait été exercée sur le parquet national financier (PNF) dans l’enquête sur les époux Fillon, menée de « façon indépendante », dans un avis rendu public mercredi.
Le CSM, organe indépendant, avait été saisi en juin par Emmanuel Macron après l’« émoi » suscité par des déclarations de l’ancienne cheffe du PNF Eliane Houlette, qui avait dénoncé des « pressions » de la part de sa hiérarchie dans la conduite des investigations, ravivant des accusations d’« instrumentalisation » de la justice.
Entendue en juin par une commission d’enquête parlementaire sur l’indépendance de la justice, Mme Houlette avait assuré avoir décidé en toute indépendance, en janvier 2017, une enquête visant les époux Fillon après des soupçons d’emplois fictifs révélés par le Canard enchaîné.
Mais l’ancienne procureure nationale financière, aujourd’hui à la retraite, s’était aussi émue du « contrôle très étroit » exercé selon elle par le parquet général, son autorité de tutelle directe, dans cette enquête lancée en pleine campagne présidentielle.
Le chef de l’Etat avait donc chargé le CSM d’« analyser si le parquet national financier a pu exercer son activité en toute sérénité, sans pression », afin de « lever tout doute sur l’indépendance et l’impartialité de la justice dans cette affaire ».
« Il n’apparaît pas que des "pressions" aient été exercées sur les magistrats du parquet général (...) ou du PNF par le Garde des sceaux, son cabinet ou la DACG (Direction des affaires criminelles et des grâces, NDLR) », considère le CSM dans son avis remis à Emmanuel Macron mardi et publié mercredi.
Vos réactions
Je m'en fiche qu'il y ait eu pression ou non pour faire accélérer la procédure.
Tant que cette famille de voleurs n'est pas arrivée au pouvoir, ça me va.
On nous ment, ils sont tous à la même loge (maçonnique).
Quelle surprise !!!!!
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