17/01/2020 19:54

Grève Jour 44 - Intrusion au siège de la CFDT : Pour Emmanuel Macron, "ces violences sont une honte pour notre démocratie et sont inacceptables"

18h49: "Je condamne avec la plus grande fermeté ce qu'il s'est passé cet après-midi", a déclaré Emmanuel Macron à LCI après l'intrusion qui s'est produite ce midi au siège de la CFDT. "Ces violences sont une honte pour notre démocratie et sont inacceptables", poursuit le Président de la République. "Je veux dire toute ma solidarité avec cette confédération syndicale (...) La justice passera, je l’espère, le plus vite possible", souhaite Emmanuel Macron.

18h41: La CFDT annonce qu'elle va porter plainte lundi, après l'envahissement des locaux de l'organisation syndicale par des grévistes, ce matin. "Quelques dizaines d'individus se sont introduits violemment dans les locaux de la confédération CFDT ce midi. Ils ont agressé verbalement et physiquement des salariés de la CFDT. Nous condamnons cet acte et nous ne nous laisserons pas intimider", a-t-il tweeté. Interrogée par l'AFP, la CFDT a dit qu'il s'agissait d'une action de la "coordination SNCF-RATP", née aux premières évocations d'une grève illimitée, en octobre, contre la réforme des retraites.

"C'était une intrusion violente. Ils étaient une trentaine. Un salarié a été plaqué au sol, il y a eu des insultes", a-t-on précisé à la CFDT, qui va "probablement porter plainte".

Selon une source policière, "à 12H55 au siège de la CFDT, une centaine de militants CGT s'est réunie devant le site avant qu'une vingtaine de personnes ne s'introduisent dans les locaux".

"Vers 14H30, l'ensemble des personnes sont sorties du bâtiment". Sur son compte Twitter, Anasse Kazib (SUD Rail), "cheminot à Paris Nord" qui est l'une des voix du mouvement, a indiqué qu'il s'agissait d'une "action surprise de la coordination RATP/SNCF au siège de la CFDT". "On est là même si Laurent Berger ne le veut pas nous on est là, pour l'honneur des travailleurs..." "Nous sommes solidaire avec les camarades de la CFDT en lutte, mais nous venons dénoncer les propos de Berger", écrit-il.

17h32/ Dans un communiqué, la CGT déclare "ne pas cautionner" l'envahissement des locaux de la CFDT par des grévistes survenu plus tôt dans la journée. "Aujourd’hui le siège de la CFDT a été envahi par des personnes se réclamant d’un collectif de grévistes de cheminots et d’agent de la RATP. Quels que soient les désaccords possibles entre organisations syndicales, la CGT ne cautionne pas ce type d’action. Chaque organisation syndicale est libre de son mode de fonctionnement, de son orientation et de ses revendications. La CGT réaffirme que son combat est celui contre la réforme des retraites par points et le gouvernement qui l’a décidée, rédigée et qui s’entête à vouloir la faire passer malgré les mobilisations et l’opposition majoritaire dans ce pays.", peut-on lire.

16h41: La RATP annonce une nette amélioration pour demain avec un trafic normal sur 7 lignes de métro. Il s'agit des lignes 1, 2, 7bis, 8, 10, 11 et 14. Les autres lignes auront un "trafic perturbé".

16h20: La SNCF vient à l'instant de dévoiler les prévisions de trafic pour ce week-end. Le trafic sera quasi normal pour les TGV. Huit Transiliens sur 10 circuleront ainsi que 9 TER sur 10. 

16h10: "Je condamne avec la plus grande fermeté l'intrusion d'individus au sein des locaux de la #CFDT. Sans syndicats, pas de démocratie sociale. Aucun désaccord ne peut se régler dans l'intimidation ou la violence", a déclaré Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, sur Twitter

15h38: "Plein soutien aux salariés et aux militants de la CFDT face à ces méthodes et comportements inacceptables, à l’opposé du dialogue démocratique. Aucun désaccord ne peut justifier la violence et l’intimidation", a indiqué Olivier Dussopt, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Action et des Comptes Publics, sur Twitter.


15h28: "Je condamne fermement l’intrusion et les agressions dont a été victime la CFDT. La violence et l’intimidation n’ont pas leur place dans une société démocratique. Seul le dialogue fait avancer le débat", a déclaré Benjamin Griveaux, Député de Paris, candidat LaREM à la mairie de Paris. "Soutien absolu à Laurent Berger et tous les salariés de la CFDT", a-t-il conclu.

15h12: "Juste insupportable. La violence n’est pas tolérable dans notre démocratie.Soutien aux personnes agressées", a déclaré le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, sur son compte Twitter. 

14h58: "Je condamne l'intrusion et les agressions au siège de la CFDT", a déclaré Gilles Le Gendre, Député de la deuxième circonscription de Paris. Président du groupe La République en Marche à l’Assemblée nationale, sur Twitter. Et d'ajouter : "La seule issue à un conflit social, c'est le dialogue et la recherche d'un compromis. Les députés LREM ne cesseront d'œuvrer en ce sens, comme le souhaitent nos concitoyens". 

14h07: «Quelques dizaines d’individus se sont introduits violemment dans les locaux de la confédération» CFDT à Paris, où ils ont «agressé verbalement et physiquement des salariés», a dénoncé dans un tweet le secrétaire général du syndicat, Laurent Berger.

«Quelques dizaines d’individus se sont introduits violemment dans les locaux de la confédération CFDT ce midi. Ils ont agressé verbalement et physiquement des salariés de la CFDT. Nous condamnons cet acte et nous ne nous laisserons pas intimider», a-t-il tweeté.

Sur son compte Twitter, Anasse Kazib, «cheminot à Paris Nord» qui est l’une des voix du mouvement, a indiqué qu’il s’agissait d’une «action surprise de la coordination RATP/SNCF au siège de la @CFDT». «On est là même si @CfdtBerger ne le veut pas nous on est là, pour l’honneur des travailleurs...» «Nous sommes solidaire avec les camarades de la CFDT en lutte, mais nous venons dénoncer les propos de Berger», écrit-il.
Jeudi, Laurent Berger avait dénoncé sur franceinfo des «attaques» visant son syndicat ou le visant personnellement.
«En ce moment, on a des locaux dégradés, (et) tournent des propos extrêmement dégradants à mon égard ou à l’égard d’autres militants CFDT», avait-il dit, sans donner de précisions sur la source de ces attaques.

 

12h55: Le Louvre, musée le plus fréquenté au monde, était fermé vendredi matin en raison d’un blocage des entrées par l’intersyndicale pour protester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, a-t-on appris auprès de la direction.

«C’est au cœur même de la Pyramide du Louvre, où le Président de la République Emmanuel Macron a choisi de consacrer son investiture, que se hisse contre lui vent debout un front d’opposition syndical contre ses orientations désastreuses en matière de retraite», a écrit l’intersyndicale CGC-CGT-FSU-SUD dans un communiqué.

Plus d’une centaine de manifestants bloquaient l’entrée de la Pyramide en agitant des drapeaux et scandant : «on ira jusqu’au retrait!». Ils appelaient les touristes massés devant les barrière de sécurité à l’associer au mouvement: «les touristes avec nous!».

Mais ceux-ci, pour beaucoup venant de l’étranger, exprimaient surtout colère et incompréhension, certains lançant des injures à l’encontre des grévistes.

Le Louvre indiquait que les détenteurs de billet seraient remboursés et n’excluait pas une réouverture dans l’après-midi si le blocage cessait.

«Notre mobilisation s’inscrit donc aux côtés de tous les agents grévistes en lutte dans le pays pour une vie digne, tant dans les structures de droit privé que dans celles de droit public», ajoutent les syndicats de ce texte, alors que le mouvement se poursuit depuis six semaines.

«Alors que les conditions des agents du Musée du Louvre se dégradent de jour en jour notamment sous les pertes d’effectifs, la précarité et le désengagement de l’Etat, il ne saurait pour nous être question de souscrire au système de retraite à points proposé par le gouvernement qui ne vise qu’à baisser pour tous le montant des pensions», déclarent-ils encore.

Pour ces syndicats, «le prétendu compromis proposé par le Premier ministre consistant en une suspension de l’âge pivot jusqu’à une +conférence de financement+ qui aurait lieu en avril 2020 et dans laquelle patronat et syndicat devraient faire des propositions pour trouver 12 milliards d’euros d’économies par an, relève de l’ +enfumage+».

Le Louvre a reçu l’an dernier 9,6 millions de visiteurs, légèrement en-deçà du record de 2018 (10,2 millions).

12h37: Le taux de grévistes à la SNCF aujourd'hui est de 4,6%, dont 19% des conducteurs. Hier, le taux de grévistes était de 10,1%.

12h13: "Aujourd'hui, l'heure est à la reprise au travail", a déclaré depuis Tours Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d'Etat aux transports, concernant la grève à la SNCF.

"La grève est couteuse pour les grévistes, pour les usagers, pour l'entreprise", a-t-il continué en précisant que la "grève de la SNCF a déjà trop coûté".

12h08: Une centaine de manifestants CGT ont bloqué ce matin à Marseille (Bouches-du-Rhône) un dépôt de la régie de transport métropolitaine pour lutter contre la réforme des retraites.

Selon 20minutes, une vingtaine de lignes de bus sont impactées, ainsi que les trois lignes de tramway dont la circulation est totalement interrompue.

11h44: Invité ce matin de BFMTV, Olivier Dussopt, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, a déclaré que "la mobilisation d'hier était très basse". Selon le ministère de l'Intérieur, 187.000 personnes ont manifesté jeudi en France, dont 23.000 à Paris, après 149.000 samedi dernier et 452.000 le 9 janvier de même source. Dans la capitale, ils étaient 250.000 selon la CGT (370.000 le 9 janvier), 28.000 selon le comptage réalisé par le cabinet Occurrence pour un collectif de médias, dont l'AFP (44.000 le 9 janvier). Le cortège s'y est déroulé dans le calme de Montparnasse à la Place d'Italie.

"La page du débat n'est pas tournée", a-t-il précisé.

09h49: Des manifestants sont rassemblés devant la préfecture à Nantes pour la venue de la secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon concernant l’avenir de la centrale de Cordemais.

09h33: Depuis ce matin, le musée du Louvre est fermé par des grévistes. Les touristes qui souhaitaient s'y rendre ont dû faire demi-tour.

06h44: Après six semaines de conflit et un trafic SNCF revenant progressivement à la normale, la mobilisation a reflué jeudi dans la rue, mais les syndicats opposés à la réforme des retraites s'affirment "déterminés" pour la suite avec un nouveau rendez-vous le 24 janvier. Selon le ministère de l'Intérieur, 187.000 personnes ont manifesté jeudi en France, dont 23.000 à Paris, après 149.000 samedi dernier et 452.000 le 9 janvier de même source. Dans la capitale, ils étaient 250.000 selon la CGT (370.000 le 9 janvier), 28.000 selon le comptage réalisé par le cabinet Occurrence pour un collectif de médias, dont l'AFP (44.000 le 9 janvier). Le cortège s'y est déroulé dans le calme de Montparnasse à la Place d'Italie.

La préfecture de police a annoncé avoir procédé à 11 interpellations. Cette journée, à l'appel de l'intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU, CFE-CGC et des organisations de jeunesse), était la 6e depuis le début du mouvement le 5 décembre. Se félicitant jeudi soir de "l'ampleur de la mobilisation et de la multiplicité des actions" dans toute la France, l'intersyndicale a indiqué qu'elle se réunirait de nouveau mercredi après-midi.

A Paris et en régions, ce sont en grande majorité des enseignants qui ont manifesté, malgré des taux de grévistes en baisse dans l'Éducation nationale (6,6% dans le primaire et 6,83% dans les collèges et lycées, selon le ministère à la mi-journée), mais aussi des avocats en robe, cheminots, égoutiers, dockers, salariés du privé ou encore des étudiants et lycéens...

06h19: La RATP annonce pour un trafic normal sur les lignes de métro 1, 11 et 14 et sur les lignes de tramway., ainsi qu'un trafic partiel sur les lignes 2, 3, 7, 7 bis, 8 et 10. Un trafic partiel sera également assuré aux heures de pointe sur les lignes 6, 12 et 13.

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La SNCF annonce  un trafic quasi normal avec 8 TER sur 10, 3 Intercités sur 5 et 3 Transilien sur 4:

 

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Vos réactions

Portrait de kallylly
20/janvier/2020 - 07h47

C'est le violeur de démocratie le pire qu'on est eu, qui dit ça...

Traité de lisbonne (Sarko le traitre qui a vendu la France) alors qu'on avait voté NON à 52%

Loi travail 49-3  ordonnance...Reforme de la retraite il veut faire pareil...

Imposer bêtement et sans aucune dialogue démocratique tout ce que ces états unis d'europe veulent détruire dans notre pays... toutes ces avancées sociales si durement acquises par nos anciens...

MACRON FERME-LA ON EN PEUT PLUS....

Et utiliser la phrase de Maurice Thorez, il faut savoir arrêter une grève... Sans citer la suite... c'est honteux et c'est de la manipulation de masse...!!!

Tou(te)s ces elu(e)s en place ne pensent qu'a leur petit confort égoïste de lfi à rn... Aucune réaction qd ce pseudo président a violé l'art.23 de notre constitution en sept 2019 en plaçant delevoye au gouvernement...Et après ça la ramène sur la démocratie...

Honte à vous !!!

Portrait de popeye55
17/janvier/2020 - 23h42

Les gens de Sud Rail, de la CGT et de ceux qui les soutiennent sont un cancer pour la France !

Portrait de popeye55
17/janvier/2020 - 23h40

Les gens de Sud Rail, de la CGT et de ceux qui les soutiennent sont un cancer pour la France !

Portrait de LesRipoublicains
17/janvier/2020 - 23h26

En prenant parti pour le patron de ce soit disant syndicat qui devrait défendre les salariés de tous poils, on voit ben que Macron et Berger sont finalement "culs et chemises" et roulent tous les deux de concert pour le CAC40.

A partir de ce constat, faut-il s'étonner que des salariés excédés pètent les plombs ?

Ce qui me surprend le plus, c'est que ce genre d'événements ne se soit pas produit avant aujourd'hui !

Portrait de Clara Onthebeach
17/janvier/2020 - 20h27

La honte de la démocratie c'est lui et les deux acolytes dont il s'est flanqué pour  que personne ne le contredise = Lallement et Castaner !

Il sait que Lallement est proche du nazi pourtant  et que Castaner des truands

Ce Macron a besoin de soin, Brigitte l'engueule tout le temps...  bientôt l'HP !

 

Portrait de colmart18
17/janvier/2020 - 17h32

J'ai connu ça il y a pas mal d'années , mais je vois que ça continue , à l'époque , la CGT ( pour ne pas la nommer )peignait les machines des non-grévistes en jaune , ceux-ci étaient dailleurs surnommés les "jaunes" , et je ne parle pas des intimidations en tous genres , cette même CGT demande de voter à main levée , il vaut mieux être pour la grève ,sinon représailles , c'est ça leur démocratie , en gros de toute façon ,ils sont contre le travail , quand on a compris ça , on ne peut malheureusement que compter les points , et les milliards perdus .Par compte les leaders , ne perdent rien , eux...Martinez en tête !!!

Portrait de lucieat
17/janvier/2020 - 16h38

Tous ces leaders syndicaux sont payés à ne rien faire, on ne les voit jamais au boulot, et c'est à croire qu'ils ont une prime par jours de gréve et au nombre de manifestants dans la rue. C'est une plaie, ils bouzillent le pays pour sauver leurs avantages perso, ils se moquent des gens gens qui galèrent pour aller travailler. Eux seront payés pendant, tant pis pour les autres. La CGT et Cie sont obtus, intolérants, sectaires, aucun dialogue possible. On leur donnerait la lune qu'ils réclame, ils voudraient Mars.En plus il n'y a qu'eux qui ont la vérité, tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont impitoyablement rejetés. Il font perdre des millions à la SNCF, qui ne pourront pas être redistribués, faut pas rêver, et en plus ils voudraient qu'on leur paye les jours de gréve !!!? on marche sur la tête dans ce pays. C'est pas chez Poutine qu'ils oseraient faire ça

Portrait de Oriane
17/janvier/2020 - 16h12

Encore un coup de la bande de super Mario, cette ce n est pas des bananes 

Pauvres d esprits,pardonnons !

Portrait de legaulois2009
17/janvier/2020 - 16h01

Des dizaines suivant la police ou suivant les syndicats?

Portrait de Kateadams
17/janvier/2020 - 15h37

A-t-on une vidéo des violences à la CFDT ? Je ne vois que des gens chantants et tapant dans les mains.  Manque de pot, tout a été filmé en direct.Parait que c'était pas violent. Les images passent en boucle sur les chaînes d'info. Les Ferrand, Le Gendre et consorts, il faut savoir arrêter de commenter des fake-news.

Portrait de minou75
17/janvier/2020 - 14h58 - depuis l'application mobile

Aucune pitié pour les " socio-traites " ...!!!

Portrait de Noodles1
17/janvier/2020 - 13h57
Citoyen87 a écrit :

A Paris et en régions, ce sont en grande majorité des enseignants qui ont manifesté mais aussi des avocats en robe, cheminots, égoutiers, dockers, salariés du privé ou encore des étudiants et lycéens...et un raton-laveur ! Pas facile de mobiliser encore et encore.

Bel inventaire "à la Prévert" smiley bravo!

Portrait de catimini
17/janvier/2020 - 13h04
Batori a écrit :

En même temps 44 jours sans travailler pour les leaders syndicaux, c’est un peu l’histoire de leur vie...
Vous en connaissez des leaders syndicaux qui travaillent ?

D'autant que la facture s'eleve a 1 000 000 000€ de perte pour la SNCF Qui va payer?Certainement pas les fossoyeurs de la CGT et leur bras Sud.