incendie Des traces de plomb ont été retrouvées dans le miel récolté à Paris quelques mois après l'incendie de Notre-Dame de Paris, selon une étude dévoilée par le New York Times. Si le plomb est reconnu pour sa toxicité, celui retrouvé dans le miel parisien – une moyenne de 2,3 nanogrammes par gramme selon l'étude – ne s'avère pas très dangereux pour l'homme, même en cas d'ingestion.
Une quantité infime donc, mais qui suffit à se (re)poser la question de l'incidence de l'incendie de Notre-Dame de Paris, survenu en avril 2019, sur la santé des Parisiens. Car pour Kate Smith et Dominique Weis – deux professeurs de l’Université de la Colombie-Britannique qui ont réalisé cette étude – c'est bien l'incendie de Notre-Dame et le nuage de plomb qui s'en est dégagé qui sont à l'origine de cette dispersion de particules de plomb.
Et pour preuve selon Kate Smith, les niveaux de plomb plus élevés correspondent au passage du panache de fumée transporté depuis l'incendie au-dessus du ciel de Paris. Pour mener leurs recherches, les deux professeurs ont prelevé 36 échantillons de miel collectés en juillet 2019, environ quatre mois après l'incendie, et les ont comparés avec des échantillons prélevés avant le drame. Et les résultats parlent d'eux-mêmes : le miel collecté sous le vent de Notre-Dame présente des niveaux de plomb 3 fois plus élevés que ceux des échantillons prélevés ailleurs dans le centre de Paris.
Vos réactions
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?