
Ce matin, l’ancienne patineuse Sarah Abitbol était l'invitée de Léa Salamé dans la matinale de France Inter. Multimédaillée européenne et médaillée de bronze mondiale de patinage artistique en couples en 2000, Abitbol accuse son ancien entraîneur Gilles Beyer d’agressions sexuelles et de viol entre 1990 et 1992, alors qu’elle était âgée de 15 à 17 ans.
"Il y a la honte et la peur. Comment expliquer à mes parents ? Je ne pouvais même pas y penser. Comment expliquer une chose pareille, une chose si horrible, si dégoutante. Ça m'était impossible. Je me suis terrée dans le silence avec mon mal-être. J’espérais une chose : que ça ne recommence pas. Et ça recommençait", a-t-elle déclaré.
Et d'ajouter : "Lors du stage à la Roche-sur-Yon, il profitait de venir dans la nuit avec sa lampe torche et il me réveillait. Je dormais avec mes petites peluches. C'était un cauchemar".
"Ce qu'il a fait, au plus profond de mon corps, c'est terrible. C'est encore terrible aujourd'hui. C'est pour ça que je prends la parole.
Je suis malheureusement malade, sous anti-dépresseurs. Je prends la parole pour briser le silence et pour aider toutes les autres victimes qui ne peuvent pas parler. Il ne faut pas être dans la honte, il faut être courageuse. Il faut que je serve d'exemple et que cette honte se transforme en victoire", a conclu Sarah Abitbol.
Vos réactions
@Jejedu69 lis l’article tu comprendras... peut-être!
@Tonydi Lu et j ai vu son interview d’où ma réflexion !!!
Mais pourquoi attendre aussi longtemps (30 ans !!)pour dénoncer cela me dépasse !!! Un manque de notoriété peut-être ? La sortie prochainement d’un livre ?
@Jejedu69 lis l’article tu comprendras... peut-être!
Mais pourquoi attendre aussi longtemps (30 ans !!)pour dénoncer cela me dépasse !!! Un manque de notoriété peut-être ? La sortie prochainement d’un livre ?
Le plus aberrant dans tout ça ce ne sont pas ces prédateurs sexuels ou pédophiles mais l'omerta dans ces fédérations.
Quand tu passe un diplôme d’état dans le sport c'est surveiller par jeunesse et sports normalement aucune chance de passer à travers si il y a eu ce genre de condamnation dans le passé ou même les fiché S.
Par contre pour les brevets fédéraux là c'est plus compliqué si le travail n'est pas fait en amont ou si il y a du pistonnage et qu'on donne les diplômes comme ça sans examen. Et il est là le soucis avec ce genre de diplôme qui pour moi devrait être contrôlé par jeunesse et sports du moins pour le type d'obtention et le casier judiciaire.
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