25/08/2020 21:52

Coronavirus - Le masque devient obligatoire dans toute la ville de Marseille dès demain et les bars et les restaurants fermeront à 23h dans toutes les Bouches du Rhône

21h50 : Le port du masque va être rendu obligatoire dès l'âge de 11 ans dans toute la ville de Marseille. Par ailleurs, les restaurants, débits de boisson et commerces d'alimentation du département des Bouches-du-Rhône seront fermés de 23 heures à 6 heures dès mercredi. Un taux d'incidence de 177 à Marseille Ces mesures, qui entreront en application mercredi à 23 heures, ont été décidées face à la forte accélération de l'épidémie de coronavirus dans le département des Bouches-du-Rhône, avec un taux d'incidence de 177 pour 100.000 dans la seconde ville de France et de 131 sur 100.000 pour le département, contre environ 33 pour 100.000 en moyenne nationale, selon les chiffres indiqués par la préfecture de région dans son communiqué

20h17: 3.304 cas supplémentaires de patients atteints par le coronavirus ont été enregistrés au cours des 24 dernières heures, selon les chiffres de Santé Publique France. On déplore également 22 morts de plus au cours de ce même intervalle.

16h12: La pandémie de coronavirus continue de faire rage dans le monde mais les dernières données hebdomadaires publiées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent un ralentissement de l'épidémie dans la plupart des régions, en particulier sur le continent américain.

Plus de 1,7 million de nouveaux cas de Covid-19 et 39.000 nouveaux décès ont été signalés à l'OMS la semaine dernière (17 au 23 août), ce qui représente une diminution de 5% des cas et de 12% des décès par rapport à la semaine précédente (10 au 16 août).

Ce ralentissement a été enregistré dans toutes les régions, à l'exception de l'Asie du Sud-Est et de la Méditerranée orientale.

Le continent américain reste le plus touché, représentant la moitié des nouveaux cas et 62% des décès signalés au cours de la semaine dernière.

Mais la région est celle où l'épidémie a le plus fortement marqué le pas, avec une baisse de 11% des nouveaux cas et de 17% des décès, en partie grâce au ralentissement de la transmission aux Etats-Unis et au Brésil, les deux pays les plus touchés au monde.

Plusieurs pays et territoires des Caraïbes ont toutefois signalé une forte augmentation des cas et décès au cours des sept derniers jours ce qui, selon l'OMS, pourrait être en partie dû au renouveau du tourisme.

En Asie du Sud-Est - la deuxième région la plus touchée - a elle enregistré une augmentation de 4% des nouveaux cas et décès au cours de la semaine dernière. L'Inde continue d'être le pays le plus touché de cette région de l'OMS, avec 455.000 nouveaux cas enregistrés la semaine dernière.

Le nombre de nouveaux cas en Méditerranée orientale a également progressé de 4%, mais le nombre de décès a diminué (-5%), permettant à la région d'enregistrer sa sixième baisse hebdomadaire consécutive.

En Europe, où le nombre de nouveaux cas n'a cessé d'augmenter ces dernières semaines, le rythme s'est légèrement ralenti, passant à +1% la semaine dernière, selon les données de l'OMS.

Le nombre de nouveaux décès en Europe a continué à ralentir (-12%). L'OMS note toutefois que tous les pays européens n'ont pas enregistré une telle baisse, l'Espagne ayant même enregistré un bond hebdomadaire de 200% du nombre de décès.

14h28: La France pourra produire 100 millions de masques sanitaires (chirurgicaux et FFP2) par semaine en décembre et n'est plus dépendante de la Chine, a indiqué mardi la ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, sur CNews.

"Nous produisons 50 millions de masques sanitaires par semaine", a dit la ministre, assurant que l'objectif d'une capacité de 60 millions en octobre sera tenu.

Et "nous serons à 100 millions de masques sanitaires -FFP2 et chirurgicaux- en décembre", a-t-elle poursuivi. "Nous avons donc multiplié par 30 notre production de masques sanitaires."

"Nous ne sommes plus dépendants de la Chine", a ajouté la ministre, car la France peut s'appuyer sur sa production nationale et sur la production européenne. "Si la Chine ferme, nous sommes capables de faire face", a-t-elle résumé.

"Le point de difficulté aujourd'hui", ce sont "les gants", dont la fabrication dépend de l'approvisionnement en latex, a noté la ministre.

A côté des masques sanitaires, la France a également développé sa production de masques textiles qui sont "moins chers" et "au regard du Covid, aussi efficaces", a souligné Mme Pannier-Runacher.

Le coût d'usage d'un masque textile lavable et réutilisable est de "moins de 10 centimes" et "beaucoup de Français les utilisent", a-t-elle insisté.

La ministre déléguée à l'Industrie a rappelé la mise en place cet été de la distribution de 50 millions de masques "aux familles les plus vulnérables d'un point de vue financier".

S'agissant des entreprises, elle a estimé que le surcoût des mesures sanitaires peut atteindre 10% à 15%, ce qui n'est "pas négligeable".

Mais "ce n'est pas à l'Etat de se substituer aux chefs d'entreprise par rapport à ces coûts", a dit Mme Pannier-Runacher, qui considère que "l'économie de marché, c'est aussi de payer les vrais coûts".

Interrogée sur le report d'une semaine de l'annonce du plan de relance, Agnès Pannier-Runacher a souligné que ce plan est "d'ores et déjà décidé" et qu'il est "mis en oeuvre dans la partie industrielle".

"Il n'y a pas de loup, il y a juste le besoin de bien préparer la rentrée scolaire", a-t-elle dit, citant aussi "la rentrée également professionnelle".

14h16: Le conseil régional d'Ile-de-France va distribuer deux masques lavables en tissu à chaque lycéen francilien et à chaque professeur durant la première semaine de la rentrée scolaire pour faire face à l'épidémie de coronavirus, a annoncé la présidente de région Valérie Pécresse.

La mesure équipera les quelque 522.000 lycéens franciliens, dans le public comme dans le privé, et répond à la décision du gouvernement de rendre le masque obligatoire en classe pour les adultes et les élèves à partir de 11 ans. «Nous renouvellerons les masques aussi souvent que possible», a précisé Valérie Pécresse, lors d'une conférence de presse à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), où siège la collectivité. Cette mesure est destinée à «s'assurer que les familles n'aient pas de charges supplémentaires pour cette rentrée», a expliqué la présidente de région (Libre!).

Concernant les collèges, qui dépendent des départements, les départements des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne ont annoncé mardi qu'il fourniraient deux masques lavables et réutilisables à tous les collégiens de leur territoire. Valérie Pécresse a indiqué par ailleurs que les lycées seront désinfectés quotidiennement et que chaque agent régional disposera d'une «dotation» de protection: masques, gels, gants, etc.

13h44: Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a annoncé mardi le recours à l'armée pour aider les régions, compétentes en matière de santé, à lutter contre l'explosion de nouveaux cas de coronavirus. "Le gouvernement espagnol va mettre à disposition des régions des effectifs des forces armées pour réaliser le traçage" des cas, a-t-il dit lors d'une allocution télévisée en précisant que 2.000 militaires pourraient être déployés à cet effet. Le manque de moyens humains dans les régions les plus touchées a été pointé du doigt en Espagne comme l'une des raisons de la forte reprise de l'épidémie.

M. Sanchez a par ailleurs souligné que les régions pouvaient demander au gouvernement central d'appliquer sur tout ou partie de leur territoire un nouvel état d'alerte, régime d'exception permettant notamment de limiter la circulation. Cet instrument juridique avait permis à Madrid d'imposer mi-mars dans l'ensemble du pays un des confinements les plus stricts au monde qui n'a été levé totalement que fin juin.

L'évolution de l'épidémie en Espagne est "préoccupante", a insisté M. Sanchez tout en soulignant que le pays était encore "loin de la situation de mi-mars". "Nous ne pouvons pas permettre que la pandémie recommence à prendre le contrôle de notre vie (...) nous devons prendre le contrôle, casser cette deuxième courbe" de contagions, a-t-il encore dit en appelant le pays à éviter que la "peur ne nous paralyse et nous empêche d'agir".

Le chef du gouvernement a par ailleurs appelé les Espagnols à télécharger une application baptisée RadarCovid afin de faciliter le travail de traçage.

L'Espagne a dépassé lundi la barre des 400.000 cas diagnostiqués de coronavirus. Les régions les plus touchées sont notamment celle de Madrid, où les autorités sanitaires nationales ont appelé à agir "rapidement", l'Aragon ou la Catalogne. La pandémie a fait plus de 28.800 morts dans le pays.

11h19: Dans un communiqué posté sur Twitter, l'Olympique de Marseille annonce que "trois nouvelles suspicions de cas de COVID19 ont été détectées au sein de son effectif professionnel". Le club a contacté aujourd'hui la commission de la LFP prévue à cet effet.

10h53: Il faut «arrêter de penser que le comportement du virus a changé» et qu'il est «devenu doux», a insisté sur France Inter Martin Hirsch, le directeur général de l'AP-HP, soulignant qu'en Île-de-France «le nombre de malades hospitalisés augmente». 

«La première chose qu'on peut faire de mieux, c'est arrêter de penser que le comportement du virus a changé», a souligné le responsable de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris. «La musique ''tout d'un coup il est devenu doux'' (...) c'est faux. En Île-de-France, le nombre de malades hospitalisés augmente, il double tous les 26 jours», a-t-il expliqué, rappelant toutefois qu'au plus fort de la crise sanitaire, «début mars», le nombre de malades hospitalisés «doublait tous les trois jours».

«La moyenne d'âge dans les hôpitaux n'a pas diminué», a ajouté Martin Hirsch, auteur de L'énigme du nénuphar: face au virus (Stock), un livre à paraître mercredi dans lequel il raconte comment il a vécu la crise sanitaire en tant que directeur de l'AP-HP. «Ce qui est plus important, c'est notre comportement, le comportement des soignants, des médecins, le comportement de la population», a-t-il conseillé.

10h19: Des habitants du Xinjiang ont fustigé les drastiques mesures de confinement imposées après un rebond des contaminations, un rare signe de défiance dans cette région sensible de Chine où vit la minorité musulmane ouïghoure.

La Chine, premier pays à avoir recensé l'an dernier des cas de nouveau coronavirus, a depuis largement endigué l'épidémie sur son sol.

Un foyer d'infection a toutefois été signalé le mois dernier à Urumqi, capitale régionale du Xinjiang, vaste région du nord-ouest de la Chine où vivent 25 millions d'habitants.

10h02: Plus de 90.000 emplois ont été supprimés ou sont à risque dans le secteur du voyage au Royaume-Uni, prévient l'association des agents de voyage Abta.

Pour le secteur du voyage au sens strict (tour opérateurs, agents de voyage et compagnies aériennes), ce sont 39.000 emplois qui sont affectés par la pandémie (18% des effectifs totaux).

09h58: Le Pérou a franchi lundi le seuil des 600.000 contaminations au nouveau coronavirus, et l’Argentine celui des 7.000 morts, ont annoncé les ministères de la Santé des deux pays.

Le Pérou recensait lundi 600.438 cas de Covid-19 depuis le début de l’épidémie, 6.122 de plus que la veille. Un total de 150 nouveaux décès ont été rapportés au cours des dernières 24 heures, le plus faible bilan en deux mois et demi, portant le nombre total de morts à 27.813.

L’Argentine, quant à elle, a atteint son record quotidien de décès avec 381 morts en 24 heures. Le bilan de l’épidémie est de 7.366 morts pour 350.854 cas, pour la plupart recensés à Buenos Aires.

Le Pérou, qui compte 33 millions d’habitants, est le troisième pays le plus endeuillé d’Amérique latine par l’épidémie, derrière le Brésil (115.309 morts) et le Mexique (60.480 morts). Rapporté à sa population, le pays est le plus durement frappé du sous-continent par le Covid-19 avec 839 morts par million d’habitants.

Face à la propagation de la maladie, qui menace de saturer le système de santé, le gouvernement péruvien y a limité les rassemblements et imposé un couvre-feu le week-end.

Samedi soir, 13 personnes sont mortes dans une bousculade dans une discothèque de Lima, en tentant de fuir la police venue faire respecter le couvre-feu. Onze victimes sur les treize ont été testées positives au coronavirus, de même que 15 des 23 personnes arrêtées au cours de cette descente.

Le président péruvien Martin Vizcarra a déploré la tragédie et exprimé sa « colère face à l’irresponsabilité » des gérants de la boîte de nuit, qui avaient fait la promotion du rassemblement festif sur les réseaux sociaux.

09h28: Le Président Emmanuel Macron va présenter, ce mardi, un conseil de défense qui fera le point sur l’évolution de l’épidémie et les différents protocoles sanitaires mis en place dans les entreprises, les établissements scolaires, les transports mais aussi pour les manifestations sportives ou culturelles. Ces mesures seront de nouveau au menu du Conseil des ministres mercredi avant d’être expliquées et détaillées aux Français, probablement par le Premier ministre Jean Castex.

09h12: La Corée du Sud a ordonné mardi à tous les établissements scolaires de Séoul et sa région à renouer avec l’enseignement à distance pour juguler la nouvelle vague de cas de coronavirus.

Le gouvernement sud-coréen a longtemps obtenu de très bons résultats dans la lutte contre le Covid-19 grâce à une stratégie poussée de dépistage et de traçage des contacts des personnes contaminées.

Depuis quelques semaines, le pays fait face à une résurgence de l’épidémie, après l’apparition de foyers de contaminations, la plupart liés à des églises protestantes.

La Corée du Sud a fait état mardi de 280 nouveaux cas de Covid-19, portant le bilan national depuis le début de l’épidémie à 17.945 personnes contaminées.

Il s’agit du douzième jour consécutif avec un nombre de contaminations dépassant la centaine, après plusieurs semaines durant lesquelles les chiffres fluctuaient entre une trentaine et une quarantaine.

08h42: L'Allemagne a placé les régions Ile-de-France, avec Paris, et Provence-Alpes-Côte-d’Azur en zones à risque en raison du nombre élevé de cas d’infections au nouveau coronavirus, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères.

Le ministère met en garde sur son site internet contre « les voyages touristiques, non indispensables » à destination de ces régions, ce qui signifie que les voyageurs revenant en Allemagne devront se soumettre à un test de dépistage et observer une quarantaine dans l’attente du résultat.

Le nombre des nouvelles infections au Covid-19 dépasse dans ces régions le plafond de 50 cas pour 100.000 habitants sur sept jours, explique-t-il.

Par ailleurs, le ministère a placé la Guyane française également dans la catégorie des régions à risque et « déconseille de manière urgente » tout voyage à destination des autres territoires d’outre-mer.

Le ministère a récemment multiplié les mises en garde sur les voyages, notamment à destination de Bruxelles, d’une partie des côtes touristiques de la Croatie ou encore de l’Espagne, destination de villégiature favorite des Allemands qui s’y rendent chaque année par millions.

L’Allemagne est sur le qui-vive face à une menace croissante de deuxième vague et la chancelière Angela Merkel a exclu la semaine dernière toute mesure d’assouplissement des règles sanitaires actuellement en vigueur, comme le port du masque dans les transports publics, les commerces et les restaurants.

Considéré comme un modèle dans sa gestion de la pandémie de Covid-19 en Europe, le pays connaît lui aussi une résurgence des nouvelles infections, considérée comme étant liée en partie au retour des vacanciers.

Lundi, il a fait état de plus de 700 nouveaux cas en 24 heures, mais en moyenne, ils ont largement dépassé le millier ces dernières semaines.

Samedi, il avait enregistré plus de 2.000 nouveaux cas en 24 heures, retrouvant les niveaux de fin avril, une période alors encore considérée comme dans le pic de la pandémie.

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Vos réactions

Portrait de Exterminator
26/août/2020 - 00h51

Avec mon vaccin vous disparaîtrez petit à petit de la terre !

Portrait de Malie83
25/août/2020 - 20h42

c'est normal que le taux de contamination soit haut car maintenant on teste alors que pendant le confinement il n'y avait aucun test mais ce n'est pas pour ça que la maladie tue plus que lors du confinement

Portrait de preshovich
25/août/2020 - 16h06

Bon bein je vais acheter des pates de la farine et du papier toilettes moi.  A +