Coronavirus - Gouvernement : "Les écoles n'ouvriront pas partout le 11 mai - Port du masque sans doute obligatoire dans les bus, métro... - Pas de vaccin avant mi-2021 - Dès demain visites autorisées dans le EHPAD"

19h21: Edouard Philippe : "Le plan de déconfinement sera présenté à partir de la fin du mois d'avril pour une mise en place à partir du 11 mai. Compte tenu des stocks nous ne pouvons pas distribuer les masques chirurgicaux à la population. Si on le fait on sera populaire une semaine, mais ensuite, il n'y en aura plus pour le personnel soignant. Donc c'est impossible. Nous sommes en train de réfléchir à la façon dont on va organiser la distribution des masques grand public. 

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19h17: Olivier Véran: "Concernant les personnes les plus fragiles, on peut avoir 70 ans et être en pleine forme, mais nous allons multiplier les messages de prévention sans rien imposer en maintenant les mesures barrières."

19h04: Edouard Philippe : "L'idée est de tester dès les premiers symptômes avec un choix un isolement à domicile avec des obligations strictes ou un isolement à l'hôpital. Notre stratégie sera "tester puis isoler" mais c'est la seule que nous puissions mettre en oeuvre. C'est délicat à organiser. Dans les transports, il va y avoir plus de bus, de trains, de métro et de trams. Il faut étudier les gestes barrières et la distanciations. Le port du masque sera sans doute obligatoire.

Toujours pas de réouvertures des bars, cafés et restaurants.

Enfin les écoles, elles n'ouvriront pas partout le 11 mai. Des scénarios différenciés selon les territoires en particulier là où il n'y a eu aucun cas avec une ouverture plus rapide et plus large. Nous pouvons également imaginer des classes qui rentreraient une semaine sur deux en demi effectif ou avec des espaces plus larges. Nous devons travailler sur toutes ces hypothèses avec tous nos partenaires. 

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18h55 : Olivier Véran parle des masques: "Le masque "grand public", les autorités scientifiques évaluent les choses. Il y aura des masques 'grand public' en tissu et lavable (ni chirurgicaux ni FFP2) à destination du grand public à partir du 11 mai. Les tests viraux seront disponibles à partir du 11 mai pour tous ceux qui ont des symptômes avec un objectif de 500.000 par semaine contre 150.000 aujourd'hui. Attention aux tests sérologiques car certains ont près de 40% de faux et n'ont pas été validés par les autorités alors attention à ne pas aller trop vite.

Comment le numérique peut aider à répertorier les personnes qui ont été contaminées. Un débat parlementaire aura lieu sur les libertés individuelles, sur la base du volontariat et de façon anonyme.

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18h42: Edouard Philippe prend la parole pour parler du 11 mai, "le déconfinement ou plutôt la phase suivante.": "La priorité c'est préserver la santé des santé. Deuxième principe, il faut assurer la continuité de la vie de la Nation, c'est à dire produire pour nous nourrir, accéder à l'énergie, continuer l'école, la solidarité, l'investissement. Nous ne pouvons pas les geler sous peine de voir la Nation s'effondrer. Il faut rétablir la capacité d'accueil des hôpitaux et veiller à ne pas repartir à la hausse. Il faut faire attention à la circulation du virus en imitant au maximum le nombre d'infection.

Nous allons devoir apprendre à vivre avec le virus. La population n'est pas immunisée entre 2 et 6 millions de personnes ont été infectées à ce jour, on est très loin de l'immunisation de masse. Nous allons devoir tester, beaucoup, vite et rapidement en isolant les porteurs du virus car les gestes barrières ne suffisent pas.

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18h40: Olivier Véran présente désormais les mesures d'urgence sociale :"Notre système joue le rôle d'amortisseur et présente sur le tableau ci-dessous les mesures mises en place: 

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18h32: Edouard Philippe reprend la parole cette fois sur les risques économiques "considérables", ce sera la plus forte récession en France depuis 1945 avec une croissance de -8%. Nous avons mis en place un dispositif de chômage partiel pour une entreprise sur deux afin que l'entreprise puisse poursuivre son activité et de protéger les salariés avec 84% des salaires. Nous avons également mis en place des prêts garantis par l'Etat aux entreprises pour que la circulation de l'argent ne s'arrête pas et que les entreprises ne se retrouvent pas en cessation de paiement. Nous avons une enveloppe de 300 milliards d'euros. Nous pouvons donc accompagner les entreprise. Enfin, un fond de solidarité pour les très petites entreprises a été mis en place avec 7 milliards d'euros.

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18h28 : Le professeur Florence Ader prend la parole pour faire le point sur ce que l'on sait et ce que l'on ne sait pas, l'ensemble étant résumé dans le tableau ci-dessous:

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18h05: Olivier Véran, Ministre de la Santé prend la parole: "L'augmentation de la production des masques nous permet d'améliorer la production dans les hôpitaux et en médecine de ville. Concernant les masques pour les soignants la situation est stabilisée our les masques chirurgicaux, même si il existe encore des tensions sur les masques FFP2 que je ne nie pas. Les ambulanciers, les préparateurs en pharmacie, les sages-femmes auront des masques dans les prochains jours. il faut du temps pour que les patients obtiennent des masques. On ne peut pas répondre aux demandes pour les blouses, les gants.

Concernant les EHPAD, 45% ont au moins un cas de COVID-19 en France. Ce qui s'y passe est poignant et remarquable grâce au personnel soignant qui se bat au quotidien. Et nous avons lancé une grande campagne de dépistage qui bat son plein avec 50.000 tests cette semaine qui ont été programmés. Concernant le confinement des personnes âgées, je sais que cela touche les Français. Il nous a semblé utile de consulter à nouveau et nous avons élaboré de nouvelles recommandations. Dès demain nous autorisons un droit de visite pour les familles dans les EHPAD, sans contact physique et  sous la responsabilité des établissements.

Nous avons une très forte baisse des consultations de médecine générale pour les autres problèmes de santé y compris une baisse de la vaccination et des dépistages de cancer. je veux dire aux malades : "Faites vous soigner" et vous les médecins, n'hésitez pas à appeler vos patients.

Concernant les deuils, il est possible de consulter un psychiatre ou un psychologue, mais également on peut s'appuyer sur une entraide et sur un travail de résilience que nous aurons à faire. Pour les soignants aussi la situation est difficile avec un stress qui est difficile à porter et nous mettons des moyens à leur disposition pour les aider avec également une cellule d'écoute. Nous portons une attention complémentaire à la violence dans le milieu intra-familiale.

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17h48: Edouard Philippe reprend la parole: "13 millions et demi de contrôles du respect du confinement ont été effectués en 7 semaines et 800.000 infractions ont été constatées. Sur le plan médical, nous descendons, jour après jour le nombre de malade hospitalisés. C'est une diminution lente et progressive qui devrait se poursuivre si le confinement est respectée. Le système hospitalier a tenu grâce à une solidarité européenne qu'il faut souligner.

Concernant les masques; je veux y revenir. Depuis le début de la crise nous avons voulu que le personnel soignant puisse avoir des masques. Nous en avions 117 millions en janvier concernant les masques chirurgicaux soit 24 à 25 semaines sur une consommation normale. Ne pouvant plus nous approvisionner en Chine nous avons doubler notre capacité de fabrication en France. Depuis mars nous avons mis en place un pont aérien avec la Chine.

Concernant les Français qui avaient été bloqués à l'étranger nous avons facilité leur retour avec 1.600 vols et nous avons eu la capacité de faire rentrer 160.000 Français dans des conditions délicates.

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17h43: Jérôme Salomon prend la parole pour faire un point : "30.610 malades hospitalisés soit +690 patients en 24h. Il faut noter que 5.544 malades (+137) sont en réanimation. 12.069 décès en milieu hospitaliers et 7.649 en EHPAD soit 19.778 décès au total.

17h35: Début de la Conférence de presse avec Edouard Philippe:  "Nous vivons une crise sans précédent. Ce n'est pas la plus meurtrière de son histoire mais elle est d'un ampleur que nous n'avons pas connu dans l'histoire moderne. La crise n'est pas terminée même si la situation s'améliore lentement mais surement. Nous ne sommes pas sortis de la crise sanitaire. L'épidémie n'est pas derrière nous et il y a encore des morts. Cette crise sanitaire va entraîner une crise économique qui sera brutale. Nous allons devoir organiser notre vie pour les mois qui viennent. Et beaucoup s'interrogent sur ce qui va se passer. Ces questions sont légitimes. Je ne répondrai pas à toutes ces questions aujourd'hui, je le ferai dans les 15 jours. Aujourd'hui je veux présenter les grandes règles qui vont s'appliquer. Notre vie à partir du 11 mai ne sera pas, avant longtemps, la vie d'avant la crise. Mais nous allons apprendre ensemble."

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16h23: Des "traces infimes" de Covid-19 ont été découvertes dans le réseau d'eau non potable de la ville de Paris, utilisé notamment pour nettoyer les rues, mais il n'y a "aucun risque pour l'eau potable", a annoncé ce dimanche la mairie de Paris. Le laboratoire de la régie municipale Eau de Paris a découvert "ces dernières 24 heures" la présence en quantité infime de traces du virus sur 4 des 27 points de prélèvements testés, ce qui a conduit la mairie a suspendre immédiatement l'usage de son réseau d'eau non potable, dans le cadre du "principe de précaution", indique la Ville à l'AFP. Mais l'eau potable, qui dépend d'un autre réseau "totalement indépendant", "ne présente aucune trace de virus Covid" et "peut être consommée sans aucun risque", assure la mairie.

15h36: Le plus gros avion-cargo du monde, l'Antonov An-225 Mriya, s'est posé dimanche à l'aéroport de Paris-Vatry (Marne) avec à son bord quelque huit millions de masques médicaux destinés à la lutte contre l'épidémie de Covid-19, a constaté un photographe de l'AFP.

Cet avion, en provenance de Tianjin (Chine), s'est posé aux alentours de 11H00 avec à son bord "150 tonnes de fret (masques, gants, charlottes, blouses...)", a affirmé à l'AFP un porte-parole de l'aéroport. Ce vol n'entre pas dans le cadre du "pont aérien" lancé entre la Chine et la France pour faire face à l'épidémie de Covid-19, a précisé ce porte-parole.

"Il ne s'agit pas d'une commande du gouvernement, c'est une demande d'une société privée française", a-t-il indiqué, sans donner le nom de cette entreprise.

Selon un communiqué de l'aéroport, cet avion s'est posé pour la dernière fois à Vatry en 2014.

Son "petit frère", l'Antonov-124, est attendu dimanche après-midi à Vatry avec à son bord quelque 10 millions de masques.

Depuis le 30 mars et l'arrivée d'un avion cargo transportant 8,5 millions de masques médicaux, entre un et trois avions de fret se posent chaque jour sur le tarmac de cet aéroport pour divers clients (Etat français, collectivités territoriales ou entreprises privées), a précisé l'aéroport dans son communiqué. Ces vols proviennent intégralement de Chine. Ainsi, dimanche soir, "l'aéroport aura traité l'arrivée de près de 150 millions de masques".

15h32: Le gouvernement britannique a annoncé ce dimanche 596 morts supplémentaires à l'hôpital de patients atteints par le nouveau coronavirus. 

Au total, 16.060 personnes sont décédées de la maladie Covid-19 à l'hôpital et 120.067 personnes ont été testées positives au virus, a annoncé le ministère de la Santé.

14h30: Le bilan est désormais d'au moins 160.685 morts dans le monde , plus de 2,3 millions de cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 193 pays et territoires depuis le début de l’épidémie. Précisons que le nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations, un grand nombre de pays ne testant que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière. 

12h11: L'Espagne a enregistré 410 morts  au cours des dernières 24 heures,un bilan quotidien en forte baisse par rapport aux 565 recensés la veille, annonce le ministère de la Santé. Le bilan total de la pandémie dans le pays s'élève à 20 453 morts. 195 344 cas confirmés de contamination ont été recensés, dont 4 218 nouveaux cas en 24 heures.

11h40: L'équipage du porte-avions français Charles de Gaulle a probablement été contaminé par le nouveau coronavirus lors de l'escale du bâtiment à Brest, a déclaré dimanche le chef d'état-major des armées. "On considère, on pense (...) que cette contamination s'est produite à l'escale qui a eu lieu à Brest au mois de mars", a déclaré le général François Lecointre sur France Inter.

10h24: Pour la première fois de son histoire, le mouvement, lancé par l’abbé Pierre, doit lancer un appel aux dons. Il a besoin de 5 millions d’euros pour continuer à aider ses 20 000 bénéficiaires. En 70 ans d'existence, l'association n'avait jamais sollicité d'aide financière mais elle en a aujourd'hui besoin pour survivre aux deux mois d'inactivité imposés par le confinement.

08h55: Le nombre de décès dus à la maladie de coronavirus aux Etats-Unis s'est élevé à 1.891 lors des dernières 24 heures, pour atteindre un total de 38.664, a annoncé samedi l'université Johns Hopkins, dont le comptage fait autorité. Le nombre de cas de contaminations atteint les 732.197 depuis le début de l'épidémie, a ajouté l'université située à Baltimore. Les Etats-Unis comptent le plus de malades et de décès au monde liés à la pandémie de Covid-19.

08h02: Une vaste opération de contrôle du confinement a eu lieu samedi soir en Lozère, avec le blocage de la circulation dans les deux sens sur l'A75, à la hauteur de la commune d'Aumont-Aubrac, a constaté l'AFP sur place. L'opération, lancée à 22H00, a entraîné l'interruption de la circulation dans les deux sens, les contrôles des véhicules étant opérés sur l'aire autoroutière de l'Aubrac, en présence de la Préfète de la Lozère, Valérie Hatsch.

07h12: A trois semaines du déconfinement, Edouard Philippe livre cet après-midi  ses premières pistes pour une sortie de crise qui s'annonce extraordinairement complexe, au moment où le bilan de l'épidémie de Covid-19 en France frôle les 20.000 morts. Même si le nombre d'hospitalisations et d'admissions en réanimation sont en recul depuis plusieurs jours, le bilan reste très lourd, avec 19.323 morts selon le dernier bilan samedi soir, dont 642 morts de plus en 24 heures.

Ces chiffres devraient conduire le Premier ministre à rappeler d'abord dimanche à partir de 17h30 la nécessité impérieuse de respecter un confinement strict jusqu'au 11 mai, condition sine qua non de la levée progressive des restrictions. Les autorités craignent un relâchement à l'approche des ponts de mai après près de deux mois de vie sous cloche. Or la France reste «toujours à un niveau exceptionnel, très supérieur au maximum habituel» de capacité en lits de réanimation, rappelle la Direction générale de la Santé (DGS). Samedi, ils étaient encore 5.833 patients en «réa», bien au-delà des 5.000 lits disponibles avant le début de la crise.