
13h03: Le président Emmanuel Macron sera mardi l'invité en direct du journal télévisé de 20H de TF1 après l'accord historique des pays de l'UE sur un plan de soutien à leurs économies, a annoncé la chaîne.
«Après l'accord historique conclu entre les 27 pays européens pour un plan de relance, il répondra en duplex de l'Elysée aux questions de Julien Arnaud», a précisé TF1 dans un communiqué.
C'est la deuxième intervention en une semaine d'Emmanuel Macron, après avoir renoué avec la traditionnelle interview du 14 juillet.
Les dirigeants européens sont parvenus mardi à l'aube à un accord sur un plan de relance massif, fondé pour la première fois sur un endettement commun, face à la récession sans précédent qui menace le Vieux continent.
Il aura fallu au total plus de quatre jours et autant de nuits de discussions parfois tendues pour que les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'UE s'accordent sur les modalités de ce plan de 750 milliards d'euros.
#Événement
— TF1 Pro (@TF1Pro) July 21, 2020
Ce soir dans #LE20H
@EmmanuelMacron : invité exceptionnel de @TF1LeJT
En duplex de l'Elysée, le président de la République répondra aux questions de @Ju_Arnaud
ITW exclusive en direct sur @TF1 et sur @LCI pic.twitter.com/ymYdgS1Qfy
07h47: Il aura fallu quatre jours et quatre nuits et de multiples prises de bec, mais les 27 dirigeants européens ont trouvé mardi un accord sur un plan historique destiné à soutenir leurs économies frappées par la crise du coronavirus, basé pour la première fois sur une dette commune. "Deal!", a annoncé en anglais le Belge francophone Charles Michel, président du conseil européen, sur son compte Twitter. "Jour historique pour l'Europe!", a assuré dans la foulée le président Emmanuel Macron sur le même canal. "Nous avons un accord. Et un bon accord !
Avec un budget 2021-2027 de 1.074 milliards et un plan de relance de 750 milliards, jamais l'Union européenne n'avait décidé d'investir de manière aussi ambitieuse dans l'avenir", a expliqué la Première ministre belge Sophie Wilmes. Au terme d'une bataille acharnée entre les pays dits "frugaux" et le couple franco-allemand, un compromis a finalement été conclu lors d'un sommet extraordinaire commencé débuté vendredi.
Pour soutenir l'économie européenne qui affronte une récession historique, le plan prévoit un fonds de 750 milliards d'euros, qui pourront être empruntés par la Commission sur les marchés. Il se décompose en 390 milliards de subventions, qui seront allouées aux Etats les plus frappés par la pandémie. Ce sera la dette commune à rembourser par les 27. Cette émission de dette commune, une première, repose sur une proposition franco-allemande, qui suscitait une farouche opposition de la part des pays dits "frugaux" (Pays-Bas, Autriche, Danemark, Suède) rejoints par la Finlande.
Outre ces subventions, 360 milliards d'euros seront disponibles pour des prêts, remboursables par le pays demandeur. Le plan est adossé au budget à long terme de l'UE (2021-2027), qui prévoit une dotation de 1.074 milliards d'euros, soit 154 milliards d'euros par an.
A plusieurs reprises, les pays "frugaux", taxés par certains de "radins", ont menacé de faire capoter ce plan massif de soutien à l'économie, qui profiterait avant tout aux pays du Sud comme l'Italie et l'Espagne.
Ces pays les plus touchés par l'épidémie sont aussi jugés jugés trop laxistes en matière budgétaire par leurs partenaires du Nord. Pour vaincre leurs réticences, le président du Conseil européen, Charles Michel, a dû revoir sa proposition initiale et leur fournir des gages. Notamment en révisant à la baisse les 500 milliards de subventions prévues au départ et défendues par Berlin et Paris. Mais aussi en augmentant de façon substantielle les rabais accordés à ces pays, qui jugent leurs contributions nettes au budget de l'UE disproportionnées. La correction accordée à l'Allemagne reste stable.
Par rapport à la proposition initiale de Charles Michel, ces hausses des rabais vont de 22% pour les Pays-Bas à 138% pour l'Autriche. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le plus difficile à convaincre, avait reconnu que des progrès avaient été faits en sa direction. "Pour la première fois dans l'histoire européenne, le budget est lié aux objectifs climatiques, pour la première fois, de respect de l'Etat de droit devient une condition pour l'octroi des fonds", a annoncé Charles Michel.
Cette conditionalité rencontrait une forte opposition de la Pologne et la Hongrie, deux pays dans le collimateur de la Commission et du Parlement européen qui ont enclenché une procédure à leur encontre pour des violations de l'Etat de droit. Viktor Orban, qui avait fait planer des menaces de veto au sommet, a réclamé la fin de cette procédure dite de "l'article 7" à l'encontre de son pays, qui peut en théorie déboucher sur des sanctions. Les sources de tension n'ont pas manqué au cours de ce sommet marathon.
Emmanuel Macron a notamment haussé le ton pour dénoncer la mauvaise volonté et les "incohérences" des frugaux. Mais le sommet a aussi été l'occasion d'une relance spectaculaire du couple franco-allemand, après des mois d'impatience et de frustrations réciproques, et du même coup du projet européen, ébranlé par la crise du Covid-19.
06h32: Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont trouvé un accord ce matin sur un plan de relance économique historique, au cinquième jour d'un sommet marathon à Bruxelles, a annoncé le président du Conseil européen Charles Michel. "Deal !", a tweeté le Belge. Objet d'une bataille acharnée entre les pays "frugaux" et le couple franco-allemand, ce plan de 750 milliards d'euros crée pour la première fois une dette commune, et s'adosse à un budget pluriannuel de l'UE (2021-2027) de 1.074 milliards d'euros.
Sur les 750 milliards d'euros débloqués, il y aura probablement un peu moins de subventions : 390 milliards au lieu des 500 prévus à l'origine et en complément 360 milliards de prêts.
Des prêts, qui eux, devront être remboursés par les bénéficiaires. Un geste pour satisfaire les pays"frugaux". "Jour historique pour l'Europe", s'est exclamé le président français Emmanuel Macron sur Twitter, quelques secondes après l'annonce d'un accord sur un massif plan de relance post-coronavirus, trouvé à l'issue d'un sommet marathon.
Jour historique pour l’Europe !
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) July 21, 2020
Avec l’Allemagne, nous avons rendu le plan de relance possible. Merci à Angela Merkel, Ursula von der Leyen, Charles Michel et à l’ensemble de nos partenaires européens d’avoir partagé cette ambition. Depuis l’euro, nous n’avions pas connu une telle avancée. pic.twitter.com/oUpeAufgUn
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) July 21, 2020
Vos réactions
Ce que l'on retiens de cet accord sois disant historique, c'est que la France va recevoir 40 milliards mais devra donner en retour 80 milliards à l’Union Européenne. Il y a pas à dire, sacré négociateur le Macron, un vrai cador......
Bien vu !!
Super, il va nous expliquer comment en payant 50 milliards on peut s'en faire prêter 25.
Certainement les 1ers signes cliniques du syndrome de Stockholm de la soumission.
La France s’enlise dans la crise, la tutelle de l’Allemagne va s’amplifier...je rappelle juste que l’Europe souffre d‘un Euro fixé sur les bases du deutsch mark.
Quand à savoir ce que je fais pour la France ? Et bien je me fais ponctionner ou plutôt spolier de 45% (source Inse) pour alimenter un système en déliquescence et faisant la part belle au social de ceux invités à ne rien faire pour la France.
Mais peut être êtes-vous de cette catégorie, aussi je comprendrai votre réaction...
quand on est con c"'est pour vie,
ponctionne tu n'ai pas leu seul, pas utile de discuter, avec toi
il va pouvoir redistribuer aux cas soc et aux migrants
Ce serait une première. Macron a plutôt l'habitude de redistribuer aux entreprises du CAC40.
Nous sommes définitivement sous la tutelle de l’Allemagne... Cet accord est effectivement historique, en mutualisant les prêts, l’Allemagne va avoir un droit de regard sur l’utilisation des fonds. C’est la fin des états nation (mais qu’en restait-il?) et la porte ouverte à la nouvelle étape du fédéralisme. A l’heure où les peuples revendiquent de retrouver de la souveraineté, cela ressemble à une énième provocation...celle de trop?
arrete, chez toi tout ai bon, pour critiquer, va plutot te rendre utile
et si tu ne veut, pas etre sous la tutuelle de l'allemagne, va voir ailleurs,
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