La marque alimentaire, particulièrement prisée par la communauté latino-américaine, se trouve au coeur d'une polémique politique aux Etats-Unis depuis les commentaires flatteurs de son patron envers le président Donald Trump. Invité la semaine dernière à la Maison Blanche, Robert Unanue a déclaré que les Etats-Unis étaient "vraiment bénis" d'avoir "un dirigeant comme Donald Trump, qui est un bâtisseur".
Des appels à boycotter la marque ont immédiatement suivi sur les réseaux sociaux, mais le patron a refusé de s'excuser et jugé sur la chaîne conservatrice Fox News que la campagne #BoycottGoya était une tentative d'atteinte à sa "liberté d'expression". Ivanka Trump, la fille et conseillère du président américain, a relancé la polémique en publiant sur Twitter une photo d'elle présentant une boîte de haricots noirs, accompagnée d'un slogan en anglais et espagnol : "Si c'est Goya, c'est que c'est bon."
La photo, aux faux airs d'affiche publicitaire, a été largement moquée et détournée en ligne, tandis qu'Ivanka Trump est accusée d'avoir enfreint les règles d'éthique interdisant aux employés fédéraux de faire la promotion de produits, services ou entreprises.
Donald Trump y est également allé de sa photo en postant mercredi sur Instagram un cliché le montrant dans le Bureau ovale, tout sourire et pouces levés derrière une série de produits Goya, allant de la boîte de conserve au paquet de gâteaux.
If it’s Goya, it has to be good.
— Ivanka Trump (@IvankaTrump) July 15, 2020
Si es Goya, tiene que ser bueno. pic.twitter.com/9tjVrfmo9z
Chris Cuomo blasts Trump for hawking Goya: "In the middle of a pandemic, they’re selling beans" https://t.co/FMR9V7pnYh
— The Washington Post (@washingtonpost) July 16, 2020
You can’t use your official position to promote a private business. It’s pretty simple.https://t.co/DQaB37Vj7K
— Citizens for Ethics (@CREWcrew) July 16, 2020
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