EXCLU - Attaqué à coups de couteau, le gilet jaune Thierry-Paul Valette raconte dans "Morandini Live": "C'est une agression politique dont je suis victime" - VIDEO

Dans la nuit de mardi à mercredi, Thierry-Paul Valette, co-fondateur des Gilets Jaunes Citoyens et candidat aux élections municipales de Paris en 2019, affirme avoir été victime d'une violente agression lorsqu'il rejoignait son domicile lexovien. Il a reçu des coups à l’arme blanche au niveau de l'épaule dont un sur le côté du ventre, son visage est couvert d'ecchymoses.

Ce matin, Thierry-Paul Valette était l'invité en exclusivité de Jean-Marc Morandini sur CNews et Non Stop People pour évoquer son agression survenue au début de la semaine. "Je suis rentré au domicile de mes parents. Deux hommes m'ont attrapé, m'ont mis au sol. J'ai reçu des coups au visage, des coups de couteau. J'ai eu des menaces très claires 'la prochaine fois on te crève'", a-t-il déclaré en précisant "c'est très grave et purement politique. Je suis convaincu que c'est quelque chose qui était préméditée. Je suis tombé dans un guet-apens ".

Certificat médical à l'appui, le "gilet jaune" a indiqué qu'il a reçu des coups de couteau au niveau de l'épaule et du flanc. "Douze impacts", a-t-il affirmé. "C'est une attaque d'une gravité extrême. Je trouve regrettable qu'au 21ème siècle, parce qu'on est citoyen, que l'on défend des idées, on se fasse agresser. C'est très grave", a-t-il continué.

Et d'ajouter : "On m'a dit 'collabo des médias'. On me reproche de prendre la parole dans les médias. On a des positions, on les défends (...) Il y a un problème avec la liberté d'expression aujourd'hui. Ce n'est pas prêt de s'arranger".

Thierry-Paul Valette a révélé qu'il allait "porter plainte aujourd'hui". "Pendant deux jours, il fallait que je me repose (...) Je demanderai à ce que la justice fasse une enquête et que ces deux personnes soient identifiées", a-t-il précisé en indiquant que "malheureusement, il n'y a pas de témoins" de l'agression.

Jean-Marc Morandini lui a alors demandé s'il pensait que c'était d'autres Gilets Jaunes qui l'ont agressé. "Non, je ne crois pas. Je ne sais pas. Des menaces des morts j'en ai eues de beaucoup de gens. Ca peut être des Gilets Jaunes, des non Gilets Jaunes, des fadas", a-t-il ajouté.

"Je resterai Gilet Jaune, je resterai sur le terrain. Je défendrai mes convictions. Je suis convaincu que c'est politique tout cela. Si on veut me faire taire, non on ne me fera pas taire. Qu'on me menace de me tirer une balle, et bah qu'ils viennent. Qu'ils me tirent une balle. J'attends la balle", a conclu Thierry-Paul Valette.