
La justice a demandé que soient réaffichée dans les gares franciliennes une campagne controversée de l'association Alliance Vita qui milite notamment contre l'avortement, a annoncé cette dernière, une décision immédiatement critiquée par la maire de Paris.
Alliance Vita a fait part, dans un communiqué, de cette décision du tribunal saisi en référé qui "demande à la régie Mediatransports de replacer les deux affiches (de soutien à la paternité et à la maternité) qu'elle avait retirées jeudi 2 janvier sans préavis, et sans même alerter l'association".
"Très grand étonnement face à cette décision de référé ordonnant la poursuite de la campagne anti-PMA et anti-IVG. J'encourage #Mediatransports à user de toutes les voies de droit possibles pour qu'il soit mis définitivement fin à cette campagne", a réagi Anne Hidalgo sur Twitter, tandis que Mediatransports, sur le même réseau social, a annoncé son intention de faire appel.
Filiale du groupe publicitaire Publicis, Mediatransports est une régie spécialisée dans l'affichage dans les gares ferroviaires, stations de métros et arrêts de bus. Association du mouvement "pro-vie" qui milite notamment contre l'avortement et la procréation médicalement assistée, Alliance Vita a mené une campagne autour de plusieurs visuels avec un slogan, "la société progressera", y ajoutant, selon les cas, "à condition de respecter la paternité" ou "la maternité" ainsi que "la différence".
Mediatransports, interpellée par la maire de Paris notamment, avait décidé de retirer les visuels jeudi, "avec l'accord de la SNCF Gares & Connexions", avait-elle précisé. "Deux visuels relatifs à la protection de la maternité et à la protection de la paternité peuvent être entendus comme des messages militants excédant le principe de neutralité qui s'impose dans les transports publics", avait expliqué Mediatransports.
Alliance Vita a par ailleurs indiqué avoir demandé à un autre réseau d'affichage, Exterion Media, de "réinstaller immédiatement" dans les rues de Paris "la totalité des trois visuels de la campagne", retirés vendredi dernier, "faute de quoi l'association lancera une seconde action en référé".
Vos réactions
Si on interdit ce genre de campagne, alors il faut interdire et ne pas garder que ce qui est politiquement correct.
Et la société publicitaire a touché de l'argent, elle n'avait qu'à refuser la campagne.
Je trouve que ces affiches n'agressent personne , on a le droit d'exprimer un autre point de vue que celui du "progrès" LGBT ?
Que ces gens balaient devant leur porte avant de s’occuper de celle des autres.
Les slogans sont assez mensongers de la part d'une association qui ne respecte pas la paternité et la maternité des personnes homosexuelles.
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