12/12/2019 15:39

Grève Jour 8 - Prévisions SNCF pour demain: 1 TGV sur 4, 1 Transilien sur 4, 1 Intercités sur 4 et 4 TER sur 10 - La RATP annonce que 8 lignes de métro seront fermées - Plus de 500 kms de bouchons en Ile-de-France ce soir

17h42:  500 kilomètres de bouchons dépassés, le double du trafic en temps normal en Ile-de-France

17h00: La RATP prévoit demain un trafic «extrêmement perturbé»: 8 lignes de métro seront interrompues: les lignes 2, 3bis, 5, 6, 7bis, 10, 12 et 13. Le trafic sera normal sur les lignes 1 et 14, avec des risques de saturation, ainsi que sur les lignes 2, 5, 6 et 8.

Les stations suivantes seront fermées et les correspondances non-assurées : Marcadet-Poissonniers, Barbès, Gare de l'Est, Strasbourg - St Denis, Réaumur Sébastopol, Odéon, Montparnasse, Stalingrad, Opéra, Jussieu, Place d'Italie, Chaussée d'Antin, Trocadéro, Michel-Ange - Molitor, Michel-Ange – Auteuil.

Côté RER, 1 train sur 2 circulera sur la ligne A, seulement entre 6h30 et 9h30 puis entre 17h et 20h. Même tranche horaire pour le RER B, mais avec un train sur 3, sans connexion en gare du Nord. 

16h49 Prévisions SNCF pour demain: 1 TGV sur 4, 1 Transilien sur 4, 1 Intercités sur 4 et 4 TER sur 10 circuleront en moyenne demain. Du côté du trafic international, la SNCF annonce 3 Eurostar sur 4, 2 Thalys sur 3 et 1 train Lyria sur 6. Il n'y aura aucune liaison entre la France et l'Italie et la France et l'Espagne. 3 trains sur 10 sont en revanche prévus entre la France et l'Allemagne.

Ces perturbations sont équivalentes à celles d'aujourd'hui. "Le trafic des trains du quotidien reste extrêmement réduit, aussi, afin de préserver la sécurité de tous, SNCF recommande de ne pas venir en gare et d’utiliser d’autres moyens de transport ou de favoriser le covoiturage", indique la compagnie dans un communiqué. 

16h27: "Il faut dire stop, arrêter avec ce régime à points" réagit Yves Veyrier, secrétaire général FO, sur BFM TV.

16h07: Muriel Pénicaud sur l'âge pivot déclare sur BFM TV: "L'âge de 64 ans peut être discuté" . Et d'ajouter: "Ce qu'il faut, c'est être sûr que le système est durable. Pour ça, il faut un équilibre".

14h53: Une action surprise se tient actuellement à la station F, le campus de startups créé à Paris par Xavier Niel, le PDG de Free. Des universitaires y interpellent Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, présente pour inaugurer la journée sur "la recherche partenariale et l'innovation". Ils dénoncent notamment l'arrivée des intérêts privés dans l'éducation nationale.  "Facs ouvertes aux enfants d'ouvriers ! Facs fermées aux intérêts privés!", scandent-ils notamment

14h44: « J’ai noté ce matin la demande de certains partenaires sociaux et notamment de Laurent Berger qu’une réunion soit organisée à Matignon », déclare Edouard Philippe en rappelant que « [sa] porte est ouverte et [sa] main est tendue ». "J’appellerai dès cet après-midi les leaders syndicaux et les représentants des employeurs pour voir avec eux comment reprendre rapidement le dialogue sur la construction du système universel de retraite", continue le Premier ministre dans un autre message. 

 

14h27: Deux écoles évacuées au Havre en raison de la fumée des blocages, et 16 bébés évacués d'une maison d'assistante maternelle située dans le même périmètre que les deux écoles déjà évacuées ce matin

14h16: La préfecture de police de Paris a déployé un dispositif de sécurisation à l'occasion de la manifestation de cet après-midi dans la capitale.

 

13h43: Un homme en fauteuil roulant a été renversé à Rennes lors de la charge de la police, révèle le site de 20 Minutes. Si l'homme n'a pas été blessé, la femme qui a tenté de le protéger affirme avoir reçu un coup de matraque. « J'ai mal au c... mais ça va», a-t-elle confié à nos confrères.

13h00: Des personnes manifestent dans le centre commercial Atlantis à Saint-Herblain, en banlieue nantaise. La grande surface présente dans la galerie commerciale a baissé les grilles laissant les clients à l'intérieur. Les magasins sont fermés.

12h48: Au Havre, la zone industrielle et portuaire était bloquée par plus d’un millier de manifestants, selon la police. «On tient les huit principaux points (d’entrée, ndlr). C’est parti pour la journée», a assuré Sandrine Gérard, secrétaire de l’union locale CGT. Des dockers bloquaient également le grand port de La Rochelle. A Rouen, le siège du port était bloqué et des coupures de courant étaient signalées, de même qu’à Tourcoing, du fait de grévistes Enedis.

12h30: Sur tout l’échiquier politique, les oppositions ont critiqué le projet. «Cette réforme fait l’unanimité contre elle. Il faut la retirer», a insisté Fabien Roussel (PCF) lors d’un rare meeting unitaire de la gauche à Saint-Denis mercredi. A droite, Guillaume Peltier (LR) a dénoncé «un enfumage», Marine Le Pen (RN) une réforme «terrible».

12h10: Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est auprès des cheminots en grève à la Gare de Lyon, à Paris. Jean-Luc Mélenchon annonce une mobilisation "énorme" pour la grève du 17 décembre.

12h05: Le taux de grévistes à la SNCF est en hausse ce matin avec 17,3%. Dans le détail, 71,6 % des conducteurs sont en grève, 49,3 % des contrôleurs et 20,5% des aiguilleurs.

12h00: Le point sur la situation à la mi-journée

La mobilisation contre la réforme des retraites est entrée jeudi dans sa deuxième semaine et pourrait s’amplifier avec de nouvelles manifestations au lendemain de la présentation du projet par le Premier ministre qui, loin d’apaiser la colère, a fait basculer les syndicats réformistes dans le camp des opposants.

Il n’y aura «pas de trêve pour Noël sauf si le gouvernement revient à la raison» en retirant son projet, a prévenu le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun, en tête de la contestation.

Fin des régimes spéciaux, «âge d’équilibre» à 64 ans, entrée dans le système à points à partir de la génération née en 1975... Edouard Philippe a détaillé mercredi le contenu du futur «système universel de retraite» par points, assurant que «tout le monde serait gagnant».

Mais sitôt le plan dévoilé, la fronde syndicale s’est élargie. La «ligne rouge est franchie», a tonné le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, premier soutien d’un système universel par points mais hostile à un allongement de la durée de cotisation via un «âge d’équilibre». Il a demandé au gouvernement de «revenir en arrière» sur ce point.

«Voir que le compromis est à portée de main et le balayer pour une question de dogmatisme budgétaire est une profonde erreur», a-t-il déploré dans un entretien aux Echos.

Sur les radios et télévisions du matin, le gouvernement et la majorité essayaient de recoller les morceaux. «Il y a de la place pour la négociation, que ce soit sur la pénibilité, que ce soit sur les modalités pour parvenir à l’équilibre», a souligné le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire.

Laurent Berger, «qui incarne un peu la démocratie sociale à la française», ne «manquera donc pas de faire des propositions qui pourront être alternatives, éventuellement, à ce que le gouvernement a mis sur la table», a risqué le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand.

Le 17 décembre, «il n’y aura que le Medef qui ne sera pas en grève», a ironisé le numéro un de la CGT, Philippe Martinez. La CFDT, premier syndicat, a appelé à descendre dans la rue, de même que la CFTC et l’Unsa, lors de cette prochaine grande mobilisation. Mais Laurent Berger, qui note des «avancées» dans la réforme et veut «retrouver le chemin du dialogue», ne sera pas dans le carré de tête de l’intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU.

La circulation routière restait très perturbée jeudi avec plus de 400 kilomètres de bouchon peu après 8H30 en Île-de-France.

Dans les transports en commun, le trafic était quasi inchangé par rapport à mercredi: un TGV et un Transilien sur 4, une 10e ligne de métro fermée à 9H30. Seul 40% des bus roulaient par ailleurs, contre 50% attendus, en raison de blocages matinaux, selon la RATP.

Des manifestations et rassemblements locaux sont prévus de Marseille à Paris, où un défilé doit partir de Nation.

Au Havre, la zone industrielle et portuaire était bloquée par plus d’un millier de manifestants, selon la police. «On tient les huit principaux points (d’entrée, ndlr). C’est parti pour la journée», a assuré Sandrine Gérard, secrétaire de l’union locale CGT.

Mercredi, Edouard Philippe a affirmé que «la loi prévoira une règle d’or pour que la valeur du point acquis ne puisse pas baisser», en réponse à l’une des principales inquiétudes exprimées par les opposants à la réforme des retraites.

La disparition des régimes spéciaux est confirmée mais, pour les fonctionnaires et les agents des régimes spéciaux dont l’âge légal de départ est de 52 ans, en particulier les conducteurs de la SNCF et de la RATP, la réforme s’appliquera à partir de la génération 1985 seulement.

L’exécutif a fait savoir qu’il travaillait à la mise en place rapide d’un simulateur pour rassurer les futurs pensionnés. «J’ai demandé qu’avant le 18 décembre on puisse avoir des éléments qui permettent de dire à peu près le montant de la retraite de chacun», a dit Edouard Philippe mercredi soir devant des parlementaires de la majorité, selon un participant à cette réunion.

Pour le Premier ministre, «les garanties données» justifient que la grève, «qui pénalise des millions de Français, s’arrête».

Le mécontentement reste cependant large. Le Conseil des barreaux votera des actions vendredi, et les principaux syndicats policiers menacent de «durcir» leur mobilisation. Les enseignants de la FSU ont appelé à la reconduction.

Sur tout l’échiquier politique, les oppositions ont critiqué le projet. «Cette réforme fait l’unanimité contre elle. Il faut la retirer», a insisté Fabien Roussel (PCF) lors d’un rare meeting unitaire de la gauche à Saint-Denis mercredi soir. A droite, Guillaume Peltier (LR) a dénoncé «un enfumage», Marine Le Pen (RN) une réforme «terrible».

D’après le gouvernement, le projet de loi sera soumis au Conseil des ministres le 22 janvier et discuté au Parlement fin février.

11h50: Des manifestants sont présents sur le périphérique nantais

11h27: Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a estimé jeudi sur BFMTV qu’il fallait «retrouver le chemin du dialogue», suggérant au gouvernement de réunir les syndicats favorables à un régime universel de retraite, qui ont tous basculé mercredi dans le camp des opposants suite aux annonces du Premier ministre.

«Je suis prêt à discuter, évidemment qu’on veut discuter», a-t-il lancé.

«Le Premier ministre pourrait regrouper l’ensemble des organisations syndicales et patronales pour faire un point de la situation (...) Tous ceux qui veulent s’inscrire dans une réforme universelle des retraites ce serait bien de leur demander de venir discuter », a-t-il dit.

«Il faut retrouver le chemin du dialogue», a-t-il encore plaidé.

Mais, a-t-il dit, «vouloir être constructif, ça ne veut pas dire se laisser marcher dessus». «Si la question, c’est vous venez discuter et on va voir comment on applique +l’âge d’équilibre+, la réponse est non», a-t-il lancé. «On ne nous fera pas le coup de l’assurance chômage, on ne nous le fera pas deux fois», a-t-il prévenu.

Entre le 17 décembre et l’arrivé du texte en janvier «on a le temps de discuter».

Favorable au principe d’un régime universel de retraite, la CFDT est vent debout contre l’instauration d’un âge d’équilibre à 64 ans et veut que le gouvernement retire cette mesure.

«Ce n’était pas la promesse du président de la République», a-t-il rappelé. Il a aussi redit que la CFDT voulait que les critères de pénibilité retirés en juillet 2017 du compte de pénibilité, devenu compte de prévention, soient réintégrés.

Après les annonces d’Edouard Philippe mercredi, la CFDT a appelé à manifester le 17 décembre, date de mobilisation choisie par l’intersyndicale CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse, pour une grande manifestation.

Laurent Berger a précisé qu’il ne serait «pas dans le carré de tête derrière une banderole qui dit pas de réforme systémique», aux côtés de Philippe Martinez (CGT) ou d’Yves Veyrier (FO) qui eux demandent le retrait de la réforme. «Je crois que les Français n’ont pas compris ce qui se passait, dès 2022», a-t-il encore dit.

11h26: Une centaine de personnes sont rassemblées devant la préfecture de Chartres ce matin pour protester contre la réforme des retraites

11h11: A Reims, environ 400 manifestants sont réunis ce matin contre la réforme des retraites

11h08: A Rouen, la manifestation contre la réforme des retraites est partie vers 10 h 30 du cours Clemenceau.

11h01: La zone industrielle du Havre est totalement bloquée par des manifestants, notamment au niveau du rond-point Total, juste après la sortie 5 de l'A29, selon France 3. "Les accès de toute la zone sont également bloqués, la CGT ayant annoncé une "journée morte" sur la zone industrielle du Havre ce jeudi", précisent nos confrères. 

10h44: Une quinzaine de ballets et d'opéras ont été annulés à l'Opéra Bastille ainsi qu'au palais Garnier depuis jeudi dernier, une perte estimée à 2,5 millions d'euros par l'Opéra de Paris, indique l'AFP. A ces pertes pour la billetterie de l'institution s'ajoutent d'autres, comme les pertes pour la restauration ou la vente de programmes, également.

10h37: Environ 80 personnes sont ce matin devant la préfecture de la Creuse contre la réforme des retraites, à l'appel d'une intersyndicale CGT FO FSU et UNSA, selon France Bleu.

10h20: Aujourd'hui, dans les transports en commun, le trafic était quasi inchangé par rapport à mercredi: un train à grande vitesse sur 4 à travers le pays, un train de banlieue en région parisienne sur 4, et une majorité de lignes de métro fermées. Seul 40% des bus roulaient par ailleurs, selon la régie des transports parisiens RATP, également en première ligne dans la contestation contre la réforme des retraites.

10h17: Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a expliqué sur BFMTV que «personnellement» il pense que «pendant la période des fêtes, notamment pour que les gens aillent rejoindre leur famille et aillent passer les fêtes de Noël, il faut leur laisser la possibilité de circuler comme ils l’entendent et la CFDT cheminot elle est attachée à cela également».

La mobilisation en France contre la réforme contestée des retraites, qui paralyse les grandes villes du pays, est entrée dans sa deuxième semaine et pourrait s’amplifier, au lendemain de la présentation du projet par le Premier ministre, vivement critiquée par l’ensemble des syndicats.

09h45: Il y a «de la place» pour négocier les modalités d’atteinte de l’équilibre financier du système des retraites, a affirmé jeudi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, alors que l’âge pivot à 64 ans proposé par le gouvernement a hérissé les syndicats.

«Il y a de la place pour la négociation, que ce soit sur la pénibilité, que ce soit sur les modalités pour parvenir à l’équilibre», a déclaré Bruno Le Maire sur France 2, appelant les syndicats, en particulier la CFDT, au dialogue.

En dévoilant son projet de réforme des retraites mercredi, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé que le gouvernement souhaitait reculer l’âge de départ à la retraite, avec un âge pivot fixé à 64 ans à partir de 2027, afin d’équilibrer financièrement le système. Une «ligne rouge» pour les syndicats, y compris la CFDT, qui rejettent en bloc cette idée.

«Nous proposons l’âge pivot à 64 ans, avec un système de bonus et de malus (...). Est-ce qu’il y a de meilleures solutions ? Peut-être, venons en discuter. Il peut y avoir de meilleures solutions, c’est (aux syndicats) de les apporter. C’est à eux de nous apporter la preuve qu’il existe de meilleures solutions», a estimé le ministre de l’Economie.

Il estime par ailleurs que les syndicats ont été entendus dans leur demande de construire un système de retraite plus juste.

«On a bien vu les ouvertures qu’a fait le premier ministre», avec un équilibre demandé pour 2027 et non 2025 comme envisagé initialement, a-t-il encore insisté.

«La CFDT a été largement entendue. Largement dans le principe d’une réforme par points, qu’elle réclame depuis des années et des années, et qui est effectivement un gage de simplicité et de justice. Elle a été entendue sur la pénibilité», qui sera étendue aux fonctions publiques d’Etat, hospitalière et territoriale, a argumenté Bruno Le Maire.

«Ça correspond parfaitement à ce que la CFDT essayait d’obtenir depuis des années. Ce serait dommage que sur un point, qui est un pur point financier, un pur point d’équilibre, qu’il y ait un blocage alors même que nous sommes ouverts à la négociation», a-t-il estimé.

09h24: Le point sur la situation ce matin

La mobilisation contre la réforme des retraites est entrée jeudi dans sa deuxième semaine et pourrait s'amplifier avec de nouvelles manifestations au lendemain de la présentation du projet par le Premier ministre qui, loin d'apaiser la colère, a fait basculer les syndicats réformistes dans le camp des opposants.

Fin des régimes spéciaux, "âge d'équilibre" à 64 ans, entrée dans le système à partir de la génération née en 1975... Edouard Philippe a détaillé mercredi le contenu du futur "système universel de retraite" par points, assurant que "tout le monde serait gagnant" avec cette réforme.

Mais sitôt le plan dévoilé, la fronde syndicale s'est élargie. La "ligne rouge est franchie", a tonné le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, premier soutien d'un système universel par points mais hostile à un allongement de la durée de cotisation via la mise en place d'un "âge d'équilibre".

"Il y a de la place pour la négociation, que ce soit sur la pénibilité, que ce soit sur les modalités pour parvenir à l'équilibre", a toutefois souligné jeudi matin le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, alors que Laurent Berger a demandé au gouvernement de "revenir en arrière" sur "l'âge d'équilibre".

Le 17 décembre, "il n'y aura que le Medef qui ne sera pas en grève", a ironisé le numéro un de la CGT, Philippe Martinez. La CFDT, premier syndicat, a appelé ses adhérents à descendre dans la rue lors de cette prochaine grande mobilisation, mais pas avec l'intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU.

FO souhaite aussi "renforcer la mobilisation" tandis que les transports restaient très perturbés jeudi avec déjà presque 400 kilomètres de bouchon avant 08H00 en Ile-de-France.

Dans les transports en commun, le trafic était quasi inchangé par rapport à mercredi: un TGV et un Transilien sur 4, 9 lignes du métro parisien fermées, la 11 uniquement jusqu'à 09H30. Seul 40% des bus roulaient par ailleurs, contre 50% attendus, en raison de blocages matinaux, selon la RATP.

"La situation est conforme à ce qui a été annoncé, sans blocage particulier. Le trafic est toujours aussi faible mais hier on a eu le taux de participation le plus bas depuis le début, on va attendre de voir celui d'aujourd'hui", a commenté pour sa part la SNCF.

Des manifestations et rassemblements locaux sont prévus de Toulouse à Paris, où un défilé doit partir de Nation.

"Je soutiens totalement le mouvement de grève", a réagi depuis la gare Saint-Charles à Marseille Arya, alors que son bus pour Nice en remplacement du train compte déjà deux heures de retard. "La retraite c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, il y a tellement d'inégalités".

"Que ça réagisse, on le savait. Mais est-ce qu'on pouvait décemment présenter quelque chose sans parler d'équilibre financier ?", a commenté un membre du gouvernement.

Seul le Medef, via son président Geoffroy Roux de Bézieux, a salué "un bon équilibre entre une réforme qui est redistributive" et la nécessité "quand c'est possible" de "travailler plus longtemps".

Selon le plan dévoilé par Edouard Philippe, l'âge légal restera à 62 ans, avec "un âge d'équilibre" progressivement amené à 64 ans et "un système de bonus-malus" pour inciter à travailler plus longtemps et équilibrer les comptes du système.

Coup de pouce pour la retraite minimum, prise en compte étendue de la pénibilité, revalorisation pour les enseignants, bonus pour les familles nombreuses, mise en oeuvre seulement à partir de la génération 1975, gouvernance du système confiée aux syndicats et au patronat...

"La loi prévoira une règle d'or pour que la valeur du point acquis ne puisse pas baisser", a encore affirmé Edouard Philippe, répondant à l'une des principales inquiétudes.

La disparition des régimes spéciaux est confirmée mais, pour les fonctionnaires et les agents des régimes spéciaux dont l'âge légal de départ est de 52 ans, en particulier les conducteurs de la SNCF et de la RATP, la réforme s'appliquera à partir de la génération 1985 seulement.

Pour le Premier ministre, "les garanties données" justifient que la grève, "qui pénalise des millions de Français, s'arrête".

Le mécontentement déborde pourtant le secteur des transports. Le Conseil des barreaux votera des actions vendredi, et les principaux syndicats policiers menacent de "durcir" leur mobilisation. Les enseignants de la FSU ont appelé de leur côté à la reconduction du mouvement.

Dans les rangs politiques, les oppositions ont rejeté le projet, "injuste" pour Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Yannick Jadot (EELV), "régressif" pour Olivier Faure (PS).

A droite, Guillaume Peltier (LR) a dénoncé "un enfumage", Marine Le Pen (RN) une réforme "terrible".

D'après le gouvernement, le projet de loi sera prêt à la fin de l'année, soumis au Conseil des ministres le 22 janvier et discuté au Parlement fin février.

08h33: Plus de 400 kilomètres de bouchons à cette heure en Ile de France, soit 50% de plus qu'un jour "normal"

08h31: "Il y a de la place pour la négociation, que ce soit sur la pénibilité, que ce soit sur les modalités pour parvenir à l'équilibre", a déclaré Bruno Le Maire sur France 2, appelant les syndicats, en particulier la CFDT, au dialogue.

08h24: Laurent Brun, secrétaire général de la CGT cheminots était invité de la matinale de Franceinfo et il prévient qu'il n'y aura "pas de trêve pour Noël, sauf si le gouvernement revient à la raison avant ça". Et d'ajouter: "Il y a une grande détermination à aller au bout. Quelques semaines de galère plutôt qu'une vie de misère, c'est ce qu'on défend."

07h39: La RATP annonce qu'il ne reste plus que deux centres bus bloqués en Ile-de-France.

07h13: On frôle désormais la barre des 300 kilomètres de bouchon en Ile de France

07h03: La police est en train d'intervenir dans le dépôt de bus de Nanterre pour déloger les grévistes qui bloquent l'entrée

06h43: La barre des 200 kilomètres d'embouteillages est dépassée en Ile de France à 6h30 ce matin

06h40: Ce matin, 5 dépôts de bus sont totalement bloqués par des manifestants en Ile de France et 5 sont perturbés

05h58: Fin des régimes spéciaux, âge d'équilibre à 64 ans, entrée dans le système à partir de la génération née en 1975: le Premier ministre a détaillé mercredi son projet de réforme des retraites, faisant immédiatement basculer le camp syndical réformiste, CFDT en tête, dans la mobilisation, au 7e jour d'une grève amenée à se renforcer. "Il n'y aura ni vainqueur ni vaincu" avec la réforme, a affirmé Édouard Philippe devant le Conseil économique, social et envemental (Cese).

Mais sitôt le plan dévoilé, la fronde syndicale a gagné une recrue de poids: la "ligne rouge est franchie", a tonné, courroucé, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, hostile à l'allongement de la durée de cotisation via la mise en place d'un "âge d'équilibre". "Ma porte est ouverte, ma main est tendue", lui a répondu Édouard Philippe au Sénat. "Je suis ferme sur le principe (...) d'un système qui concernera tout le monde", mais "je ne suis pas fermé et j'ai indiqué à l'ensemble des organisations (patronales) et syndicales qu'il y avait toute une série de points sur lesquels nous pouvions améliorer la réforme", a-t-il abondé quelques heures plus tard sur TF1.

Pas de quoi atténuer la colère du premier syndicat français: à l'issue d'un bureau national, la CFDT a appelé "l'ensemble des travailleurs à se mobiliser le 17 décembre", date prévue par les opposants à la réforme pour la prochaine mobilisation. Sur le plateau de France 2, Laurent Berger a demandé au gouvernement de "revenir en arrière" sur "l'âge d'équilibre", qu'il a qualifié de "gros problème".

La CFTC a aussi appelé à se mobiliser mardi prochain. Le 17 décembre, "il n'y aura que le Medef qui ne sera pas en grève", a commenté le numéro un de la CGT Philippe Martinez. Selon le projet du gouvernement, l'âge légal restera à 62 ans, avec "un âge d'équilibre" progressivement amené à 64 ans et "un système de bonus-malus".

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Vos réactions

Portrait de Angelussauron
13/décembre/2019 - 19h04
popeye55 a écrit :

Si nous continuons à dépenser comme nous le faisons, nous finirons comme la Grèce. Le budget de la France est de 390 Milliards, les recettes sont de 290 Milliards et notre déficit annuel est de 100 Milliards.  Nous vivons depuis 40 ans 25% au-dessus de nos moyens. Même si on doublait les impôts sur le revenu (75 milliards), il y aurait encore 25 Milliards de déficit ! Comment arrivera-t-on à faire un budget en équilibre ? Si on arrivait à  combler les 100 Milliards et même à  avoir un solde positif de 25Milliards par an il faudrait 100 ans pour rembourser la dette !! La situation est catastrophique mais tout le monde fait semblant de l'ignorer. Je vous l'assure, nous finirons un jour comme la Grèce mais je ne sais pas quand ...

Je connais les chiffres mais vous devez pas connaitre les chiffres de cette réforme qui coutera plus d'argent qu'elle n'en rapportera.Quand il faudra payer les arrêts de travail (ou maladie professionnel) de nos seniors et le chômage, sans parler du cout de cette reforme pour la mettre en place en effet les 100 milliards de déficit vont grandir.

Quand on réforme les retraites , sans réformer le monde du travail avant c'est totalement inutile et dangereux.

Portrait de B612
13/décembre/2019 - 00h09
popeye55 a écrit :

En plus d'être des privilégiés, les agents des régimes spéciaux sont des égoïstes : ils n'ont "rien à foutre" que les autres paient pour eux. En 2018, chacun des 16,6 millions de foyers fiscaux a payé 905 euros pour la SNCF. C'est scandaleux et honteux  !!!!

Mais si les vrais riches et les vrais privilégiés ne pratiquaient pas l’évasion et la fraude fiscale à coup de dizaines de milliards d'euros par an, et si l'Etat se bougeait vraiment pour éviter cela, au lieu que ses représentants fricotent avec, on ne payerait rien pour la SNCF, et ça réglerait pas mal le problème de budget dans ce pays. Ce sont eux les vrais égoïstes. Et ça les arrange bien qu'en dessous d'eux la plèbe se chamaille, pendant qu'elle pâtit de ce manque à gagner.

A propos de la SNCF ce que vous ne dites pas (ou ne savez pas) c'est que la plus grande partie de ces 905 euros ne sont pas du aux salariés mais : aux subventions aux coûts de fonctionnement (tous les pays subventionnent le transport ferroviaire), aux investissements (infrastructures, matériel...), la reprise d’une partie de la dette (SNCF Réseau, donc les voies ferrées).

Portrait de popeye55
12/décembre/2019 - 23h09
Angelussauron a écrit :

En effet avec cette réforme pour certaines personnes ils vont se croire en Grèce...

Si tu m'as lu je n'ai jamais dis qu'il ne fallait pas réformer mais faisons le dans un minimum de bon sens hors là c'est le grand n'importe quoi même le gouvernement ne sait pas où il va... C'est la totale cacophonie c'est à celui qui parlera le plus fort et qui dira la plus grosse connerie.

Et puis la Grèce, on sait très bien pourquoi ils ont coulé. Ils sont responsables en partie mais pas totalement, l'Europe a aussi joué avec la Grèce et bien avant la faillite du pays. Ce qui ne peut pas nous arriver sinon il y aura plus d'Europe.

Si nous continuons à dépenser comme nous le faisons, nous finirons comme la Grèce. Le budget de la France est de 390 Milliards, les recettes sont de 290 Milliards et notre déficit annuel est de 100 Milliards.  Nous vivons depuis 40 ans 25% au-dessus de nos moyens. Même si on doublait les impôts sur le revenu (75 milliards), il y aurait encore 25 Milliards de déficit ! Comment arrivera-t-on à faire un budget en équilibre ? Si on arrivait à  combler les 100 Milliards et même à  avoir un solde positif de 25Milliards par an il faudrait 100 ans pour rembourser la dette !! La situation est catastrophique mais tout le monde fait semblant de l'ignorer. Je vous l'assure, nous finirons un jour comme la Grèce mais je ne sais pas quand ...

Portrait de Angelussauron
12/décembre/2019 - 22h31
popeye55 a écrit :

Personnellement je conteste le fait de payer 905 euros pour le peu de services rendus par la SNCF.

Le système actuel  est complètement injuste. La France aujourd'hui avec 2500 Milliards de dettes ne peut plus se permettre de dépenser encore plus sinon on finira comme la Grèce : moins 35 % sur les salaires et les retraites du jour au lendemain malgré des manifestations monstres et malgré  un dirigeant d'extrême gauche !!! Si c'est ça que que vous voulez pour la France alors continuez ainsi !!!

En effet avec cette réforme pour certaines personnes ils vont se croire en Grèce...

Si tu m'as lu je n'ai jamais dis qu'il ne fallait pas réformer mais faisons le dans un minimum de bon sens hors là c'est le grand n'importe quoi même le gouvernement ne sait pas où il va... C'est la totale cacophonie c'est à celui qui parlera le plus fort et qui dira la plus grosse connerie.

Et puis la Grèce, on sait très bien pourquoi ils ont coulé. Ils sont responsables en partie mais pas totalement, l'Europe a aussi joué avec la Grèce et bien avant la faillite du pays. Ce qui ne peut pas nous arriver sinon il y aura plus d'Europe.

Portrait de popeye55
12/décembre/2019 - 21h40
Angelussauron a écrit :

Enfin quelqu'un qui pense au delà de la sncf et ratp. Il faut quand même avoir une once d'intelligence pour comprendre que cette réforme ne va pas dans le bon sens. C'est pas parce que l'ancien système ne va plus qu'il faut faire n'importe quoi.

Et c'est bien au delà des régimes spéciaux. De tout manière pour la majorité qui sont pour cette réforme c'est parce qu'ils sont contre les privilèges de la SNCF et RATP et donc ils sont aveuglés par cela sans voir le risque de cette réforme pour leur retraite.

Alors oui ça va avantager une minorité celle qui touche moins de 1000€ à taux plein comme les agriculteurs. Mais bon même avec 1000€ quand tu as bossé toute ta vie tu dois pas accepter cela. Les femmes qui ont eu de 1 à 3 enfants (mais même cela c'est très flou).

Après le reste seront perdants. La pénibilité il y a rien c'est pas en disant comme ça qu'ils partiront 2 ans avant les autres que ça va tout expliqué et les critères???

Pareil niveau économie c'est un gouffre cette réforme. La sécurité sociale va exploser, le chômage également.

La majorité  des patrons ne veulent pas des anciens, il faut les payer plus cher, ils ont en général un rendement moins efficace qu'un jeune.

Il faut faire les choses intelligemment ce que ce gouvernement est incapable. Surtout comment ils ont modifié le rapport de M Delevoye qui partait pourtant dans le bon sens et qu'il fallait juste retravaillé.

Personnellement je conteste le fait de payer 905 euros pour le peu de services rendus par la SNCF.

Le système actuel  est complètement injuste. La France aujourd'hui avec 2500 Milliards de dettes ne peut plus se permettre de dépenser encore plus sinon on finira comme la Grèce : moins 35 % sur les salaires et les retraites du jour au lendemain malgré des manifestations monstres et malgré  un dirigeant d'extrême gauche !!! Si c'est ça que que vous voulez pour la France alors continuez ainsi !!!

Portrait de ohcnas
12/décembre/2019 - 18h13

c'est malheureux que la CGT avec 30 % de grévistes puissent bloquer le France, ces nantis avec des régimes spéciaux plus adapté à la vie sociale puissent se comporter comme des négriers, ils n'ont jamais gagné mais ils emmerdent une majorité de français qui ont du mal à vivre en les appauvrissant encore davantage, honte à tous ces C..... et attention aux dérives causés par ces abrutis

Portrait de Angelussauron
12/décembre/2019 - 17h57
Harriet a écrit :

Oui, enfin, vous oubliez la manne financière de certains régimes spéciaux (environ 160 milliards) , avocats, infirmières libérales etc ... qui par leur gestion adéquate ont anticipé le paiement des pensions de leurs affiliés pour plusieurs années ...

Que va devenir ce "trésor de guerre" , dilué dans le principe d'universalité ?

On tire la France vers le bas, et on pénalise les vertueux ... 

Enfin quelqu'un qui pense au delà de la sncf et ratp. Il faut quand même avoir une once d'intelligence pour comprendre que cette réforme ne va pas dans le bon sens. C'est pas parce que l'ancien système ne va plus qu'il faut faire n'importe quoi.

Et c'est bien au delà des régimes spéciaux. De tout manière pour la majorité qui sont pour cette réforme c'est parce qu'ils sont contre les privilèges de la SNCF et RATP et donc ils sont aveuglés par cela sans voir le risque de cette réforme pour leur retraite.

Alors oui ça va avantager une minorité celle qui touche moins de 1000€ à taux plein comme les agriculteurs. Mais bon même avec 1000€ quand tu as bossé toute ta vie tu dois pas accepter cela. Les femmes qui ont eu de 1 à 3 enfants (mais même cela c'est très flou).

Après le reste seront perdants. La pénibilité il y a rien c'est pas en disant comme ça qu'ils partiront 2 ans avant les autres que ça va tout expliqué et les critères???

Pareil niveau économie c'est un gouffre cette réforme. La sécurité sociale va exploser, le chômage également.

La majorité  des patrons ne veulent pas des anciens, il faut les payer plus cher, ils ont en général un rendement moins efficace qu'un jeune.

Il faut faire les choses intelligemment ce que ce gouvernement est incapable. Surtout comment ils ont modifié le rapport de M Delevoye qui partait pourtant dans le bon sens et qu'il fallait juste retravaillé.

Portrait de jaquotte
12/décembre/2019 - 15h06

En fait, le gouvernement n'a pas compris ; de quasiment tous les pays du monde, les français veulent commencer leur vie par la retraite. Aller, environ une cinquantaine d'années avec un revenu mensuel supérieur à 5000€ et après, si tout va bien, ils se mettront au boulot à raison de 28h par semaine avec un salaire minimum de 10000€ (il faudra bien payer les retraites des nouveaux-nés ....) Avec tout ça, on limitera peut-être les grèves sachant que les "actifs" seront trop vieux pour piétiner trop longtemps dans les rues ...

Portrait de Harriet
12/décembre/2019 - 15h04
popeye55 a écrit :

En plus d'être des privilégiés, les agents des régimes spéciaux sont des égoïstes : ils n'ont "rien à foutre" que les autres paient pour eux. En 2018, chacun des 16,6 millions de foyers fiscaux a payé 905 euros pour la SNCF. C'est scandaleux et honteux  !!!!

Oui, enfin, vous oubliez la manne financière de certains régimes spéciaux (environ 160 milliards) , avocats, infirmières libérales etc ... qui par leur gestion adéquate ont anticipé le paiement des pensions de leurs affiliés pour plusieurs années ...

Que va devenir ce "trésor de guerre" , dilué dans le principe d'universalité ?

On tire la France vers le bas, et on pénalise les vertueux ... 

Portrait de popeye55
12/décembre/2019 - 13h34

En plus d'être des privilégiés, les agents des régimes spéciaux sont des égoïstes : ils n'ont "rien à foutre" que les autres paient pour eux. En 2018, chacun des 16,6 millions de foyers fiscaux a payé 905 euros pour la SNCF. C'est scandaleux et honteux  !!!!

Portrait de POKEMON69
12/décembre/2019 - 11h44

Ils veulent pas aller bosser et payer leur cotisations retraites ? J'en ai marre de bosser pour entretenir des privilégiés qui vont partir 10 ans plus tôt que moi à la retraite...

Portrait de Tonton85
12/décembre/2019 - 10h55
Citoyen87 a écrit :

La plupart des pays européens sont déjà à 65 ans, voire plus dans le futur et la France hurle quand on passe de 62 à 64. cherchez l'erreur ! Déjà qu'on passe pour des fainéants avec nos 5 semaines de congés payés et nos 35 heures... J'espère que le gouvernement résistera à la pression et qu'il ne paiera pas les jours de grève à ces fainéants de fonctionnaires. 

Pas mieux. Juste une information de plus, actuellement on part en moyenne à la retraite à 62.7 ans, et à 63.3 ans si on retire les retraites anticipées

 

 

Portrait de Adelinette
12/décembre/2019 - 09h34

On s'en fout. En dehors de Paris, ces grèves ne nous touchent que partiellement. C'est pas ces cheminaux qui vont nous empêcher de passer Noël. 

Portrait de malodos
12/décembre/2019 - 09h19
Ninie76700 a écrit :

Quand je vois que phillippe Martinez touche 4250/moi, payé par les cotisations syndicales versé par les salariés et l'argent public, pousse à la grève, achevé des entreprises ce qui met des gents au chômage pour gardé des avantages à certains !!!! Même système de retraite pour tous est bien plus juste 

Ne soyons pas jaloux du salaire des voisins.Le gouvernement souhaite mettre les uns contre les autres et votre commentaire leur donnent raison. Franchement, vous pensez sincèrement que les entreprises licencient suite au mouvement des grévistes ? Nada. Soyons réaliste et solidaire.

Portrait de Tonton85
12/décembre/2019 - 09h01
Calla a écrit :

moi j'ai 500 euros de retraite pourquoi ? parce que j'étais épouse collaboratrice  et ça ne compte pas !!! comprenez ma colère !!!! 

 

Justement, soyez heureuse. A partir de 2025 ce devrait être minimum 1000€ ou 85% du SMIC si cette réforme passe

 

Portrait de Tonton85
12/décembre/2019 - 08h35
Calla a écrit :

Chacun ses idées !!!! il y a des gens concernés et d'autres plutôt aisés ça ne les touchent pas 

Ce n'est pas démago pour 1 sous de dire que les pauvres sont contre et les riches pour ...

Moi je suis agriculteur et personnellement une retraite à 1000€ ça me convient parfaitement vu ce que je pourrais toucher avec le régime actuel. Suis je une personne aisé selon vos critères ?

 

Portrait de nina83
12/décembre/2019 - 08h34

ils ont vraiment choisi une bonne période que celles des fêtes pour bien embêter le peuple en tout cas, bravo le gouvernement pour ce choix judicieux !!! on va passer de belles vacances si ça continue